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Valérian et Laureline tome 6 sur 23
EAN : 9782205046663
48 pages
Dargaud (11/12/1998)
4.27/5   109 notes
Résumé :
Valérian, le plus grand space-opéra publié par des auteurs français, nous entraîne dans un monde et un futur lointains. Le duo est constitué d'agents spatio-temporels : Valérian et Laureline. C'est à bord d'un vaisseau affrété par Galaxity, capitale de l'Empire Terrien, qu'ils se déplacent pour vivre des aventures hautes en couleur. Les scénarios font d'habiles clins d'oeil à notre époque, mettant en scène tyrans et dictateurs, souvent bien proches de ceux de notre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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C'EST VRAIMENT PLUS FORT QU'EUX...

Point Central... On ne sait plus vraiment de quand ça date, on ne se souvient pas plus qui y furent les premiers, c'est tout juste si l'on sait réellement à quoi cela sert, si seulement cela sert à quelque chose... Et pourtant, ça existe : une accumulation, un regroupement, un entassement, une superposition, un agrégat absolument invraisemblable et inédit de vaisseaux en tous genres, de morceaux de planètes, d'assemblage de ferraille, de bâtiments enchevêtrés, venant de tous les horizons de la galaxie et composé d'autant de peuples qu'il a pu en venir, dans un esprit de paix, au cours des siècles. La plupart ne se sont jamais rencontrés directement, certains d'entre eux étant affreusement radioactifs, d'autres trimbalant sur leur peau de terrifiants poisons, d'autres encore préférant tel ou tel gaz à tel autre. Mais tous peuvent communiquer entre eux, et c'est là le... point central, n'est-ce pas ?

Régulièrement, ce qui s'apparente à une présidence tournante de ce "machin" difficilement descriptible change de main. Et cette fois, ce sont les terriens qui en ont obtenu l'insigne charge. C'est ainsi que nous allons retrouver notre cher Valérian - toujours aussi pusillanime et lopette devant l'autorité -, Laureline - d'une obéissance très relative face à cette même autorité, malgré ce qu'elle ne cesse d'affirmer dans cette aventure - et l'Ambassadeur de la Terre qui a un plan... Que l'on peut aisément résumer en quelques mots : asservissement, colonialisme, autoritarisme et commerce galactique.

Malheureusement - du moins, si l'on se place du point de vue de l'Ambassadeur -, rien ne va se dérouler comme c'était d'abord prévu. Lui, ainsi que Valérian parti faire les chevaliers blancs à sa rescousse, vont être kidnappés par d'immenses gaillards plus ou moins reptiliens et emmenés vers les tréfonds de Point Central. La suite, c'est une vaillante Laureline au caractère bien trempé et aux décisions de fer qui va en prendre la direction - c'est d'ailleurs le premier album de la série dont elle est, assurément et "physiquement", le personnage principal, Valérian ne montrant plus le bout de son nez de la quinzième à la trente-huitième page, sur un total de quarante six planches. Honneur à cette intrépide demoiselle, donc -.
Et reconnaissons qu'avec Laureline, ça dépote ! Embarquant dans sa suite un malheureux et servile colonel préposé au protocole (par ailleurs assez proche du degré zéro de l'utilité et du courage), Laureline va pénétrer les arcanes méconnus - lorsqu'il ne sont pas totalement tombés dans les limbes du passé de cette extraordinaire plateforme spatiale - de cette sorte de planète improbable, s'aidant d'un plan acheté à prix d'or auprès de trois drôles de personnages, des Shingouz, espèce provenant d'une planète tellement pauvre qu'elle s'est faite une spécialité de l'espionnage tout azimut et de la revente, pour des sommes peu modiques, des informations récoltées. Heureusement, l'Ambassadeur avait eu la merveilleuse et salutaire idée de confier à notre ravissante et efficace héroïne une drôle de petite bête, ronchon et sympathique à la fois : le transmuteur grognon de Bluxte, qui possède la caractéristique incroyable de reproduire en très grande quantité n'importe quelle matière. Ainsi peut-il vous "sortir" (littéralement) des perles, des pierres précieuses, diverses monnaies, des existants, des poisons, des antidotes, etc. le seul risque étant de le tuer à force d'abuser de cette caractéristique fabuleuse.

Ce titre est un véritable hommage à la différence, à l'altérité : c'est sans doute l'album de Valérian dans lequel Jean-Claude Mézière aura le plus montré toute l'ampleur de son génie à créer un nombre faramineux d'espèces extra-terrestres jamais atteint en un seul album. Certains, comme les fameux Shingouz, plairont tant à son ami et complice le scénariste Pierre Christin qu'ils seront réutilisés, devenant des personnages récurrents, dans des albums ultérieurs comme Les Spectres d'Inverloch, Les Cercles du pouvoir ou encore Par des temps incertains. de même en sera-t-il du transmuteur, animal le plus marquant de la série.
Mais les autres peuples présentés ici, que l'on croise plus qu'on a véritablement le temps de creuser leurs personnalités, ont tous quelque chose d'étonnant et d'enrichissant dans leur singularité, jusqu'à ces "ombres" de l'histoire, veilleurs invisibles mais bienveillant et équanimes de ce monde en équilibre sur lui-même, qui semblent surgit d'un vieux rêve utopique de sagesse et de tolérance. Au sein de ce melting-pot de races, de cultures, de provenances, il faut cependant admettre une chose : les éternels fauteurs de trouble, les vils profiteurs d'un système qui fonctionnait finalement plutôt bien sans eux, les plus grands orgueilleux, les plus insupportables et violents des autocrates, ce sont les représentants de l'espèce humaine, toujours tellement convaincue de sa supériorité - parce qu'elle détient l'avantage technologique, qu'elle considère toujours comme l'avantage ultime, sa nécessité comme sa finalité, à défaut d'avoir la moindre avance philosophique, la moindre sagesse véritable -, toujours prête à en découdre d'autant plus férocement et avec toutes les meilleures fausses intentions du monde, toutes les justifications les plus improbables, les plus indécentes, les plus viles, dès lors que son appât du gain, son gout du lucre, sa volonté de puissance sont en jeu.

Alors, à travers cet improbable avatar d'un ONU du centre hypothétique de la galaxie qu'est ce Point Central, c'est une véritable leçon d'humanisme que ces espèces étranges, indéfinissables, extravagantes finissent par donner à l'espèce dont ce substantif est pourtant dérivé.
Laureline l'aura compris très vite qui leur sera confrontée dans sa quête pour retrouver "son" Valérian, tandis qu'il lui faudra en passer par une sorte de «lavage de cerveau» (c'est ainsi qu'il le nomme) pour que l'insupportable ambassadeur comprenne enfin que paix, respect, reconnaissance de l'autre dans ses différences sont les vrais fondements de toute vie en communauté bien mesurée. Ces thématiques ne pouvaient qu'impressionner et motiver le cinéaste et producteur Luc Besson, que l'on retrouve de film en film depuis "Le Grand Bleu", puisque c'est cet album qu'il prit la décision d'adapter au cinéma en cette année 2017. Il est aussi à noter que ce n'était pas la première fois que le cinéaste s'appuyait sur l'imaginaire absolument fabuleux - il faut voir les quatre premières planches de ce sixième opus pour s'en convaincre : du grand, du très grand "space opera" ! -de Jean-Luc Mézière puisque ce dernier collabora activement à la création des décors du "5ème élément" (les voitures volantes de New-York ainsi que l'impressionnant hall du Floshton Paradize, entre autres, sont sortis de ses planches à dessin). Cet homme est un génie !
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Non vraiment, même cinq ans, je ne comprends pas. Impossible de comprendre comment notre Besson national a pu se planter à ce point en adaptant une BD à ce point génial pour en faire un tel nanar interplanétaire ! Échec total au box-office, ‘Valerian et la cité des milles planètes' n'a même pas réussi à rembourser ses frais de production – prohibitifs il est vrai. Dommage car il y avait d'excellentes idées, et une identité visuelle forte. La séquence du marché situé dans une autre dimension notamment, avec ses caricatures de touristes américains, commençait brillamment… Et malheureusement se transformait en simple scène d'action avec fusillades et courses poursuites.

Comme à peu près tous les passages du film en fait (et comme un peu tous les films de Luc Besson maintenant en fait). Des mises en scènes réussies, des idées qui fusent… Et qui donnent de la bagarre, des courses poursuites, encore de la bagarre et encore des courses poursuites, sans oublier des bagarres et des courses poursuites. On ne peut pas franchement dire que toute la subtilité et l'élégance de l'histoire d'origine résistaient à un pareil traitement. Et avec ça les incohérences qui s'empilent (bravo aux Mühl pour leur sens très aigu des affaires), les caméos qui tombent comme des cheveux sur la soupe, les retournements qu'on voit arriver à des kilomètres… Bref tous les poncifs de la série B, mais avec deux tours Eiffel en budget.

Mais le plus gros problème était bel et bien au niveau des deux personnages principaux. On a d'un côté Valerian, soldat par essence en permanence tiraillé entre sa loyauté indéfectible à Galaxity et son honnêteté et son sens de l'honneur qui se heurtent aux nécessités du service. de l'autre Laureline, née au Moyen-Âge, recrutée par Valerian au cours d'une de ses missions, au tempérament beaucoup plus indépendant et rebelle. Et on se retrouve avec un Valerian transformé en gros lourd intergalactique, incarné par un Dane DeHaan à l'air vaguement nauséeux, flanqué par une Cara Delevingne (Laureline) en permanence renfrognée. En même temps on la comprend, c'est l'album où elle occupe enfin le premier rôle, et le film la ravale au rang de second couteau !

J'ai donc ressenti comme une certaine trahison envers cet album, dont l'adaptation se serait bien accommodée de moins de budget et de plus de finesse narrative. Il faut dire que c'est l'un de ceux où l'histoire est la plus travaillée : l'enjeu, c'est la gouvernance de l'espace ! D'un côté, une SDN du cosmos empêtrée dans ses lenteurs et sa corruption ; de l'autre la Terre, une puissance jeune, ambitieuse, avide, prête à mettre de l'ordre dans tout ça – et à imposer un nouvel ordre (oui les années 70, US go home, la guerre du Vietnam…) Puis une découverte de multiples cultures, d'une inventivité telle qu'on ne peut que s'incliner devant son créateur. Et pour finir en beauté, une réflexion sur le contraste entre puissance technologique et puissance de l'esprit, la notion de grandeur et le renoncement volontaire à la puissance. Les phylactères possèdent même à plusieurs reprises une dimension poétique surprenante.

Il y avait, je pense, matière à réaliser un film fondateur de la science-fiction. Condenser plusieurs albums en un seul, rappeler au passage l'antériorité de la BD sur Star Wars, faire pourquoi pas une première partie plus centrée sur Valerian et une deuxième sur Laureline, aurait été, je pense, plutôt simple. Ajouter un peu de second degré et d'ironie, un minimum de cohérence dans le scénario et une certaine richesse dans les personnalités (dans la BD Laureline est une paysanne du XIIIème siècle, et Valerian hanté par la peur de la disparition de la Terre…) aurait été la cerise sur le gâteau.
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Avec son nouveau film, Valerian et la Cité des milles planètes, Luc Besson fait redécouvrir au grand public la bande-dessinée de Mezieres et Christin qui a inspiré des générations d'artistes et passionnés de la science fiction. Quasiment toutes les grandes oeuvres de ce genre ont été influencé par ce saga française des années soixante et soixante-dix, même Star Wars y puise ses sources ! Je ne connaissais pas du tout Valerian et Laureline avant la sortie du film et l'univers du film est tellement original, dense et riche que cela m'a motivée de découvrir la série et surtout le tome d'où le film est adapté : l'Ambassadeur des ombres. Alors oui, c'est pas le premier tome chronologiquement mais il est le premier pour moi.
Au XXVIIIeme siècle, dans un futur dantesque où les voyages spatiaux sont possibles, parmi la multitude des planètes dans l'univers se distingue une : Point Central (Alpha dans le film). Une planète artificielle où quasiment toutes les races y vivent et se côtoient avec leurs diversités grandioses. Valerian et Laureline, deux agents spatiaux escortent l'ambassadeur de la Terre (nommée Galaxity) sur Point Central pour une réunion de ce qui apparente à l'ONU. Sauf qu'à peine arrivée qu'un groupe de mercenaire les attaquent et enlève et l'ambassadeur et Valerian. Laureline décide de se lancer à leurs traces et de retrouver les deux hommes mais Point Central est vaste et tous ses habitants ne sont pas aussi chaleureux... Que va découvrir Laureline ? Retrouvera-t-elle Valerian ?
Après lecture, la BD m'a emportée, littéralement. C'est une BD pas comme les autres qui a effectivement meritée son film et qui le surpasse même.
En premier point, c'est l'imagination débordante de Point Central. Tout dans cette planète est originale, créatif, avec une multitude de détails dans les cases qu'on doit s'attarder et ses espèces sont riches et colorées. Je retiens les centaures kamuniks avec leur jeu ressemblant beaucoup au Bouzkachi, un jeu afghan ancestral, les Suffuss qui changent de forme dans ce qui s'apparente à des bordels et les amusants Shingouz, un trio d'espion véreux et sans scrupule, sans oublier l'adorable mais grognon Transmuteur grognon de Bluxte... sans compter le mystérieux peuple des Ombres que je vous laisse découvrir...
Les personnages sont décoiffant mais Laureline s'y distingue radicalement. Une vraie femme forte (je sais cette expression est éculée) qui est prêt à tout pour sauver ceux qu'elle aime et qui ne recule rien dans son but, allant jusqu'à défier les autorités. Et ça, voir un tel personnage féminin dans la bd de l'époque est juste novateur. Elle brille par rapport aux hommes soit inconscient, soit faibles, soit lâches.
Si l'histoire est simple et a quelques redondances (le défaut principal est que Laureline utilise toujours la même tactique pour avancer, toujours le même...) le message derrière est poignant et très critique. En effet, c'est une satire sur l'ONU, l'impérialisme des pays occidentaux et qui valorise la diversité et l'auto-détermination des peuples (n'oublions pas que le tome est sorti quelques années après les décolonisations successives des pays d'Afrique et d'Asie) et voir ça dans une BD ayant plus de quarante ans montre à quel point aujourd'hui la BD est hélas un peu plus conventionnelle et timoré...
Quand aux dessins et couleurs, ils sont bien de l'époque mais sans nuance péjorative, multicolore et futuriste.
Pour résumé, une extraordinaire BD avec un monde et un humour ravageur, très intelligente dans son propos et qu'on doit lire absolument. Il me tarde de lire les autres tomes !
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Cet épisode de Valérian est bourré d'inventions originales, d'êtres extraordinaires, de décors impressionnants, ici l'imagination déborde, pour une poursuite dans une station artificielle aussi grande qu'une planète. C'est du grand space opéra en BD. Luc Besson s'est inspiré de cet épisode pour son film et c'est franchement une bonne idée.
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Avec ce nouvel opus des aventures de Valérian et Laureline, agents spatio-temporels, les auteurs ont décidé de montrer au lecteur un élément important de l'univers de leurs deux héros, Point Central : "Point Central dont le nom connaît mille formes différentes en mille lieux du cosmos. Immense construction artificielle où se multiplient sans cesse les ports d'attache, organisme mosaïque où se résume l'inouïe diversité de l'univers.".
C'est à la fois un nouveau souffle donné à l'histoire et une très bonne invention, mais le petit inconvénient est que c'est aussi complexe et qu'il vaut mieux sans doute lire ce volume en une seule fois plutôt que de le fractionner comme je l'ai fait.
L'énorme atout, à mon sens, de cet opus, c'est de faire de Laureline l'héroïne de l'histoire, à la recherche d'un Valérian qui a disparu avec l'ambassadeur de la Terre, lui-même kidnappé par d'étranges créatures.
D'ailleurs, des étranges créatures, le lecteur ne va faire que ça d'en croiser au cours des déambulations de Laureline dans Point Central : les shingouz monnayant leurs informations (fraîches ou dépassées), les zools, les kamuniks, sans oublier le petit compagnon de Laureline, le transmuteur grognon de Bluxte, qui sous ses airs grognons est finalement plutôt mignon et se révèle fort utile pour obtenir différentes monnaies : "Me voilà transformée en convoyeuse de coffre-fort à pattes !".
Pierre Christin s'en est donné à coeur joie dans le scénario et la création et cela s'en ressent durant toute l'histoire, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Quant à Laureline, elle va se montrer relativement sage (tout est dans le "relativement"), décidée pour une fois à suivre les ordres qu'on lui a donnés : "Les consignes sont strictes ! On m'a dit pas d'initiative ! Moi, je respecte les consignes !", elle signe aussi les réparties les plus amusantes de ce tome, n'hésitant pas à souligner son côté féministe : "Les hommes loin de maman-planète, ça a des besoins, hein ?", tandis que pendant ce temps Valérian est avec l'ambassadeur qui a quelques points communs avec lui, notamment sur son côté service-service : "Je suis sûr que c'est un brave type sous son aspect service-service.".
Le côté féministe de la bande dessinée ressortait déjà lors des précédents tomes, dans celui-ci il est clairement mis en valeur : c'est Laureline qui va sauver tout ce petit monde et prendre la décision qui s'impose en fin d'histoire, c'est elle qui ne se découragera pas, s'énervera lorsqu'il le faudra et n'hésitera pas à remuer ciel et terre pour retrouver son Valérian.
Et si du côté du scénario ce tome est très réussi, il l'est tout autant du point de vue des graphismes, Jean-Claude Mézières ayant réussi à créer des créatures aussi diverses que variées.
Visuellement c'est très réussi, très beau et cela fait de cet album sans doute l'un des plus réussis de la série, en tout cas parmi ceux que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à présent.

"L'ambassadeur des ombres" est un excellent opus de la série Valérian et Laureline qui en plus d'introduire Point Central, un élément primordial de l'univers créé par les auteurs, est parfaitement maîtrisé et réussi au niveau du graphisme.
Un régal pour les yeux et un plaisir à la lecture !
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
L'Ambassadeur - Hem ! ... Oui... Impossible de faire du commerce tranquillement, impossible de mener de exploitations méthodiques. Les routes ne sont pas sûres et toute sortes de farfelus n'ont pas compris qu'avec l'émergence de la Terre, une ère nouvelle s'ouvrait...
Notre potentiel technique nous assure une suprématie absolue. Je vais donc proposer une sorte de fédération dont nous serons la clé de voûte...

Valérian - ... Et les gendarmes !

L'Ambassadeur - Parlons plutôt de mission civilisatrice mon ami, croyez-moi. Nombreux son t les peuples qui, même inconsciemment, souhaitent notre action...

Laureline - Inconsciemment ? Pfff...
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Point Central dont le nom connaît mille formes différentes en mille lieux du cosmos. Immense construction artificielle où se multiplient sans cesse les ports d'attache, organisme mosaïque où se résume l'inouïe diversité de l'univers.
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Les hommes loin de maman-planète, ça a des besoins, hein ?
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Les consignes sont strictes ! On m'a dit pas d'initiative ! Moi, je respecte les consignes !
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Je suis sûr que c'est un brave type sous son aspect service-service.
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Videos de Jean-Claude Mézières (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Claude Mézières
Des vaisseaux de “Star Wars” aux taxis du “Cinquième Élément”, celui qui s'était autoproclamé “artisan de la BD” a grandement inspiré la science-fiction, avec sa série “Valérian et Laureline”, qu'il a co-créée. Il s'est éteint le 23 janvier 2022.
Il avait rencontré Pierre Christin, son complice, avec qui il créera "Valérian et Laureline", alors qu'ils avaient trois ou quatre ans. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils s'étaient retrouvés dans une cave à Saint-Mandé, en banlieue parisienne, alors qu'ils s'y cachaient pendant les bombardements allemands. Leurs chemins se sont recroisés bien plus tard et bien plus loin.
Entre temps, Jean-Claude Mézières, fils de peintres amateurs, était devenu dessinateur et maquettiste, via un passage à l'École des Arts Appliqués de Paris. "La vie est trop courte pour s'emmerder, il fallait que je fasse ce qui me plaisait, disait-il dans son livre, L'Art de Mézières. Et ce qui me plaisait, c'était le dessin”.
#cultureprime #mézières #sciencefiction #starwars _____________
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