AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782221112243
198 pages
Robert Laffont (05/03/2015)
3.47/5   18 notes
Résumé :
Empruntant divers chemins du passé, Frédéric Mitterrand livre ici la chronique d'une enfance dans les années 60, tiraillée entre son admiration sans borne pour le chef de la Résistance que fut de Gaulle et son affection pour son oncle François Mitterrand, héros de la famille et opposant chevronné au Général.

« Et voici qu'après tant d'années je n'arrive toujours pas à choisir entre le général de Gaulle et François Mitterrand ! J'ai tenté à plusieurs r... >Voir plus
Que lire après Une adolescenceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Dans ce nouvel essai de Frédéric Mitterrand après le succès de ses deux derniers livres, la mauvaise vie et la récréation- qui revenait sur son expérience de Ministre de la culture, l'homme de lettre et de télévision revient comme son titre l'indique sur sa jeunesse particulière, tiraillée entre son admiration pour le général De Gaulle et son attachement à son oncle François Mitterrand qui est alors l'ennemi politique déclaré De Gaulle.

Pour décrire ce conflit cornélien, Mitterrand y dévoile sa plume légendaire, entre douce ironie et sensibilité feutrée.
Les souvenirs de cette époque révolue mais finalement pas si lointaine nous revienne alors, magnifiée par la plume d'un homme que l'on est en droit de préférer écrivain qu'homme politique...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          290
L'auteur grandit et devient un homme, partagé entre l'admiration qu'il éprouve pour "le grand Charles" et les liens qui le rattachent à son célèbre oncle.
J'ai trouvé le style trop énumératif mais le côté historique m'a paru intéressant.
Je l'ai cependant lu d'une traite, tout en me rappelant l'époque de ma pré-adolescence, loin de ce milieu de grands bourgeois parisiens, mais avec des souvenirs communs.
Commenter  J’apprécie          110
J'ai lu ce livre pensant trouver la pépite que j'attendais de Frédéric, il a montré tellement de belles choses de la vie qu'il sait raconter, et j'ai trouvé à sa lecture qu'il n'est pas réussi, faisant chevaucher un peu maladroitement deux temps d'écriture ! C'est comme une peinture que vous abandonnez à mi-parcours : duraille si l'envie vous prend de vous y remettre des décennies après, la juxtaposition s'avère aussi périlleuse qu'un atterissage à l'île de Saint-Barth !

Lui dont j'entends toujours l'écho de cette voix magnifique, introspective , intarissable, d'une absolue lucidité aussi sur le monde qui nous entoure ; à l'entendre, il ne faut pas qu'il se trompe sur le sens qu'il, pense-t-il, a donné à sa vie, la vérité qui lui est chère, il l'a bien dite et c'est ce que je retiens ..

J'ai appris hier sa "maladie", comme un cri de douleur jeté à la face du monde. Ah la la ! Ca me laisse désarmé !..
Commenter  J’apprécie          70
C'est mon époque très bien racontée avec un humour que je ne connaissais pas à Frédéric X. le dilemme De Gaulle et Tonton Francois est l'occasion de savoureuses réflexions d'autant que Frédéric est le seul de sa famille à éprouver cette "tragique" schizophrenie. Et puis, sa première ( seule ?) avec le grand Charles, où il finit par bafouiller un nom d'emprunt de peur de vexer le grand homme avec son vrai nom. Et quel nom d'emprunt : Frédéric Francois !
Il connaît la chanson.
Plus sérieusement, le livre aborde aussi la lutte des classes mais seul petit bémol il le présente de manière un peu trop 16eme et le joue naïf. Mais bon, à cette époque mai 68 n'avait pas encore éveillé les consciences politiques et le politiquement correct de gauche n'existait pas.
À lire pour la nostalgie de la politique quand les extrêmes ne pesaient vraiment pas lourd.
Mais à lire aussi pour comprendre le chemin parcouru, en politique toujours, dans la liberté d'expression et l'avènement d'une vraie démocratie.
Commenter  J’apprécie          20
En 1958 Frédéric Mitterrand a onze ans, il en a 22 en 1969. Entre ces deux dates c'est la 5° République du général De Gaulle. A raison d'un chapitre par année l'auteur raconte les événements politique de cette époque qui l'ont marqué. Il est question des essais nucléaires dans le Sahara, de la guerre d'Algérie, de l'assassinat de Kennedy, de la candidature de François Mitterrand aux élections présidentielles de 1965, de mai 68… Il faut connaître un peu l'histoire pour suivre car ce n'est pas un ouvrage historique, les événements ne sont pas expliqués mais décrits comme l'auteur a pu les voir et les comprendre sur le moment, en parallèle avec des épisodes de sa propre vie.

Frédéric Mitterrand se présente en enfant puis jeune homme tiraillé entre son admiration pour le général De Gaulle et celle pour « tonton François » (François Mitterrand). le récit est écrit sur un ton faussement naïf, avec des tournures qui pourraient être celles de l'enfance et qui font ressortir les contradictions des adultes. Ainsi du « surgé » de son lycée, communiste, qui passe ses vacances dans l'Espagne de Franco ou de la critique du milieu bourgeois dans lequel il grandit.

C'est amusant et plaisant à lire.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
L’arrogance, les manières de souverain sont évidemment intéressantes à développer, elles servent à structurer l’animosité comme des poutrelles d’acier soutenant le mur de haine, mais ce n’est pas l’essentiel. Pour que le martèlement fasse vraiment du bien, il ne faut surtout pas rater le corps du Général, ce grand corps si étrangement bâti dont on redoute la puissance et dont les épaules étroites, les yeux éteints, le gros ventre, les longues mains féminines trahissent une mystérieuse fragilité. Ainsi, là où ces ennemis infatigables qu’on rencontre un peu partout prennent décidément le mors aux dents et deviennent intarissables avec une sorte d’espoir macabre au bout de leurs démonstrations, c’est quand on aborde le registre de la santé du général de Gaulle.
Commenter  J’apprécie          20
Mon frère Olivier sait tant de choses : pourquoi on vient de massacrer le roi Fayçal d’Irak le jour du 14 juillet comme fait exprès ; comment le Nautilus a réussi à passer sous le pôle Nord ; où se trouvait l’arsenic chez Marie Besnard, dans les rideaux et les tapis et pas dans les Petits Lu que la bonne dame de Loudun servait avec le thé. Pourtant quand je lui demande pourquoi le général de Gaulle a déclaré : « Je vous ai compris » devant la foule à Alger au lieu de quelque chose de plus précis, il me répond que je suis trop jeune pour saisir le symbole.
Commenter  J’apprécie          20
Évidemment, la Russie, c’est pas la Chine, d’autant plus qu’ils sont brouillés et presque en guerre, mais c’est de là que le communisme est venu et en plus le général de Gaulle et les dirigeants russes, ils se respectent beaucoup. Il n’y a qu’à voir comment il lui parle, Khrouchtchev, au général de Gaulle ; super aimable, vraiment poli, rien à voir avec le coup de la chaussure sur la table comme à l’ONU.
Commenter  J’apprécie          20
On trouve que Fidel Castro a l’air sympa avec sa barbe de guérillero et que Che Guevara est super beau, le héros romantique de la révolution qui va libérer les pauvres du monde entier. Moi, je me méfie des barbus, ça pique quand on les embrasse, et j’ai l’impression qu’ils cachent toujours quelque chose.
Commenter  J’apprécie          30
La révolution m’a jamais inspiré, c’est un truc pour les gens violents et j’aime quand c’est tranquille, je suis sûr qu’ils m’auraient passé à la guillotine, les révolutionnaires, j’aime trop les choses du passé. En gros, ça a donné la Terreur et je suis déjà bien assez terrorisé en temps normal.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Frédéric Mitterrand (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Mitterrand
1938, L'Œil du cyclone
autres livres classés : médiasVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (34) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1710 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}