L'histoire d'"
Une souris de gare", c'est une bonne dose de tendresse qui inspirera la bienveillance.
Il faudra du temps pour les grands lecteurs pour voir les souris autrement mais en revanche, les plus jeunes, devrait fondre devant l'entière disponibilité de cette souris employée de gare.
À quoi sert-elle?
La souris de gare contribuera à la bonne tenue de sa gare, après les agents d'entretien humain que l'on ne verra pas, elle fera avec eux partie des agents d'accueil sur ses missions importantes de l'ombre.
Lorsque les voyageurs quitteront tous la gare, la souris d'accueil collectera tous les objets oubliés.
La tâche est simple mais il y a des règles à respecter.
Notre héros Maurice n'est pas un mauvais élève, ni un agent récalcitrant à appliquer le règlement.
Mais pourtant, on le verra, il lui semblera qu'il pourrait améliorer la qualité de son service. Mais il faudrait pour cela désobéïr.
Pas sciemment, évidement.
C'est un caractère d'urgence qui le poussera à franchir les limites de son travail de ramasseur d'objets perdus: il le fera en plein jour d'abondance de fréquentation, à la vue de tous et tentera de faire en sorte qu'un objet très précieux retrouve instantément son propriétaire: à qui est ce doudou?
Meg McLaren logera beaucoup de tendresse dans son histoire.
C'est adorable à l'image et dans la leçon glissée, cela donnera aussi, au travers d'une souris, une bonne image du service public ou celui de rendre servive tout simplement.
Si tu te perds ou perds une chose dans une gare, jeunes lecteurs, n'hésite pas à t'adresser gentiment à un employé de la gare, il est là pour te rendre service.
Avec Maurice, l'ambiance d'une gare semblera presque agréable, un lieu de promenade...enfin, ça sera avant que les voyageurs ne réalisent qu'il y a des souris dans la gare.
Les images sont pleins de détails amusants avec les objets trouvés et la fin de l'album réservera une belle récompense à la hauteur du volontariat de Maurice.
On aime.