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EAN : 9782874021909
170 pages
Mols (13/11/2015)
3/5   7 notes
Résumé :
Avez-vous des frères et soeurs ? Non ? Alors reposez ce roman sans l'ouvrir. Par contre, si vous en avez un, deux ou même sept, alors vous vous êtes sûrement déjà demandé comment vous pouviez être parfois si différent d'eux alors que vous avez grandi sous le même toit. C'est de cela dont il est question dans ce livre, de soeurs devenues adultes mais qui partent en vacances toutes ensemble, avec la tripotée d'enfants et de maris qui complètent la panoplie. Chacune rê... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le livre n'est pas franchement mauvais, non, plutôt amusant
Mais, moi, je me suis sentie un peu truandée par le titre et la quatrième de couverture.
Vacances en famille, quand les grands parents réunissent leurs enfants devenus adultes, les beaux-enfants et la tripotée de petits-enfants ....
Je m'attendais à retrouver les joies des vacances familles nombreuses.
Mais de 8 enfants (quatrième de couverture) et de tripotée, point.
3 malheureuses petites-filles, qui n'interagissent jamais, et 3 filles très stéréotypées, certes, mais aux tribulations essentiellement intérieures.

Bref si vous attendiez comme moi les péripéties d'une vraie famille nombreuse réunie annuellement pour les vacances, passez votre chemin.

Les choix cornéliens de celle qui semble la meilleure chambre et qui s'avère à l'usage le pire des choix, les ré attributions de chambre pour offrir la plus belle à l'aînée, - et surtout son mari– arrivés en cours de séjour, les grands déjeuners familiaux dont la préparation démarre dès l'aube et mobilise toutes les filles de la famille, les excursions familiales en convoi, le dernier est prêt quand le premier revient, les goûters rationnés parce que la ration des pré-ados est calculée sur celle des petits, dont les mères supervisent ledit goûter, les discussions récurrentes sur l'opportunité de laisser C. jouer avec un canif près de ses cousines - ou de laisser ses cousines de s'approcher de C. qui joue avec un canif, la question de savoir si c'est sain de laisser B., 13 ans, lire à son âge "tendre et violente Elisabeth" (traduisez : je suis impatiente de le dévorer à mon tour...), je n'en ai guère trouvés..

Ni des petits et grands bonheurs, des liens ainsi créés pour la vie entre cousins ou intergénérationnels, des souvenirs d'enfance merveilleux, croustillants, ou désopilants, des partages, des transmissions de savoirs ou d'être, qui font que malgré les chamailleries, on y revient, et on y revient toujours.

Mais le livre ne mériterait pas une cote si sévère sans ce qui, pour moi, est rédhibitoire : Jean-Louis, le patriarche, qui, il est vrai, tient un rôle très effacé, a réussi à se faire oublier même de l'auteur, qu'il appelle sur la toute fin, tour à tour Jean-Louis puis Jean-Pierre puis Jean-Louis puis définitivement Jean-Pierre.

Je sais, c'est futile, mais c'est le genre de truc sur lequel je focalise.

Ma critique sévère repose sans doute sur un malentendu. Le livre est bien écrit, bien senti, amusant.

Et le vrai livre des vacances familiales, c'est moi qui l'écrirai ....
En hommage à Bon-Papa et Bonne-Mamy, qui nous ont offert années après années, ces merveilleux moments de grande torture. Et en particulier à Bon-Papa qui avait emmené "tendre et violente Elisabeth" dans ses bagages et qui fut involontairement à l'origine de ce qui fut probablement mes premiers émois littéraires...

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Christiane a loué une jolie maison à la campagne, dans laquelle elle se réjouit de rassembler toute sa famille pour une semaine de vacances. Mais voilà. Valérie ne veut pas d'une chambre sans volets, la petite Emma semble mutique, Caroline s'obstine à régenter son monde et Ophélie, la benjamine, arrive avec un nouveau compagnon.
Tandis que les grognements fusent à cause de l'absence de wi-fi ou de la piscine commune à plusieurs gîtes, Christiane tente de trouver le moment propice pour leur parler.
Si le roman est pris en charge par un narrateur extérieur, celui-ci nous communique le point de vue de chaque protagoniste, dont on change à chaque chapitre.
Une semaine, c'est court et long à la fois. C'est suffisant pour faire évoluer chaque personnage de manière significative. Christiane, qui a toujours été une mère autoritaire et intransigeante, arrive enfin à se mettre au niveau de chacune de ses filles, à avoir avec elles une conversation d'égale à égale.
Le roman est très féminin. Les hommes ne jouent qu'un rôle effacé. On ne les entend jamais s'exprimer et même, à la fin, voilà Jean-Louis, le mari de Christiane, qui en perd même son prénom ! Tout à coup, il est rebaptisé Jean-Pierre. Je l'avoue, ce genre d'erreur m'énerve au plus haut point. C'est à se demander si quelqu'un, à la maison d'édition, a lu l'ouvrage, ou si l'auteur elle-même a pris la peine de se relire.
Christiane énonce un a-priori marqué vis-à-vis du métier d'enseignante, qui est, pour une femme, une carrière idéale. « Les vacances, les horaires, en adéquation avec ceux des enfants. C'était si féminin, en plus, cette idée d'ouvrir l'esprit de charmants bambins. Année scolaire après année scolaire. Une gymnastique de l'esprit intéressante pour une mère de famille qui ne voulait pas rester au foyer. ». C'est la façon de voir de bien des gens dont on se demande pourquoi, puisque c'est si facile, ils ne se ruent pas dans la carrière. A l'image de cette description idyllique que brosse Madame de Sévigné des paysans se tuant dans les champs : « c'est la plus jolie chose du monde, c'est retourner du foin en batifolant dans une prairie. » Et moi, je grince des dents...
J'avais lu « Explosion de particules », le premier roman de l'auteur, que j'avais trouvé beaucoup plus intéressant, riche, original, mieux construit. A se demander si les deux ouvrages ont été écrits par la même personne.
Bref, mon avis est mitigé : certains côtés m'ont plu. Une maison, une famille, des soeurs , c'est tout à fait pour moi. Mais ici, les soeurs ne s'entendent pas, se jouent de mauvais tours, se disent des phrases perfides. Il y a beaucoup de fautes d'orthographe. le style est banal.
J'ai donc éprouvé une certaine déception.
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Bonjour les lecteurs ...
Voici le 2° livre que je lis de cette auteure et je dois avouer qu'il m'a beaucoup moins emballée que son dernier roman '( " Une maison bruxelloise ")
Le temps d'une petite semaine, Christiane veut rassembler sa tribu dans une maison de vacances.
La 4° de couverture nous laissait entrevoir des vacances mouvementées et des retrouvailles hautes en couleurs entre soeurs , une tripotée de maris et d'enfants ( ils ne sont que 3 dont 2 en bas âge !!!!)
Que nenni ...
Cette histoire est assez cousue de fil blanc, prévisible à 10 pas !
Beaucoup de clichés .. la mamy idéale et dévouée , les 3 soeurs aux caractères différents ( l'envieuse, la carriériste et la " préférée"), les maris quasi absents, les petit- enfants trop sages ...
Pas de prises de becs.. tout est calme dans l'ensemble et malgré des avis divergents chacun se domine et subit la situation en décomptant les jours.
Petit changement de rythme vers la fin du récit quand une brèche s'ouvre dans le relationnel, bien lustré , mère/filles.
L'auteure s'est certainement inspirée de sa propre expérience ( on nous dit qu'elle est issue d'une famille nombreuse ).
Vraiment pas de quoi fouetter un chat .... si cela ce sont des vacances " obligatoires " en famille ( dans le sens je subis ma semaine ) .. je signe à deux mains ... on a connu bien pire.
Bref, un huis clos gentillet à lire .. en vacances justement.
Je ne me suis pas ennuyée mais vu la 4° de couverture, je m'attendais a beaucoup plus de fracas, de règlements de compte ( comme il y a dans beaucoup de familles ), plus de réconciliations.. bref, plus de tout comme dans les grandes familles !!
J'ai un peu subi cette lecture qui n'est, certes, pas mal écrite .. mais dont le résumé au dos du livre ne correspond pas au contenu....ce qui fait que l'on s'attend à autre chose ( de plus piquant ) !
Dommage!
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Excellent livre à lire que l'ont ait une famille avec laquelle on part en vacances ou pas d'ailleurs!
C'est le genre de romans qu'on ne lâche pas dès qu'il est entre nos mains tellement il est drôle et passionnant.
L'écriture est tantôt légère, tantôt cynique, parfois grave, mais toujours belle.
L'auteur maîtrise les métaphores et nous emmène dans un univers féminin très varié où l'on ne s'ennuie jamais.
En effet, nous entrons dans le cerveau de différentes femmes, à différents moments de leur vie (enfance, adolescence, jeune adulte, femme pré-ménopausée et vieille femme).
Tout ça au soleil, au bord de la piscine...
J'aime aussi le portrait des hommes en filigranes.
Vivement le troisième roman de cette auteure que j'adore.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'amour s'arrête au bout d'un certain temps. C'est prouvé par toutes les études scientifiques. - Sans doute ne sommes-nous pas tous pareils. Regarde ton père et moi, nous sommes toujours épris. Peut-être parce qu'on ne se tient pas au courant des nouveautés de la science. (p.140)
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C'était normal qu'elle se charge des corvées ménagères, elle qui ne travaillait pas. Il était pensionné aujourd'hui, mais le pli était pris. Et comme il n'existait pas de retraite pour les femmes au foyer... Vivre avec un homme, c'était être grugée. Pas toujours. Souvent quand même. (p.12)
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Se remplir de nourriture, c'est étouffer la panique sous le sucre et la graisse. (p.55)
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Vidéo de Valentine de Le Court
Rencontre avec Valentine de le Court qui nous parle de son livre : "A vendre ou à louer" paru aux éditions Mols.
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