Une affaire trop vite classée

Ce n'est pas un chef d'oeuvre littéraire mais c'est un roman très agréable à lire.

Bien entendu, avec un titre pareil et une quatrième couverture qui annonce presque qu'il va prouver l'innocence de son client, on sait qu'on ne sera pas déçu.

Jusqu'à la page 100 ou à peu près, c'est le style d'écriture qui me retient. Je ne suis pas un spécialiste des styles, je me contenterai donc d'écrire que j'ai été sous le charme de ses confidences, même si on devenait de plus en plus persuadé de la culpabilité du client.

À propos de son style, j'ai senti que j'avais affaire à un pince-sans-rire qui nous laisse supposer les choses plutôt que de nous les dire.

Il se trouve pris entre sa maîtresse avec qui il vivait et son ex femme qui est venue revivre avec lui. Encore une fois tout est raconté avec franchise mais sobrement.

Le déroulement du procès n'a rien à envier à ceux de Grisham ou Connelly. Nous avons affaire à deux avocats de taille et leur duel nous tient en haleine.

Puis tout d'un coup, une série d'événements nous forcent de tout remettre en question. Pas de preuves mais un doute raisonnable.

Le rythme et le suspense augmente à vu d'oeil avec de nombreux rebondissements.

Puis, à une trentaine de pages avant la fin, au moment où le roman aurait dû se terminer, coup de théâtre, les événements se bousculent à notre grande surprise.

Une fois le roman terminé, on est d'accord pour dire que tout se tient et, on va voir sur Babelio si cet auteur n'a pas écrit d'autres romans.

Peut-être est-ce dû au fait que j'ai commencer la série de John Grisham La Firme mais j'ai bien aimé ma lecture du roman de David Rosenfelt. L'intrigue est très classique dans son genre mais l'auteure apporte une belle authenticité qui ajoute à son personne d'Andy Carpenter. Je me suis attaché à lui tout au long de ma lecture. Pour ceux qui recherche une lecture facile pour relaxer l'été prochain j'ai trouvé votre livre. Je ne peux vous vendre le punch de l'histoire alors c'est pourquoi je ne vais pas en détail. le roman est court même pour le gros format près de trois cent pages tout mouillé. C'est à lire, bonne lecture !