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Jean-Marc Rivière (Traducteur)
EAN : 9782265088443
288 pages
Fleuve Editions (08/04/2010)
3.65/5   50 notes
Résumé :


Giacomo rencontre la fille du tramway un matin d'hiver, alors qu'il se rend dans sa petite imprimerie. Pendant deux mois, il la croise tous les jours sur cette même ligne. Il ne lui parle pas, non, il n'ose pas. Il se contente de l'observer discrètement.
Un matin, elle prend les devants et lui propose d'aller boire un café. Giacomo exulte, mais cette euphorie est de courte durée car la jeune femme lui annonce qu'elle part s'installer à New Yor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Il est des livres qu'on croise un peu par hasard au détour d'un rayon et qui nous attirent soit par leur titre, soit par leur couverture. Ce roman fait partie de ces découvertes. Parfois elles sont bonnes, d'autres fois non, dans ce cas précis, tout avait bien commencé mais ne s'est pas terminé comme je l'aurais souhaité. Pourtant, je vous le dis, il avait tout pour plaire…

Tout d'abord, ce qui m'a beaucoup plu, c'est que ce livre est écrit par un homme avec un personnage masculin au coeur de l'intrigue. Les romances sont tellement souvent décrites du point de vue de la femme, qu'amener un peu de nouveauté ne fait vraiment pas de mal. Cet aspect m'a enchanté surtout que Giacomo est un personnage attachant avec ses doutes et ses incertitudes. Finalement, il nous permet de voir que les questions et le manque de confiance en soi est valable pour les deux sexes, ce qui est rassurant en soi.

Son histoire avec Michela est adorable et fait rêver. Une rencontre dans le tramway, une attirance mutuelle, une envie de découvrir l'autre tout en ayant peur des conséquences, puis finalement la barrière qui tombe, le pas est franchi, mais la séparation se profile. Alors même qu'ils décident enfin de se parler et ne plus s'enfermer dans leur fantasme, Michela lui apprend qu'elle va partir s'installer à New York. Cette séparation sonnera le début d'un jeu à durée limitée auxquels ils vont participer et qui décidera de leur sort puisqu'après neuf jours tout s'arrêtera!

Franchement, il y a de quoi rêver non? Eh bien… pas vraiment…

Je n'ai pas été emportée comme je l'espérais et les petits papillons ont à peine gigoté une ou deux fois dans mon ventre, mais sans jamais prendre leur envole. Cela n'est pas dû aux personnages qui sont très attachants, mais bien au récit et à la façon dont il nous est servi. Il n'est pas envoûtant et peu prenant. Les passages entre les différentes scènes sont lents et ennuyeux, ce qui gâche à chaque fois notre plaisir et coupe le récit.

Pourtant il y avait de belles perles surtout lors des échanges entre Michela et Giacomo qui sont prenants, ou lorsqu'il discute avec sa meilleure amie qui fait partie de ces proches que l'on compte sur les doigts d'une main. Ces moments tout doux font que j'ai eu envie d'aller jusqu'au bout et de poursuivre ma lecture, mais ne suffisent pas pour que j'adhère vraiment à cette romance. Même la fin qui réhausse vraiment le reste, n'a pas réussit à modifier réellement mon ressenti.

En bref, une romance qui a tout pour plaire mais qui n'a pas su me convaincre et dont je ressors très mitigée. Un livre dont je suis clairement passée à côté malgré des personnages attachants et l'originalité du point de vue masculin.

Toutefois, je ne déconseille pas ce livre, puisqu'il a été un coup de coeur chez beaucoup de lectrices. le mieux est donc que vous vous fassiez votre propre avis :)
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« le dimanche, on lit au lit »

Parfois, dans la vie (en l'occurrence, dans la boîte aux lettres), on a de jolies surprises. J'ai donc découvert ma surprise un matin de la semaine dernière : Une journée de plus, de Fabio Volo. Auteur et titre inconnus pour moi, je l'avoue. Un livre que je n'aurais sans doute pas lu si je ne l'avais reçu, je l'avoue, ignorant tout de son auteur. Mais un résumé qui m'a illico mis l'eau à la bouche.

« Giacomo rencontre la fille du tramway un matin d'hiver, alors qu'il se rend dans sa petite imprimerie. Pendant deux mois, il la croise tous les jours sur cette même ligne. Il ne lui parle pas, non, il n'ose pas. Il se contente de l'observer discrètement.
Un matin, elle prend les devants et lui propose d'aller boire un café. Giacomo exulte, mais cette euphorie est de courte durée car la jeune femme lui annonce qu'elle part s'installer à New York. Ils viennent d'effectuer leur dernier voyage ensemble. Et son départ ne tarde pas à laisser un grand vide dans l'existence de Giacomo. N'y tenant plus, il décide de la rejoindre. Michela est sous le charme et pour que la magie continue d'opérer, elle lui propose un petit jeu, des fiançailles « à durée déterminée ». Neuf jours, le temps du séjour de Giacomo, pendant lesquels ils seront libres de s'aimer et de donner cours à toutes leurs envies sans peur de l'engagement. le soir du neuvième jour, ils se sépareront... »

Une journée de plus n'est pas qu'une histoire d'amour. C'est aussi l'occasion de plonger dans la tête d'un mec. Un mec qui nous livre, brut de décoffrage, ce qu'il pense des femmes, celle qui l'a mis au monde, celles qui ont traversé son existence, et puis, celle qui chamboule son coeur chaque jour dans le tramway. Celle qui va partager neuf jours de son existence. Neuf petites journées.

Dans ce livre, j'ai découvert les pensées secrètes d'un homme.

J'ai découvert que je ne suis pas la seule à ne pas savoir siffler. A n'avoir jamais su siffler. Parfois, ça me désole de ne pas savoir siffler.

J'ai découvert qu'un sex toy s'appelle, à Madrid, un « consolador »... et j'adore.

J'ai découvert que nos héros écoutaient « Cheek to cheek » (heaven, I'm in heaven...), titre que j'aurais zappé il y a une semaine encore (passque je pensais que la chanson s'appelait heaven), mais qui m'a fait, là, sur le coup, sourire, vu ma recherche faite récemment sur ce titre, titre qui restera donc, pour moi, à jamais, celui de « Une journée de plus ». Si ça, c'est pas le destin...

Et puis j'ai découvert la valeur des secrets, le poids des secrets.

J'ai découvert la valeur du sac magique, aussi. (Ces deux sujets m'ont inspiré des billets, si ça, c'est pas du bonheur).

Et j'ai découvert que la vie pouvait être magique parfois.

Alors, moi, je le dis et le redis : oui, parfois, dans la vie (en l'occurrence, dans la boîte aux lettres), on a de jolies surprises.
Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..
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Giacomo prend le tramway chaque matin et comme à chaque fois, elle est là et il cesse de respirer... Il ne sait même plus s'il prend le tramway pour aller travailler ou juste pour l'apercevoir afin qu'elle illumine, un peu, sa journée...

Il se contente de l'observer, à la dérobée, à fuir son regard quand elle lui fait face... il n'ose même pas l'aborder.

Pourtant Giacomo est un homme à femmes, un vrai... un italien charmeur qui parle beaucoup avec les mains et caresse du regard.. qui, habituellement, d'une seule parole emballe la plus jolie, la plus convoitée, sans aucune difficulté.

Et si pour une fois, les règles du jeu changeaient ?

Michela fera ce premier pas qu'il n'ose pas franchir, elle en fera même plus en lui offrant son plus beau voyage, une porte ouverte sur tout ce qu'il n'a jamais osé entreprendre, elle lui apprendra l'amour mais seulement durant neuf jours...

Jusqu'où sera capable d'aller Giacomo pour passer rien qu'une journée de plus avec celle qui lui aura appris à respirer ?

.../...

En fin de compte, c'est un livre qui donne envie de goûter aux plaisirs de la vie... le sexe, les pâtes à l'italienne, les balades romantiques, les bains à deux, les croissants, le shopping à New York, l'amour et le vin...

Il y a un réel besoin de vivre et d'aimer qui se dégage de chaque page !

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"Chaque fois que j'ai vu une fille qui me plaisait, j'ai essayé de faire sa connaissance, mais surtout de coucher avec elle. Il y en a très peu qui m'ont plu et que j'ai laissées tranquilles. Pourquoi aurais-je dû le faire? (ben tiens, oui, pourquoi?)

La fille du tramway était l'une d'elles. Je l'ai toujours préservée de moi. Pas volontairement, non. Ça s'est juste passé comme ça."



Deux mois durant, dans ce tramway, Giacomo et Michela échangent des regards, et lorsqu'enfin ils prennent un café ensemble, Giacomo apprend que Michela s'installer part à New York . (zut alors)



Giacomo qui se déclare "monogame sur le plan émotionnel, et moins sur le plan physique" (au moins il n'est pas hypocrite), finit par se décider à rejoindre Michela, et celle-ci lui propose des fiançailles à durée déterminée: au bout de neuf jours, on se sépare.



Vont-ils quand même se retrouver un jour? Michela sera-t-elle au rendez-vous fixé à Paris plusieurs mois après? (réponse : oui, bien sûr, c'est une histoire d'amour qui se termine bien, vous en doutiez?)



Cette plongée dans la tête d'un mec trentenaire, décontracté, macho, parfois immature et naïf, aurait dû me donner des boutons, surtout que le style n'a rien de transcendant, mais curieusement je voulais arriver au bout (et il me fallait une lecture vraiment détente car je lisais en parallèle un pavé dickensien en VO). Giacomo raconte son enfance, ses amours, ses liens avec sa grand mère (c'est trop mignon) et surtout avec son amie Sylvia. Aah Sylvia, voilà un personnage intéressant. Beaucoup de conversations, ça coule bien, même si parfois c'est un peu longuet quand même. Des détails et des anecdotes marrants et bien vus. Mais d'autres dont on aurait pu se passer, oui... le coup du préservatif dans le congélateur, vous connaissiez? Pour ceux que ça intéresse, le roman contient aussi la narration de chouettes balades dans Manhattan et des adresses de restaurants...



Finalement il ne se passe pas grand chose, certains détails un peu bébêtes finissent par devenir attendrissants, et à la fin le gros malin n'avait rien deviné! Craquant je vous dis!



Un doute m'assaille désormais : aurais-je lu à l'insu de mon plein gré le pendant italien de Marc Lévy? Aurais-je succombé au redoutable charme italien? (C'est toujours mieux ailleurs).
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Un homme,une femme,des regards échangés dans le tramway du matin,une attraction évidente,une première et unique rencontre autour d'un café,un éloignement géographique:la belle a obtenu sa mutation pour l'étranger et part le lendemain.
Qu'adviendra-t-il de ces deux-là ?
Jusqu'ici, Giacomo ne s'est jamais posé trop de questions,prenant les évènements tels qu'ils se présentaient et demeurant à la surface des choses. Il cultivait la volonté de rester impassible,froid et lucide.
"Le problème n'est pas tant ce que tu attends mais QUI tu attends.
Le hasard offre l'occasion d'un choix et c'est à lui,Giacomo, de décider de se fier à son instinct et d'ouvrir la porte qui se présente devant lui.

Dans ce roman,les figures féminines sont prépondérantes:la mère ,la grand-mère, l'amie de coeur à laquelle on doit de belles réflexions emplies de sagesse.
Et,bien sûr,Michela ,qui mène le bal.
Le narrateur développe ses sentiments du point de vue masculin. Au début,je n'étais ni convaincue,ni intéressée,puis au fil des pages,j'ai accepté les états d'âme de cet homme ,somme toute plutôt émouvant. ,
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
- L'attention et l'importance qu'on attribue au mariage sont dues au fait qu'il s'agit encore d'une forme de reconnaissance sociale. C'est pour ça que, lorsqu'une fille dit "Je suis mariée", c'est comme si elle disait "J'y suis enfin arrivée", alors que, si elle dit "Je suis célibataire", elle passe pour quelqu'un qui est en pleine recherche sentimentale.
- Tout juste. Certaines de mes amies se marient parce qu'elles sont moins honnêtes que moi, moins fortes en tout cas. D'autres le font parce qu'elles s'en contentent. En plus, elles me regardent comme si j'étais une pauvre fille. Pas toutes, mais beaucoup.
Elle a ajouté en riant:
- J'emmerde l'horloge biologique! J'emmerde la pression sociale!
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Il est un dicton hindou qui dit :"Il n'y a rien de noble au fait d'être supérieur à quelqu'un d'autre . La véritable noblesse consiste à être supérieur à ce qu'on était avant"
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Je suis revenu à Minetta Street. Par terre, j'ai trouvé une paire de baiser à nous. Je les ai ramassés et les ai glissés dans la poche de ma veste. Ce soir, fais-moi penser à te les rendre.
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Je partais a New York pour rencontrer une femme dont j'oubliais peu à peu les traits. J'étais obsédé par elle et, pourtant, il m'arrivait de ne plus visualiser son visage.
Une femme qui, très probablement, était fiancée.
Néanmoins, je devais y aller. Le moment de vivre un bout de ma vie en compagnie d'autres personnes était arrivé.
Michela titillait ma curiosité depuis trop longtemps.
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Par chance,je connais peu de choses aussi agréables qu'un promenade dans Manhattan. C'est une ville pleine de stimuli,de gens,de couleurs et de parfums.On avance sur le trottoir,et on passe de l'odeur de pizza à celle de la nourriture asiatique puis,juste après,à celle des cacahuètes grillées.Les gens donnent l'impression d'être exactement comme ils le souhaitent.
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Videos de Fabio Volo (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabio Volo

Fabio Volo à La Libreria - Vendredi 11 avril 2014 avec Antonio di Bella
Il "fenomeno Volo" spiegato da Volo.
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