Lu dans le cadre de mes études universitaires, dans un corpus sur le roman édenique. Hé bien j'ai été agréablement surprise, c'est celui du corpus que j'ai préféré.
Un peu déstabilisée au premier abord par ce début rapide, et quelque peu dérangée par l'obsession de Philippe pour le corps de la femme, cela passe une fois rentré dans le vif de ce court roman.
Suzy est une je
une femme admirable, enfin de mon point de vue et même si je n'ai pas la même manière de penser qu'elle, je trouve ses valeurs intéressantes. Vivre sans honte, juste en parfaite osmose avec la nature, ne pas avoir honte de son corps, se sentir libre. Elle m'a réellement faite penser à Ève. Et j'ai particulièrement aimé l'effet qu'elle a eu sur Philippe, le sortant de ses anciennes habitudes. de plus, son côté masculin était bien exploité, ça concordait avec sa manière d'être, juste être à l'aise dans ses vêtements et sa vie.
Les descriptions de la nature sont splendides et celle-ci est sans doute effectivement trop belle pour être réelle, on s'approche plus de l'Éden à mon sens.
Nous ne connaissons le comte, mari de Suzy, qu'à travers celle-ci et Philippe. Finalement on ne rencontre essentiellement que ce duo de personnages. Donc la fin bascule un peu tout, chamboule le quotidien de Philippe, mais cela se sentait, que la liberté devait primer.
En somme, un chouette roman qui se laisse lire. Même si la version livre m'a manqué car j'ai dû le lire en impression A4.