Jean Dolin, né de père et de mère inconnus, habite chez un vieux couple d'analphabètes qui l'ont recueilli. Jean n'a jamais appris, ni à lire, ni à écrire et vit sur le Causse. Pourtant, il rêve en regardant les illustrations d'un livre, des gens de la ville, des plaines et surtout de la mer. Il fugue deux fois. La deuxième fois, à dix-sept ans, il veut lui aussi voir la mer et connaître le monde. En 1938, il est enrôlé et envoyé au service militaire. Deux ans plus tard, il rentre, fort de ses nouvelles expériences ; il découvre que les deux vieux qui l'avaient recueilli sont décédés.
Jean continue son chemin et rencontre
Julien Fabre, instituteur, qui le prend sous son aile et lui apprend à lire et à écrire. Jean devient un homme ; mais un jour, il doit le quitter et poursuivre son chemin. Pour Jean, cette "rupture" le laisse triste à mourir.
Cependant, plus tard, il pourra s'attacher à une fille simple mais gentille et sensible, Dorine, qui tombe éperdument amoureuse de Jean. Cette jeune fille le marquera à vie.
ce roman raconte la vie simple d'un garçon qui ne sera qu'errance. Toute sa vie, il marche toujours plus loin, s'attachant, puis reprenant son chemin ; l'exode de la seconde guerre mondiale est le sujet principal sujet de ce roman.
J'aime beaucoup
Christian Signol car il raconte la vie de simples gens avec beauté, et "
Une vie de lumière et de vent" en fait partie. Pourtant, je trouve qu'au fil des ans, la musicalité, la poésie qui appartenait à son style s'atténue. Est-ce parce que je me suis habituée à son style si pur et limpide des débuts que je n'arrive plus à apprécier à leur juste valeur ses dernières romans ?
Lecteurs et lectrices de
Christian Signol, dites-moi ce que vous en penser. La magie aurait-elle réellement disparue ? Ou est-ce moi qui ne la retrouve plus ?