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EAN : 9782021046953
192 pages
Seuil (01/03/2012)
3.8/5   67 notes
Résumé :
D’un recueil à l’autre, Bernard Quiriny met en scène l’extraordinaire Pierre Gould, dandy bibliomane et provocateur par qui l’impossible devient possible.

Cette fois- ci, Gould nous fait pénétrer dans sa bibliothèque. Une véritable caverne aux trésors remplies d’auteurs bizarres, de raretés improbables et de chefs-d’œuvre paradoxaux, classés par thèmes : des livres qui s’oublient irrésistiblement en cours de lecture, des livres qui en cachent d’autre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Merveilleux !
Gould est un ami de l'auteur, collectionneur de livres étranges, il possède dans sa bibliothèque quelques sections de livres improbables aux surprenantes particularités : littérature de l'ennui, livres gigognes, livres reniés par leurs auteurs, livres à lire en tenue correcte, livres de cuisine avec des plats irréalisables, livres piles qui fournissent de l'énergie et encore d'autres bizarreries littéraires. Les visites dans sa bibliothèque alternent avec des visites touristiques dans des villes assez spéciales, et des récits fantastiques, entre la science fiction et le merveilleux. Il y évoque des thèmes hétéroclites : les résurrections en masse, la liberté de s'appeler comme on veut, l'échange des corps pendant l'amour, la jonction problématique de réalités parallèles, l'expansion inexpliquée de la surface du globe et la découverte d'un élixir de Jouvence.
C'est une suite de petites rubriques réparties en trois catégories, l'alternance de ces récits forme un tout, plus proche du roman que du recueil de nouvelles par son rythme régulier, le retour des différents genres en alternance. Toutes ces petits histoires vantent le plaisir de lire, le plaisir des choses sans importances, les plaisirs de l'imagination, c'est un fantastique à la manière de José-Luis Borgès ou Julio Cortazar, et de quelques autres écrivains rêveurs que j'adore, je pense en particulier au trop méconnu Peter Bichsel.
Un livre pour les amoureux… des livres.
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Un autre recueil de nouvelles débordant de l'humour surréaliste qui caractérise les belges et qui confirme tout le bien que j'avais déjà écrit de Bernard Quiriny. Je vous le recommande très chaudement !

Par hasard, j'écris ce commentaire le jour même où Bernard Quiriny fête ses 42 ans, un nombre qui réveillera de bons souvenirs chez les lecteurs du "Guide du routard galactique" de Douglas Adams. Assurément, il mériterait un bien meilleur cadeau que les modestes éloges que je vais lui offrir ici et qui s'ajoutent à ceux que j'ai déjà eu l'occasion d'écrire ici. Car des éloges, il en mérite, tout comme nombre de nos auteurs belges. Il en mérite pour son imagination extrêmement fertile qui parvient à nous donner une vision décalée de notre quotidien. "Une collection très particulière" a d'ailleurs été honorée du Grand prix de l'imaginaire en 2013 (meilleure nouvelle francophone), un prix connu sous ce nom depuis 1992 mais créé en 1974 par Jean-Pierre Fontana comme "Grand prix de la science-fiction française".

Et justement, je m'étais dit qu'il y avait dans ces nouvelles de Bernard Quiriny un petit parfum de science-fiction, même si je reconnais n'avoir jamais bien réfléchi au périmètre exact de ce genre. Et je ne sais pas non plus si "nouvelle" est le bon mot pour qualifier les textes de ce recueil-ci.

Ce sont des textes courts, mais ils ne racontent pas d'histoires. 25 de ces 27 textes sont répartis en trois séries qui se chevauchent: "Une collection très particulière", "Dix villes" et "Notre époque".

Chaque chapitre d' "Une collection très particulière" est consacré à une section de la bibliothèque de Gould, prétendu ami du narrateur. Par exemple, je citerai "Les évaporés", la section dont le contenu des livres s'évapore, peu à peu, imperceptiblement, pour améliorer le texte en éliminant des mots inutiles. Vous percevez le petit parfum de science-fiction ? Et l'imagination de l'auteur qui, partant d'un conseil de base que l'on prodigue tous les jours aux auteurs, nous embarque dans un délire où les livres s'expurgeraient par eux-mêmes.

Les autres nouvelles suivent le même schéma. Mais ne croyez pas que je m'en serais lassé: à chaque fois, je me suis laissé agréablement surprendre, un peu comme on se laisse surprendre par chaque tour d'un bon prestidigitateur, en se demandant "où il va chercher tout ça".

"Notre époque" part de faits de société. Je citerai par exemple "D'outre-tombe", dans laquelle l'auteur imagine une époque où les morts ressuscitent, peu après leur décès. Il s'agit bien de résurrection et pas de réincarnation. Bernard Quiriny est professeur de droit, je me suis donc amusé de le voir se poser la question de savoir comment on devrait juger l'auteur d'un meurtre dont la victime ressusciterait pendant le procès ! Et je vous laisse découvrir les autres questions que poserait la résurrection. de même que je vous laisse découvrir, dans "La grande renommée", comment l'auteur traite la possibilité que l'on aurait de changer aussi souvent que l'envie nous en prendrait.

Les textes de "Dix villes" sont tout aussi plaisantes, tout aussi drôles et surréalistes, mais je n'en parlerai pas pour ne pas risquer de vous saoûler de mon enthousiasme (si ce n'est déjà fait).

Comme d'autres auteurs belges, Bernard Quiriny a quitté la Belgique, appelé à occuper un poste de professeur à l'université de Bordeau, une région qui ne manquent pas de bons produits pour agrémenter une fête d'anniversaire. Pour me consoler de la tristesse de voir nos excellents auteurs s'exiler, je me plais à croire qu'ils partent plutôt infiltrer des terres étrangères. Par les temps qui courent, je préfère ne pas les comparer à des colonisateurs civilisateurs...

Bref, c'est bon, c'est du belge, lisez !
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" " LA FOLIE LITTERAIRE SOUS TOUTES SES FORMES " "
Dans ces nouvelles là, Bernard Quiriny est à son sommet, déroulant son raisonnement jusqu'au délire tout en gardant un ton sérieux et précis.

" La lecture de ce livre risque de vous devenir indispensable. Mais attention, juste un petit conseil à tous ceux qui aiment lire une petite nouvelle avant de s'endormir : ne lisez pas ce recueil! Vous serez immanquablement victime d'insomnies dues à une trop forte stimulation de votre cerveau, ces petites nouvelles ont le don de vous poursuivre, de vous titiller les méninges et même de vous rendre (pour certains) fous de jalousie devant autant d'inventivité."
Pierre Darracq
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Si Escher avait écrit des nouvelles, peut-être aurait-il signé Bernard Quiriny. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'artiste néerlandais est invoqué dans un de ces textes. de la nouvelle, Quiriny a conservé l'art de la chute. Mais le titre en définit bien mieux le genre : il s'agit d'une collection, d'un cabinet de curiosités qui rassemble dix descriptions de villes imaginaires, neuf collections de livres insolites, six bizarreries de notre époque. Dans la plupart apparaissent le personnage de Pierre Gould, récurrent chez l'auteur, et qui évoque un peu l'Adrien Salvat de Frédérick Tristan : un érudit malicieux, qui débusque la rareté et connaît la clé de toutes les énigmes, qu'il raconte comme s'il s'agissait des choses les plus naturelles qui soient.
L'art de Quiriny consiste à partir de situations quotidiennes, de rêves caressés par chacun d'entre nous, de réactions banales… Qui ne s'est étonné d'un nom de rue rappelant la mémoire d'un parfait inconnu ? La petite ville d'Albicia a poussé le paradoxe à son comble en donnant à toutes les rues le nom de Ricardo Mancian… Qui n'a eu envie d'écrire un chef-d'oeuvre ? Voici une machine à écrire programmée pour les rédiger à votre place. Comment un écrivain peut-il faire jouer le droit de repentir sur son oeuvre ? Un auteur monomaniaque y consacre toute sa vie. Les pratiques échangistes et l'amour fusionnel sont à la mode : Quiriny n'a qu'à réunir les deux thèmes pour entrer dans le fantastique. le vieillissement semble rendre les distances plus longues : pourquoi ne le seraient-elles pas ? Et si le geste que nous faisons chaque matin, de tâtonner pour atteindre le réveil, était lui aussi dû à un recul nocturne de la table de nuit ? Un peu partout nous constatons la désertification des centres villes et l'expansion des banlieues : l'auteur les prend au pied de la lettre et décrit une ville qui s'étend comme un désert, reculant de plus en plus les frontières de ses banlieues jusqu'à, peut-être envahir le monde.
Beaucoup de nouvellistes s'arrêteraient là. Un détail de notre vie quotidienne finement observé et intelligemment transposé. Bernard Quiriny pousse la situation jusqu'à l'absurde, en déduit toutes les conséquences logiques, mais invraisemblables, flirtant à l'occasion avec l'impossible. Changer son nom est devenu une banalité, mais que se passerait-il si l'on pouvait en changer tous les jours ? Les quiproquos plaisants se multiplient. Mais les règles habituelles continuent de fonctionner : les politiciens commandent des sondages, le droit de changer de nom est ressenti comme une liberté à défendre, mais peu pratique. Si les gens y renoncent, la publicité en fera une mode… Ce décalage entre des réactions ordinaires et les conséquences absurdes qu'elles déclenchent nourrissent l'humour pince-sans-rire du récit. Nous nous sentons visés de réagir au quotidien comme ces personnages dans l'absurde. Et puis, soudain, tout s'emballe, le narrateur se prend les pieds dans son délire, se laisse aller à des passages jubilatoires d'un humour décapant : « On peut s'appeler Nixon le jour et Brejnev la nuit, Swann au matin et Vinteuil à midi, Charlus au goûter puis Guermantes au dîner. » Les meilleures de ces nouvelles lâchent la bride à l'imagination tout en conservant une stricte logique des épisodes : les conséquences d'un changement de personnalité au cours des rapports sexuels constituent en ce sens un petit chef-d'oeuvre d'humour et de vérité psychologique.
Quelques obsessions traversent ces nouvelles, des thèmes se répondent comme des leitmotive discrets. La tentation du néant, par exemple : comment ne pas rapprocher les livres qui se « désécrivent » de la ville dont le centre désertique gagne peu à peu l'ensemble du monde ? Ce processus délétère réapparaît dans plusieurs textes : mais n'est-ce pas le propre de la vie, et de notre rapport au monde ? Comment ne pas nous reconnaître dans les habitants d'Oromé, qui regardent sans s'émouvoir leur ville s'effondrer maison par maison ? « Ils se plantent là et assistent passivement au désastre, sans rien faire. » Mais nous, que faisons-nous devant l'effritement du monde ? La question bien sûr n'est pas posée : Bernard Quiriny fait confiance au lecteur ; c'est le propre des grands écrivains.
Beaucoup de ces nouvelles touchent d'ailleurs à l'écriture, à l'espoir du chef-d'oeuvre et à l'angoisse de la médiocrité — dès qu'un critère certain de qualité est décelé par Pierre Gould, il ne s'applique pas aux romans du narrateur. Cela peut sembler nombriliste, mais avec beaucoup de modestie et de bon sens. Faut-il voir un regret personnel dans le personnage de Guérard, qui cherche anxieusement à détruire une oeuvre de jeunesse ? Sans doute pas, mais de son impossibilité à y parvenir naît une remarque très juste : « Sûrement, il aurait cessé d'être écrivain s'il n'y avait pas eu dans sa chaussure un caillou pour le faire boiter. » le caillou de Bernard Quiriny est peut-être cette obsession du néant : il a l'élégance de l'habiller d'un ironie malicieuse qui nous touche insidieusement.
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Comment qualifier le dernier recueil de nouvelles de Bernard Quiriny, Une collection très particulière ? Génial ? Absurde ? Absurdement génial ? Débridé, en tous cas, d'une imagination sans limites, en hommage à une discipline majeure : la littérature. Son personnage favori, aussi dandy que bibliomane, Pierre Gould, est notre guide dans cet opus : il est là pour nous présenter sa collection de livres, très particulière, en effet. Il y a les livres oubliés par leurs auteurs au fur et à mesure qu'ils les écrivent, ceux qu'on ne peut déchiffrer qu'en étant habillé de façon impeccable, les bouquins qui ont continué à s'écrire après la disparition de leurs géniteurs. On en passe et des plus cocasses. Faisant preuve d'une (fausse) érudition sans faille, Quiriny nous entraîne dans un délire très sérieux. C'est irrésistible. Outre ces collections, d'autres séries viennent compléter notre lecture. Ainsi, le portrait de dix villes, toutes imaginaires, et dont chacune possède une spécificité étonnante. Enfin, Quiriny se penche sur notre époque, ou plutôt son proche avenir, à travers quelques fables sociales à valeur de satire. Inutile d'en conseiller une plutôt qu'une autre, elles suivent, en une belle unité, une implacable progression à partir d'un point de départ loufoque mais somme toute envisageable, dans un univers légèrement décalé du notre, à peine voilé d'un halo fantastique. Aymé, Borges, Calvino sont quelques uns des maîtres dont s'inspire le nouvelliste belge surdoué (34 ans). Son livre est une friandise qui craque sous la dent, une fantaisie qui fait se tordre de rire et réfléchir, aussi, mais si, mais si. Délectable et surprenant d'invention de bout en bout. Vivement d'autres bonnes nouvelles ...
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critiques presse (8)
Bibliobs
31 mai 2012
On dirait du Marcel Aymé, mais rédigé dans une prose parfaitement méthodique. Le monde selon Quiriny, au fond, n'est pas beaucoup plus absurde que le nôtre. Il est en tout cas largement aussi drôle.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesEchos
02 mai 2012
Drôle, pétillante comme un diabolo menthe en été, cette « Collection » se veut aussi un hommage à la littérature.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
06 avril 2012
L'humour du recueil, lui, tiendrait plutôt du tsunami. Inventif et roublard, son auteur déverse au fil des pages des flots d'ironie et de joyeuse fantaisie.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Liberation
02 avril 2012
Ce recueil-ci, aussi fantaisiste, ludique, imaginatif et rigoureux que les précédents, se développe à partir de trois axes, deux textes du même genre ne se succédant jamais.
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
28 mars 2012
Des nouvelles qui se déplient, se déploient et nous bluffent avec une telle aisance qu'on les croirait écrites depuis toujours.
Lire la critique sur le site : Telerama
LaLibreBelgique
20 mars 2012
D’une étonnante fausse érudition, le brillant écrivain belge mène des raisonnements excentriques proches de l’absurde mais sans jamais l’atteindre. "Une collection très particulière" recèle, elle aussi, un secret : un hommage à la littérature.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
20 mars 2012
Collection très particulière, on découvre une machine à écrire des chefs-d'oeuvre, des livres gigognes, une curieuse forme d'échangisme corporel...
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeSoir
05 mars 2012
Bernard Quiriny mène ces descriptions avec un irrésistible mélange de sérieux et d'humour.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
.....Fasciné, je suis frappé par une idée.
-- N'est-on pas proche alors de ce que je disais tout à l'heure : des écrivains qui, pour ne rien écrire de trop, n'écriraient rien du tout ?
-- Certes. A cela près qu'ici, ce ne sont pas les auteurs qui pratiquent le nihilisme, mais les romans.
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La vie jadis nous semblant absurde; nous pensions que sans la mort elle le serait moins. En fait, c'est le contraire: on découvre que la vie est encore plus absurde sans la mort, et on se prend à regretter le bon vieux temps où mourir était obligatoire, facile et irréversible - le bon vieux temps en somme où mourir était rassurant.
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Dans le monde entier surgissent de soi-disant historiens qui, issus de réalités lointaines, soutiennent que l'Amérique a été découverte par un marin portugais vers 1544, que Marie-Antoinette est morte de vieillesse en 1840 et que le Titanic a traversé cent dix fois l'Atlantique avant d'être converti en transport de troupes au début de la guerre.
Que répondre, sinon qu'ils ont raison de leur point de vue et tort du nôtre ?
Au bout de quelque temps, ces hurluberlus, fusionnent avec leurs doubles indigènes et donnent naissance à des êtres munis de deux savoirs incompatibles.
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- Au début, j'ai voulu les enterrer. Je me suis renseigné sur les prix des concessions funéraires. Et puis je me suis dit que ces livres eux-mêmes étaient finalement des tombes tout à fait acceptables. Finir dans un livre, c'est une belle mort, non ?
Il sourit puis lève les sourcils, l'air méfiant.
- Mais je les surveille tout de même. Je ne sais pas pourquoi, j'ai le pressentiment qu'ils vont me jouer un sale tour. parfois, je rêve qu'ils régurgitent leurs auteurs. Trois cadavres sur le plancher ! Je ne suis pas sûr que les gendarmes croiraient à mon histoire.
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Depuis que j'ai lu Matin frais, je ne lis plus rien sans me demander si l'auteur n'a pas caché des sous_livres dans son livre, s'il ne s'y trouve pas des caves et des souterrains, si je ne devrais pas creuser davantage. A l'affût des sous-textes, je ne lis plus : je scrute, je fouille recto-verso, en maudissant Hercule qui m'empêche de lire simplement une histoire.
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Vidéo de Bernard Quiriny
En une fable contemporaine irrésistible de brio littéraire et philosophique, l'écrivain Bernard Quiriny raconte la pensée libérale, ses fondements, ses développements, son histoire, à travers les débats d'un club imaginaire dont on rêverait de pousser les portes.
Ils aiment la liberté, la propriété privée, l'égalité des droits. Ils se méfient de l'État, du pouvoir, des impôts. Ils détestent qu'on leur dise quoi penser ou comment mener leur vie. Ils ne sont pas d'accord sur tout mais se retrouvent sur l'essentiel. Constant, Stuart Mill, Smith, Say, Tocqueville, Sieyès ou Hayek : ce sont les libéraux, ces penseurs parfois présentés comme des épouvantails, sans qu'on prenne toujours la peine de les lire.
Avec style et humour, Bernard Quiriny explore les oeuvres des grands auteurs et montre comment les débats d'hier continuent d'influencer ceux d'aujourd'hui. Un panorama complet, accessible à tous. Une grande fresque qui se déploie avec élégance. Un éloge de cette denrée fragile et précieuse, la liberté.
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