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EAN : 9782384390441
345 pages
Les éditions d'Avallon (08/07/2022)
4.17/5   78 notes
Résumé :
Pourquoi Julie, jeune pigiste talentueuse, est-elle morte, les veines ouvertes, dans sa baignoire ? Et qui est donc Mina, cette ancienne enfant de la DDASS, devenue SDF, dont les proches disparaissent, les uns après les autres ? En désobéissant à ses chefs, qui lui ordonnent d’arrêter l’enquête, quels risques Gloria Basteret, lieutenant à la Crim’, fait-elle courir à ses enfants ? Dans ce roman social, Béatrice Hammer alterne avec brio les narrations et met en scène... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
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Un Polar comme je les aime !
Malgré son titre ce polar est très correct, pas de descriptions horribles, pas de scènes gores et pourtant il y a du suspens et une addiction à sa lecture.
Julie, jeune et jolie journaliste, est trouvée morte dans sa baignoire, les veines ouvertes. Un suicide ? C'est apparemment plus que probable ! Mais non Gloria et son adjoint Rachid en doutent et soupçonnent qu'elle aurait plutôt été victime d'un assassinat. CQFD
Les deux flics vont donc mener leur enquête, une enquête pas facile, il faut tout d'abord trouver les raisons de ce crime, sur quels dossiers travaillait Julie ? Que vient faire cette SDF, nommée Mina dont on découvre la vie tourmentée au travers des chapitres.
J'aimerais en dire plus mais je préfère vous laisser, futurs lecteurs, le plaisir de découvrir les différents épisodes de l'enquête et les difficultés que vont rencontrer les deux complices.
J'avais déjà lu à plusieurs reprises Béatrice Hammer et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé sa belle écriture. Ce polar « psychologique » m'a énormément plu, c'est une pépite.
Si vous voulez passer un bon moment de lecture, je ne peux que vous recommander ce très bon bouquin.
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Julie, une jeune pigiste, est retrouvée les veines ouvertes dans sa baignoire. D'une autre part, Mina, une jeune SDF, subit la perte successive de ses proches. Ces deux mystères vont amener Gloria, enquêtrice à la Crim, à mener son investigation. Que s'est-il passé ?

J'ai passé un excellent moment de lecture avec cette petite enquête qui certes, peut paraître simple de prime abord, mais qui sait maintenir le suspense jusqu'au dénouement. En peu de pages, l'auteure a su poser une mise en place qui immerge le lecteur dès le départ.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce thriller, c'est la manière dont l'auteure va casser les clichés du genre. En effet, ici il n'y aura pas d'héroïne de fer face à toute épreuve. Bien au contraire, Béatrice nous dépeint une enquêtrice incroyablement humaine et souvent débordée, notamment de par le fait qu'elle élève seule ses deux enfants.

Béatrice a su instaurer une certaine profondeur à ses personnages, et elle n'a pas délaissé le personnages secondaires, puisque chacun d'entre eux aura sa part d'importance. L'intrigue gagne en intensité au fil du récit, et j'ai tourné les pages avec beaucoup de curiosité tant je voulais savoir quel en serait le dénouement.

La plume de l'auteure est d'une très grande fluidité et c'est très plaisant à lire, puisque les pages défilent sans s'en rendre compte. Je n'ai pas dénoté de longueurs, et pourtant l'auteure entrecoupe parfois le côté enquête avec le côté personnel de Gloria. Malgré tout, elle a parfaitement su doser ce pan du roman et cela donne un thriller très réussi.

Une enquête qui maintiendra son suspense jusqu'au dénouement, servie par un personnage féminin des plus attachants. C'est une très bonne lecture pour ma part et j'ai fortement apprécié la plume très fluide de l'auteure.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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😊 A la découverte de 😊
Une baignoire de sang de Béatrice Hammer
Alter Réal éditions

Merci à l'auteur pour sa confiance en me confiant son livre.

Gloria Basteret est enquêtrice, un métier dont elle rêve depuis son enfance. Pourtant le temps, la souffrance au quotidien, le départ de son chef lui font douter de son envie de continuer. C'est sur ces pensées qu'elle aborde une nouvelle affaire: une jeune journaliste retrouvée les veines tranchées dans sa baignoire. Une mort qui fait penser à un suicide, mais pourtant le doute persiste.

On alterne entre l'enquête de Gloria, enquêtrice et mère célibataire de deux enfants, et la vie d'une jeune fille placée dans un orphelinat depuis sa naissance. le rythme de l'enquête est du coup cassé mais c'est très intriguant car on se doute qu'il y a un lien quelque part et on a envie de le découvrir. Petit à petit les deux histoires vont se rejoindre pour nous livrer pas mal de surprises.

Dès le début on se prend d'affection pour Gloria qui mène de front vie professionnelle et familiale malgré les difficultés. On la sent dynamique, empathique et pleine de gentillesse. On a envie de l'aimer immédiatement. D'autant plus que sa vie est loin d'être un long fleuve tranquille, ne serait-ce que les facéties de son ex qui ne trouve rien de mieux que d'offrir un cheval nain à ses enfants qui vivent en appartement !
L'autre personnage que l'on suit est celui de la petite fille de l'orphelinat, Mina. Plus sombre et plus dur à cerner. C'est bouleversant d'entendre cette petite fille se traiter de méchante qui ne mérite pas de trouver l'amour d'une famille. Ces passages là sont très durs venant d'une jeune fille. Cette enfant va grandir, ballottée, pour finir dans la rue. Pourtant cette insignifiante, comme elle se considère, va avoir un rôle déterminant dans cette histoire.

Le livre est construit autour de chapitres très courts, alternant entre Gloria et Mina. Cela donne beaucoup de dynamisme au roman.
Toute l'intrigue repose sur ces deux personnages féminins à la fois sensibles et forts. Des femmes à qui la vie n'a pas fait de cadeaux mais qui se battent pour s'en sortir et faire face à l'adversité.
C'est d'autant plus appréciable que rares sont les livres portés par des personnages féminins.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. On découvre une histoire plutôt calme avec un meurtre en début de roman et une enquête qui se poursuit. Pas d'hémoglobine à gogo ni de tueur sanguinaire.
Petit à petit le rythme et la tension s'intensifient et la fin du livre est haletante. On sent qu'on est proche de la fin, les dangers sont omniprésents et on croise les doigts pour nos personnages.
L'auteure a su créer un suspense alors que l'on connaît déjà les responsabilités et les assassins. Mais on attend jusqu'au bout pour savoir comment Gloria et Mina vont s'en sortir et résoudre cette affaire sans y laisser des plumes.
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Béatrice Hammer arrive et vous offre l'enquête parfaite pour les vacances d'été. Sans révolutionner le genre du thriller, l'autrice livre ici une enquête tout ce qu'il y a de plus classique, avec un suicide mystérieux, la collecte de preuves et d'indices, les interrogatoires et les accrochages avec les supérieurs. Mais là où Une baignoire de sang se démarque, c'est par sa capacité à plonger dans le quotidien de ses personnages, sans que cela vienne piétiner sur le reste de l'enquête. Ce roman, c'est comme une bouffée d'air frais dans la production actuelle qui se veut sombre, choquante et parfois très sanglante. Ici, Béatrice Hammer décline son histoire avec une forte sensibilité et un calme olympien. L'autrice tisse son intrigue avec une fluidité déconcertante, nous amenant ainsi à tourner les pages avec avidité. Bien que celle-ci ne soit pas révolutionnaire, son histoire nous happe de la meilleure des façons. le suspense est là et s'intensifie avec le temps, même si la romancière ne cherche pas à faire dans le sensationnel. le parallèle entre cette enquête et celle d'une Miss Marple est proche (c'est pas moi qui le dit, c'est Gloria), bien que Béatrice Hammer amène de la modernité dans son style, dans ses thématiques et dans ses personnages.


La force de ce roman passe par ses personnages, mais surtout par son héroïne qui se porte loin des clichés du genre. Gloria n'est pas une ancienne alcoolique qui combat ses démons au travers de ses enquêtes. Non, le personnage de Gloria est une femme, un être humain comme vous et moi. Celle-ci est une mère célibataire de deux enfants, quarantenaire et qui commence à sentir le poids des années sur ses épaules. Au travers de son personnage, Béatrice Hammer nous parle de toutes les femmes qui jonglent entre devoir familial, travail et vie personnelle au quotidien. Gloria est une femme pétillante, dynamique et qui se sacrifie pour le bien-fondé de son enquête et de la vérité. Sa vie n'est pas toujours rose, mais celle-ci est pimentée par de drôles d'événements (comme un cheval dans son salon, puis dans la voiture du commissariat). Gloria, c'est le combat d'une femme pour s'imposer, pour survivre au quotidien. Gloria, c'est la représentation de la mère courage, de la mère que l'on aimerait avoir avec nous, mais surtout d'une femme indépendante, d'une femme forte, d'une femme qui ne se laisse pas faire.
Une baignoire de sang devrait régaler les amateurs de secrets de famille, de scandale politique et sanitaire, ainsi que les celles et ceux qui recherchent une héroïne simple, humaine, à notre image. Béatrice Hammer va développer tout cela avec une certaine habileté et une certaine finesse, si bien que ces thématiques apporteront un plus à cette enquête. Je n'en dis pas plus sur ce roman, puisque le format est assez court et qu'il faut tout de même que vous découvriez tout cela par vous-même.

Vous l'aurez compris, Une baignoire de sang est loin de révolutionner le genre, mais Béatrice Hammer nous offre une histoire tout en finesse et sincérité autour de personnages qui nous ressemblent. Je pense que le roman aura tout de même de quoi vous surprendre et qu'il peut avoir une place de choix dans votre PAL estivale. N'hésitez vraiment pas, vous n'allez pas le regretter.
Lien : https://tomabooks.wordpress...
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A peine sortie des Amours singulières, je me suis plongée dans Une baignoire de sang. Béatrice Hammer passe d'un genre à l'autre avec une facilité étonnante. Elle brille autant dans des nouvelles, que dans un roman policier. Peu importe l'intervalle entre le moment où sa plume rédige et le temps où ses écrits sont publiés, voire republiés, ils ne prennent pas de rides et le lecteur se plaît à les découvrir dans l'ordre qui lui convient, ou lui tombe sous la main. Car son style est intemporel bien que très actuel, ses histoires variées et prenantes. Son écriture fluide et son art de conter font qu'on ne quitte pas d'une ligne ses livres qui se lisent d'une traite. Les personnages sont marquants et on les suit comme leur ombre.

Dans la baignoire de sang, on y rencontre sans vie Julie, une jeune journaliste téméraire. Si l'enquête policière sera menée de main de maître, avec subtilité et intelligence, par Gloria et Rachid, l'air de rien Béatrice Hammer puise au fond de la baignoire pour aborder des sujets comme l'injustice sociale, les abus et les illégalités des grandes firmes pharmaceutiques, les dégringolades de la vie, l'absence des pères, les trahisons, les solidarités aussi, imprévisibles et bienfaisantes… Et bien sûr l'amour et le désamour car Béatrice Hammer se plaît comme toujours à en décrire toutes les facettes. Les personnages ont tous quelque chose de fragile, d'inaccompli, leur humanité les rend attachants et on les quitte à regret. Mina particulièrement.

Une baignoire de sang est un roman policier prenant et intéressant qui ouvre sur des problèmes sociétaux. Un roman qui pourrait devenir scénario et plaire à ceux qui préfèrent le grand écran aux images suggérées par la lecture. Béatrice Hammer l'envisage-t-elle ?

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Quel drôle de métier j'ai choisi, se disait Gloria Basteret tout en montant rapidement les quatre étages qui la séparaient de son prochain cadavre. Ne débouler dans la vie des gens que quand ils sont morts. Rencontrer leurs parents, leurs amis, apprendre à les connaître, reconstituer leur vie, s'attacher à leurs petits défauts, tout ça pour rien, à part une obscure idée de la justice qui est si rarement juste.
Le temps passant, c'était le genre de pensées qui envahissaient de plus en plus l'esprit de la jeune femme.
Gloria avait choisi son métier à dix ans, l'été où elle avait découvert, dans la bibliothèque de sa grand-mère, Hercule Poirot, Miss Marple et le commissaire Maigret. Pendant longtemps, elle s'était sentie portée par la vocation précoce que ces livres avaient suscitée en elle. Mais maintenant, de plus en plus souvent, la foi semblait l'avoir abandonnée.
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"Peu importe la nature de la poule qui sort de l'oeuf" aurait souri Arici. "Son plumage nous permet de différencier à coup sûr la femme célibataire de la mère de famille"
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"Plus personne n'hésite à envoyer un mail à quarante personnes qui n'en ont que faire. On n'aurait pas envoyé quarante lettres avec la même désinvolture."
...
"Moi j'ai rien dit mais je l'ai regardée avec mon air numéro deux, celui que je ne sors jamais, qui est mon air gentil. Enfin, plutôt, mon air content."
...
"J'ai pas parlé avec Momo. Je l'ai juste écouté. Me parler de la vie qu'il avait eue avant, quand il était quelqu'un.
Et dans ma façon d'écouter, Momo a réussi à me connaître.
Je sens de l'eau salé qui coule, je l'essuie vite, en plus avec ce froid, ça va me faire gercer."
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Il y en a qui ont quelque chose laissé par leur maman. Un mot, une image, un bijou. Moi je n’ai rien. C’est parce que je suis pas gentille. Ma mère, elle l’a senti, elle a rien eu envie de me laisser. Pourquoi laisser quelque chose à quelqu'un de méchant ? Quelqu'un qui est méchant on le laisse tout seul dans le noir, et on lui parle pas (...) J’étais méchante mais j’étais un bébé. Je savais pas parler, je savais que crier. Peut-être que j’avais mal, peut-être que je criais pour ça. Peut-être que j’étais pas méchante ?
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Quelle idée d’aller fouiller dans la merde ! Ma mère lui avait dit, ce type est un minable, qu’est-ce qu’elle imaginait ? Que ma mère se trompait, que c’était un type bien, que s’il avait rien fait pour elle depuis toutes ces années, c’était pas de sa faute ? 
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