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Laili Dor (Traducteur)Mélisande Fitzsimons (Traducteur)
EAN : 9782844850560
64 pages
Allia (15/05/2003)
3.73/5   54 notes
Résumé :
?Aujourd'hui, chacun est contraint, sous peine d'être condamné par contumace pour lèse-respectabilité, d'exercer une profession lucrative, et d'y faire preuve d'un zèle proche de l'enthousiasme. La partie adverse se contente de vivre modestement, et préfère profiter du temps ainsi gagné pour observer les autres et prendre du bon temps, mais leurs protestations ont des accents de bravade et de gasconnade. Il ne devrait pourtant pas en être ainsi. Cette prétendue oisi... >Voir plus
Que lire après Une apologie des oisifs - Causerie et causeursVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Marre des incitations au bougisme, du culte de la performance, de la tyrannie de l'hyperactivité, voire de l'activité tout court?
Alors délectez-vous de ce sémillant pamphlet, ode aux chemins de traverse, aux après-midi languissants à regarder pousser les fleurs, aux non actifs, aux non intégrés, à tous ceux que fatigue la servitude volontaire au travail qu'organise nos sociétés modernes.
Même si les grands lecteurs s'y font écorner, même si les moyens de subsistance sans travail ne tombent du ciel que sur la tête des rentiers, ce cri du coeur de l'ami Robert est roboratif à souhait!
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En 2020, au début du confinement, France Télévision a demandé à François Busnel d'explorer quotidiennement sa bibliothèque pour nous offrir un conseil de lecture : "La Petite Librairie" était née . Une apologie des oisifs cadrait un peu avec la situation de personnes cloitres chez elles . Etonnant ce "coup de gueule" de l'auteur de "l'île au trésor" qui en a assez de cette obligation de devoir être actif, de chercher toujours plus de rentabilité, plus de profit. Il y a d'autre voies pour s'accomplir. On apprend autant (certes différemment) en prenant le temps de faire l'école buissonnière, d'observer ce qui nous entoure, de discuter avec les anciens. le thème est d'actualité mais j'ai décroché par moment car l'argumentation de l'auteur connait quelques longueurs hélas.

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"Une apologie des oisifs" qui annonce "l'éloge de l'oisiveté" de Russell. Ce qui est étonnant, c'est de lire dans Causerie et Causeurs qui suit cette première partie que "[...] les vertus résident toutes dans l'action, la vie est mouvement, et c'est par l'oisiveté que les hommes se préparent au mal." Alors quoi, Bob ?! Il faut se décider : l'oisiveté est la seule source de vraie connaissance ou c'est la porte ouverte vers l'enfer ?
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Par les temps qui courent, ce petit texte révolutionnaire qui prend le saint travail à contre-pied est délicieux
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APOLOGIE DES OISIFS de ROBERT LOUIS STEVENSON
C'est un texte bref mais puissant qui fait l'éloge de l'oisiveté! Il ne s'agit pas de ne rien faire mais de faire ce qui est invisible aux yeux de la bien pensance et de la norme!
Une petite merveille de miniature écrite en 1877.
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critiques presse (1)
Lexpress
05 juillet 2012
Le livre de Stevenson, aussi puissant que bref, nous dit que l'avenir est aux oisifs.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Qui plus est, l’oisif possède une autre qualité, plus importante que toutes celles dont je viens de parler, à savoir la sagesse. Celui qui a contemplé à loisir la satisfaction puérile avec laquelle les autres vaquent à leurs menues activités aura pour les siennes propres une indulgence nettement ironique. Il ne rejoindra pas le chœur des dogmatiques. Il fera preuve de la plus grande tolérance envers toutes sortes de gens et d’opinions. S’il ne découvre pas de vérités exceptionnelles, il ne s’associera à aucun mensonge grossier. Sa voie le mène le long d’un chemin de traverse, peu fréquenté, mais régulier et agréable, qui s’appelle Sentier du Lieu Commun et mène au Belvédère du bon Sens. Il découvrira de là un point de vue qui, pour manquer de noblesse, n’en sera pas moins appréciable. Et pendant que d’autres contemplent l’Orient et l’Occident, le Diable et le Lever du Soleil, il regardera avec satisfaction une sorte d’aube se lever sur le monde sublunaire, avec une armée d’ombres courant en tous sens jusqu’au grand soleil de l’éternité. Les ombres et les générations, les docteurs criards et les guerres assourdissantes se perdent dans le vide et le silence éternels. Mais sous cette surface on distingue, depuis les fenêtres du belvédère, une vaste étendue verte et paisible ; bien des salons où brûle une joyeuse flambée, bien des gens qui rient, boivent et courtisent les dames comme ils le faisaient avant le Déluge ou la Révolution française, et le vieux berger contant son histoire sous l’aubépine.
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Il existe une catégorie de morts-vivants dépourvus d’originalité qui ont à peine conscience de vivre s’ils n’exercent pas quelque activité conventionnelle. Emmenez ces gens à la campagne, ou en bateau, et vous verrez comme ils se languissent de leur cabinet de travail. Ils ne sont curieux de rien ; ils ne se laissent jamais frapper par ce que le hasard met sur leur chemin ; ils ne prennent aucun plaisir à exercer leurs facultés gratuitement ; et à moins que la Nécessité ne les pousse à coups de trique, ils ne bougeront pas d’un pouce.
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Il existe une catégorie de morts vivants dépourvus d'originalité qui ont à peine conscience de vivre s'ils n'exercent pas quelque activité conventionnelle (...) Rien ne sert de parler à des gens de cette espèce : ils ne savent pas rester oisifs, leur nature n'est pas assez généreuse.
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Il ne fait aucun doute que l’on devrait être le plus oisif possible pendant sa jeunesse. Car, pour un Lord Macaulay, qui moissonne tous les honneurs scolaires sans rien perdre de son intelligence, on compte une foule de garçons qui paient si cher leurs pris d’excellence, on compte une foule de garçons qui paient si cher leurs pris d’excellence qu’ils n’ont plus un sou vaillant et qui, à leur entrée dans la vie active, sont déjà faillis.
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Une activité intense, que ce soit à l'école ou à l'université, à l'église ou au marché, est le symptôme d'un manque d'énergie alors que la faculté d'être oisif est la marque d'un large appétit et d'une conscience aiguë de sa propre identité.
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