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EAN : 9782259260060
416 pages
Plon (26/04/2018)
3.27/5   11 notes
Résumé :
La première trace écrite de la famille Colonna remonte à l'an 816. 1200 ans de solitude raconte cette famille, sur la très longue distance, et à travers elle, l'histoire de toute la Corse. Un nouveau Terre Humaine consacrée à une des régions françaises qui possède la plus forte identité.
Du temps des mythes au IXe siècle aux Compagnons de la Libération, en passant par les chevaliers médiévaux, les révolutionnaires, les corsaires et les aventuriers dans les co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Robert Colonna d'Istria raconte l'histoire de la Corse à travers celle de sa famille, des origines obscures du nom de famille (dont l'usage est arrivé tardivement sur l'île) aux différents membres qui ont servi, ou combattu, les puissances en place à l'époque.

Contrairement à un autre de ses livres, Histoires de la Corse, des origines à nos jours, qui prenait le parti inverse, à savoir parler des grandes puissances qui venaient croiser le fer sur l'île de Beauté, celui-ci m'a un peu moins passionné. En n'ayant aucun lien avec cette famille, l'accumulation de noms, de dates et de fonctions somme toute secondaires finissent rapidement par lasser.

Cette approche permet pourtant d'offrir une plus large place aux coutumes et traditions locales, qui ne manquent pas d'intérêt. J'ai fini par feuilleter rapidement le reste du livre à leur recherche, en me concentrant sur les passages qui semblaient contenir peu de noms et de dates.
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Une famille de qui remonte au 9ème siècle, cela vaut bien le détour. cet ouvrage n'est ni un essai généalogique, ni une étude sociologique ou historique, encore moins un simple roman, il est tout cela à la fois. l'introduction met l'eau à la bouche. L'Histoire ou plutôt les histoires qui sédimentent une famille au fil des siècles tiennent plus de la légende, du mythe, du conte, aucune véracité, simplement un travail de contextualisation. L'ouvrage en est ici intéressant. L'auteur tente d'en tirer une explication de ce qu'est la mentalité corse. Sur cette île tiraillée, entre Italie, France et Espagne, envahie, le lien y est primordial. A l'image d'une famille.
Quelques longueurs à mi-parcours, lorsque justement L Histoire prend le pas sur la Légende. La tentation d'une liste des anciens illustres viennent gâcher l'envergure initial de ce livre.
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Un éclaircissement très inintéressant sur l'histoire des influences extérieures à la Corse, et sur le rôle de la structure familiale actuellement en pleine déliquescence.
Dommage que la finesse de l'écriture de l'auteur ne parvienne plus à faire oublier les fréquentes et interminables listes de membres d'une famille qui n'a absolument aucun intérêt pour celui qui n'en fait pas partie.
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Bel ouvrage de Robert Colonna d'Istria. On en apprend beaucoup sur l'histoire de la Corse et le tempérament des insulaires. Meri.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Après quelques siècles de présence, [les Génois] ont laissé une image déplorable, qui dure encore : Gênes, entend-on, n'a rien fait en Corse, et n'a envoyé dans l'île que des fonctionnaires incompétents et rapaces... « Qui sont nos ennemis ? faisait-on apprendre aux enfants. — Peste, fame, guerre et Ghjenovesi ("la peste, la famine, la guerre et les Génois")... » Ou bien, si le coucou se faisait entendre avec quelque retard, un dicton rappelait que "u cucu vene u 7 d'aprile. Si un'e vinutu, o e malatu, o e mortu, o si li so furatu i Ghjenovesi" (« le coucou arrive le 7 avril. S'il n'est pas là ce jour-là, il est malade, ou mort. Ou bien les Génois l'ont piqué. ») Puisqu'ils raflaient tout, pourquoi n'auraient-ils pas embarqué ce volatile ponctuel, et avec lui le printemps qu'il annonce ? Dans l'ordre de la détestation, seuls les « Sarrasins », violents et incendiaires, ont fait pire.
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La souplesse d'échine des gens confrontés à l'Histoire inspire ensuite des réflexions sur la versatilité et la duplicité corse. Dans ses mémoires, Gio Lorenzo de Petriconi, officier de Pascal Paoli, rapporte que, à la veille de la bataille de Ponte-Novo, il suggéra à son chef, pour battre les Français, d'attaquer de nuit. « Mauvaise idée, rétorqua Paoli, je connais les Corses : en plein jour, sous le regard des amis et des parents, soucieux de paraître, ils peuvent faire des merveilles de bravoure, la nuit, quand personne ne les voit, on peut craindre le pire ... »
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Videos de Robert Colonna d'Istria (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert Colonna d'Istria
« Cette réalité géographique, une terre entourée d'eau, avait toujours fasciné J. Depuis qu'elle l'aimait, elle se demandait pourquoi. Et depuis qu'elle avait choisi d'y bâtir une maison, elle se posait la même question : pourquoi une île ? » Robert Colonna d'Istria, **La Maison**
Plus d'informations sur le livre de Robert Colonna d'Istria, **La Maison** : https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/la-maison
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