AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Margaux Motin (Illustrateur)
EAN : 9782702139509
315 pages
Calmann-Lévy (29/10/2008)
3.28/5   27 notes
Résumé :
La réputation des Parisiennes n'est plus à faire. Partout dans le monde, on les dit élégantes, sophistiquées, gourmandes, séductrices nées, dépensant la moitié de leur salaire en lingerie. Après avoir exploré pas mal de basses cours dans le monde, Layla Demay et Laure Watrin ont eu envie de s'attaquer à ces Pintades de choix qui vivent en bord de Seine. Sous leur plume, une pintade n'est ni une poule ni une dinde, ni même une caille, et certainement pas une bécasse ... >Voir plus
Que lire après Une vie de Pintade à ParisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
3,28

sur 27 notes
5
0 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
4 avis
1
0 avis
A la fois guide touristique et compilation d'anecdotes humoristiques, ce livre vous dévoile tous les codes pour être la parisienne parfaite. Malgré les bonnes adresses sur des domaines très divers : écoles, bistrots, shopping, transports, sex-shop ou librairies, (attention tout de même, à prendre avec précaution, car le bouquin date de 2009) et les quelques situations rocambolesques décrites qui déclenchent le sourire, les auteures n'ont pas évité les multiples clichés. le mieux, c'est de le picorer plutôt que de le lire d'une traite car trois anglicismes par phrase, ça use. L'image qui ressort de la pintade en question reste quand même celle d'une fille futile et friquée, mais je m'en moque car... je ne suis pas parisienne.
Commenter  J’apprécie          180
Une vie de pintade à Paris est une sorte de guide du routard version féminine. On part à la découverte de Paris, de ses habitants, de ses manies, de ses bons coins mais surtout de la pintade parisienne, qui n'est "ni une poule ni une dinde et certainement pas une bécasse, mais le symbole de la femme d'aujourd'hui, sérieuse et frivole à la fois !"

Pourquoi me suis-je intéressée à ce livre, qui ne fait pas partie de mon genre de prédilection ? Eh bien, voilà, je suis une expatriée belge (il parait que c'est comme ça qu'on dit, même si ça fait plus réfugié politique qu'autre chose) en balade à Paris, depuis près d'un an et demi. J'avais envie de savoir si ce que je pense de cette ville, comment je la vis au quotidien, comment je la découvre et la fait mienne se retrouvait dans ce petit bouquin au ton humoristique que j'avais aperçu sur les étals du Virgin des Champs Élysée (haut-lieu de la démesure et de l'abondance commerciale à découvrir).

La réponse en est oui et non.

Commençons par le non. D'abord, je ne suis pas une pintade jusqu'au bout des ongles. En tout cas, pas telle qu'elle est définie dans le livre. Je suis plutôt du genre pintade geekette. La mode, les ventes presse, dépenser 200euros dans une paire de chaussures, aller à la salle de sports, manger bio, passer mon après-midi chez le coiffeur ou chez l'esthéticienne, sortir en club, Paris ou pas Paris, ce n'est pas moi. Il y a donc tout un pan du livre qui m'a un peu échappé. de plus, il faut savoir que dans mon expatriation, je ne peux pas me donner une identité complète de belge/bruxelloise à Paris, puisque ... Aaaah scandale, je vis en banlieue (mais pas la banlieue 92 ou 94, pas celle des Parisiens qui ne peuvent pas se payer la ville même, la banlieue 91, far far away quelque part dans la zone 5 du RER). Par contre, pour ma défense, je travaille sur Paris. Mon regard sur la ville est donc différent.

Pour ce qui est du oui, il n'y a rien à faire quand on vit et travaille dans ou à proximité de la ville lumière, il est des détails qui ne peuvent échapper à l'oeil : les bousculades dans les transports en commun et l'agrément des grèves de la RATP ; l'eau qui coule à grands flots dans les caniveaux sous l'oeil perplexe des allochtones ; la difficulté de trouver une crèche ou une nounou pour son bout de chou, testé et pas approuvé par des amies ; l'aspect villages-dans-la-ville grâce aux différents quartiers, Paris est très humaine dans le fond, quoi qu'on en voit quand on est juste de passage ; les trottoirs qui servent de terrasses aux cafés et restaurants, passage périlleux assuré pour les piétons et nez définitivement dans le pot d'échappement pour les consommateurs ; les studios minuscules hors de prix, testé et pas approuvé du tout ; la folie des vélib', alors qu'à Bruxelles ça ne fonctionne pas du tout ; les publicités et les vendeurs de fruits dans les couloirs du métro, plein plein de choses ... Y a pas à dire c'est bien de Paris qu'on parle, pas d'une autre ville.

En résumé, Une vie de pintade à Paris est un portrait juste pour ce que je connais, donc j'en déduis qu'il l'est certainement aussi pour ce que je ne connais pas. Pleins d'adresse dont j'ai noté certaines (entr'autre pas mal d'adresses de librairies), des bons plans quoi que je regrette qu'ils ne soient pas davantage à portée de toute bourse, des portraits de parisiennes touchants (mention spéciale pour celui de Mick le cantinière qui m'a beaucoup émue), le tout arrosé d'un style et d'illustrations humoristiques qui rendent le livre fluide et facile à lire.

Là dessus, Bruxelles me manque, j'espère qu'un jour je pourrai voir sur les étals de la FNAC de City 2, lors d'un passage dans ma ville natale Une vie de pintade à Bruxelles.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
Commenter  J’apprécie          20
Une pintade n'est ni une poule ni une dinde et certainement pas une bécasse, mais le symbole de la femme d'aujourd'hui, sérieuse et frivole à la fois! Layla Demay et Laure Watrin nous proposent un voyage passionnant dans le monde singulier de la pintade parisienne qu'elle soit du 16ème ou du 20ème.

Il s'agit ici de découvrir un mythe, celui de la parisienne, on la pense séductrice,râleuse, nos voisines d'outre manche pense qu'elle dépense la moitié de son salaire en lingerie et qu'elle ne se lave pas! Les auteurs/sociologues, ont enquêté pendant plus d'un an, ont infiltré l'univers des parisiennes; pour mieux réfuter ou au contraire confirmer les clichés existants. Comment les parisiennes vivent elles, qu'elles sont leurs adresses... A travers des chapitres thématiques (les titis parisiens, la pintade à hommes, pintades en cocottes, les pintades s'aèrent...) avec pour chacun des portraits touchants, des adresses, des anecdotes, les auteurs réussissent avec humour à nous faire comprendre ces phénomènes qu'elles soient bourgeoises, bobos, fraichement montées récemment de province.Le livre est chaleureux, touchant, et extrêmement drôle surtout lorsqu'on habite à Paris et qu'on à l'occasion de confirmer beaucoup de choses lues sur le terrain! Ainsi un guide pour la parisienne, mais aussi un guide quasiment anthropologique pour tout ceux qui s'intéressent aux comportements, aux habitudes et traditions de l'humain.

Une vie de pintade à paris est un livre délectable, intéressant, amusant de bout en bout! très agréable aussi grâce une mise en page du livre de poche aérée ponctuée d'illustrations.
Commenter  J’apprécie          30
« Une vie de pintade à Paris » n'est pas un roman. Les héroïnes, ce sont les Parisiennes, les pintades de cette ville qui fascine autant qu'elle peut en révulser d'autres. En tant que lecteur, il n'est pas si facile de s'identifier à ces demoiselles plus ou moi âgées, mais qui ont toutes de nombreux points communs, à commencer par celui de vivre à Paris. Il est d'autant plus compliqué de s'identifier à elles si l'on ne connaît pas du tout notre belle capitale.
Pour ma part, sans dire que je connais Paris comme ma poche, on va dire que j'adore y jouer ma petite Parisienne d'adoption. Je sais que j'ai encore bien des progrès à faire et donc cet ouvrage tombe à point nommé.

Un livre qui s'adresse prioritairement aux femmes, mais qui n'exclue pas nos compagnons. La formule des auteurs est d'ailleurs à ce propos fort bien tourné et donne le ton immédiatement : « Ce que nous écrivons est d'ailleurs valable pour les Parisiens, mais comme notre propos, c'est les pintades, pardon messieurs, mais on vous taillera un costard un autre jour. »

La pintade parisienne a ses particularités. Les auteurs nous la définissent assez bien dès le début afin que l'on ne se méprenne pas et ne la confonde pas avec ses consoeurs venues d'autres basses-cours :
« À Paris, la pintade est beaucoup plus compliquée. Elle va râler, pester, fulminer, et puis aussi, elle va resquiller. Que ceux qui l'accusent de manquer de civisme aillent se faire voir chez les Grecs. C'est pour cela qu'elle vit à Paris et pas à Athènes. D'ailleurs, elle ne resquille pas. Rroghh, tout de suite les grands mots… »
« C'est que les pintades parisiennes considèrent qu'elles ont des droits, elles ont coupé la tête de leur roi et de leur reine, elles paient leurs impôts. Donc elles assument d'être râleuses. Elles râlent d'ailleurs pour (presque) tout et (quasi) n'importe quoi. »

La suite...

Lien : http://espace-temps-libre.bl..
Commenter  J’apprécie          20
C'est drôle, drôle, et encore drôle, et on en redemande ! Qu'on soit parisienne ou pas, qu'on se reconnaisse ou qu'on reconnaisse une copine, on se souvient de ce livre souvent en déambulant dans Paris... pour peu, on n'ose plus aller à certaines activités ! C'est plein d'anecdotes croustillantes, certaines qui ne parlent qu'aux autochtones, mais on peut quand même recommander le livre aux copines de la Province... les miennes on ri... d'autant qu'elles disent toujours que je suis devenue très parisienne ! Les pintades sont disponibles dans d'autres villes si vous n'en avez pas assez... de rire !
Commenter  J’apprécie          11

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
" On a arrêté l'Amap, tu comprends, c'est trop contraignant de devoir aller chercher ton panier tous les mardis entre 12 heures et 18 heures quand tu bosses." Quand d'autres optent pour la livraison à domicile (pas très écolo), Rémi et Mélanie, eux, avaient trouvé le truc : c'était la nounou qui allait chercher le panier surprise tous les mercredis vers 18 heures à la Courgette solidaire, le nom (véridique) de l'Amap proche de chez eux. Et pourtant... "Courgette solidaire, tu parles, courgette sournoise, oui ! rigole Rémi. J'en avais marre de trouver autant de cailloux que de carottes dans mon panier. Et puis, l'idée qu'on t'impose chaque semaine ton menu, ça me gonfle."
Commenter  J’apprécie          70
Théorème : j'achète une paire de chaussures à 100 euros soldée à 60 %. J'ai donc dépensé 40 euros. Je n'achète pas de paire de chaussures à 100 euros, soldée à 60 %. J'ai dépensé 0 euro. J'ai donc économisé 40 euros. Théorème de pintade : j'achète une paire de chaussures à 100 euros soldée à 60 %, j'ai donc économisé 60 euros donc j'en prends une deuxième paire, pas dans ma pointure, qui me fait mal aux pieds et dans une couleur que je n'aime pas vraiment parce qu'une bonne affaire, ça ne se rate pas. (Si vous n'avez rien compris, c'est pas grave, ce sont des maths de pintade.)
Commenter  J’apprécie          80
Traverser le pont des Arts, remonter les Tuileries, s'engouffrer dans les jardins du Palais-Royal, admirer a vue depuis le haut de la rue de Belleville et bénir nos amis touristes qui nous entraînent une fois l'an au sommet de la Tour Eiffel... Oui, oui Paris est une belle pintade, qui rosit à la tombée du jour et qui n'a pas usurpé sa stature de City of lights. Mais Paris étant Paris, il fallait bien qu'elle se rebiffe contre cette beauté un peu trop parfaite.

Parsi n'a pas usurpé non plus sa stature de City of crottes. Si à New York, le premier mot de nos enfants a été" taxi", Paris, ça a été "caca de chien". Et lorsque notre Big Boy a été pris d'un besoin urgent sans un pipi-room en vue, le gosse de nous dire : "C'est pas grave, je vais faire sur le trottoir." Face à notre mine horrifiée et à notre refus catégorique, Big Boy a répondu : "Mais, c'est pas juste, les chiens ils ont le droit, pourquoi pas moi ?" C'est ça une vie de chien. Ici, Médor a plus de prérogatives que Junior.
Commenter  J’apprécie          30
Autre particularité locale : il n'y a qu'à Paris que des millions de mètres cubes d'eau (certes non potable) dévalent chaque année les caniveaux, pour que finalement les rues soient aussi approximativement propres. D'accord, ça a la fonction essentielle de permettre aux taxis grincheux d'éclabousser les passants, aux autobus aussi. Et puis, ça force la Parisienne à cultiver l'art du saut en longueur sur chaussures à talons.
Commenter  J’apprécie          50
Au détour d'un couloir, entre un marchand ambulant de fruits et un Pakistanais qui fait la démonstration de trois gadgets made in China, les pubs pour apprendre le "Wall Street English" cèdent parfois la place aux affiches qui invitent les voyageurs à participer à un concours de cuisine, oui qui exposent la prose des gagnants du dernier concours de poésie organisé par la RATP. "Paris pour te dire merci, avec mes pieds je te caresse." L'art de vivre à la française pour faire oublier le manque de savoir-vivre parisien ?
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Laure Watrin (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laure Watrin
Les 100 mots des bobos, de Thomas Legrand et Laure Watrin
autres livres classés : humourVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (63) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20051 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..