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Les Clowns vengeurs tome 1 sur 11
EAN : 9782922792980
Les Editions Porte-Bonheur (01/01/2012)
3.1/5   5 notes
Résumé :
« Le clown tourna une petite clé située sur le côté de la boîte, avant de la poser au sol et d’en ouvrir le couvercle. Une musique triste se mit à résonner dans la pièce, et au centre de la boîte, la figurine d’une ballerine entièrement vêtue de blanc tournoyait au bras d’un clown multicolore. Jordan pencha la tête de côté, fredonnant la mélodie. Il se pencha de nouveau au-dessus de son sac, d’où il sortit une paire de pinces robustes mais aux bouts pointus.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans cette dystopie, 4 parties mènent une lutte politique pour le pouvoir.
Un ordre occulte "les Odi-Menvatts", dont les membres se déguisent en clown à fin de rendre une justice illégitime, voit le jour et est pourchassé par le gouvernement en place.
Comme si ce combat ne suffisait pas, l'ordre des clowns vengeurs, va devoir faire le ménage dans son propre camp, en apprenant que l'un d'eux est un dangereux psychopathe, les mettant en danger.

Un thriller SF de 100 pages, basé sur l'action qui se lit d'une traite. Idéal pour faire une pause entre de gros pavés.
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Premier tome de la série 'Les clows vengeurs', ce livre introduit un monde simple mais captivant où une association, les clowns, rendent une justice expéditive à la demande de victimes de différents actes criminels. Les autorités détestent ces justiciers et tentent de les annihiler. Beaucoup d'action dans ce trop court premier tome, au détriment d'une meilleure présentation des personnages. Par contre le concept est intéressant, les dialogues vifs et l'univers créé cohérent. Comme chaque tome est écrit par un auteur différent, la faiblesse de cette introduction ne se perpétuera peut-être pas dans les opus suivants. Espérons qu'il en garde les qualités.
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Personnellement, j'ai trouvé cela trop dégeulasse et violent pour terminer ma lecture. Pourtant, j'avais bien aimé la nouvelle littéraire des "Clowns vengeurs" par Michel J. Lévesque.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Chapitre I : L'obèse

La porte de son appartement coulissa lorsque Mercado posa sa main sur la plaque sensible de reconnaissance. Aussitôt, la lumière jaillit, dévoilant un décor blanc et austère, dominé par un immense écran et un fauteuil à haut dossier brun, seul élément de couleur de la pièce.

Le souffle court, Mercado pénétra dans son appartement et la porte se referma silencieusement derrière lui. L'homme obèse se dandina jusqu'à son fauteuil où il s'affala. Les quelques pas effectués pour arriver jusque-là l'avaient laissé en nage. Sa respiration sifflante tardait à reprendre un rythme normal. À cent cinquante kilos, tout déplacement lui était devenu pénible alors qu'il avait pourtant à peine franchi la trentaine.

Mercado activa les contrôles se trouvant sur le bras gauche de son fauteuil et celui-ci s'éleva de quelques centimètres du sol. Il saisit la tige servant à le diriger. Il se déplaça vers le réplicateur, où l'attendaient son repas et un grand verre d'un liquide jaunâtre. L'obèse avait programmé l'appareil afin que le tout soit prêt dès son arrivée.



En moins de cinq minutes, Mercado avait engouffré son repas. Il fit glisser son fauteuil en face de l'écran qui occupait presque entièrement l'un des murs de l'appartement. Le système incorporé dans son fauteuil lui permettait d'activer l'ensemble des installations domotiques de son logis. D'une pression d'un de ses doigts boudinés sur un bouton, l'écran s'alluma. Il regretta encore une fois de ne pas avoir payé davantage pour inclure dans son fauteuil un module de reconnaissance vocale. Il appuya sur le bouton « mémoire » et des photos se mirent à défiler lentement à l'écran. Les images montraient des jeunes filles, nues ou presque, adoptant des poses suggestives.



Mercado passa la langue sur ses lèvres charnues, excité par les images se succédant à l'écran. Un nom et une caractéristique s'affichaient sous chacune des photos : Lina, la sportive, une blonde qui ne devait pas avoir plus de dix-huit ans. Elle n'était vêtue que d'une paire d'épaulières blanche et bleue. Pour quel sport cet équipement servait-il ? Mercado n'aurait su le dire et d'ailleurs il s'en souciait peu. Vint ensuite Jenna, la scientifique, qui n'arborait pour tout vêtement qu'une paire de lunettes noires. « Qui a encore besoin de lunettes de nos jours ? » songea l'obèse.

L'écran affichait Olga, la rebelle, qui tenait entre ses seins - d'une taille presque irréelle -, un fusil désintégrateur chromé, lorsqu'une voix se fit entendre.



- Bonjour Mercado.

L'obèse sursauta et d'une de ses mains potelées balaya le verre vide sur le petit plateau attaché à la droite de son fauteuil. Tremblant, il fit pivoter son fauteuil en direction de la voix. Il n'avait pas encore eu le temps de compléter sa rotation qu'une canne en bronze, au bout de laquelle saillait une lame affutée, vint se ficher dans le panneau de contrôle du meuble. Des flammèches couraient le long de la lame toujours plantée dans la plaque métallique.

Mercado leva les yeux et son sang ne fit qu'un tour devant la vision cauchemardesque qui s'offrait à lui. Un homme grand et mince le dominait. Il portait un long manteau noir et un chapeau à larges bords, qui dissimulait probablement ses traits en temps normal. En ce moment, avec l'angle des lumières, Mercado pouvait voir en détail son visage. Il était maquillé tout de blanc. Des sourcils noirs et triangulaires surmontaient ses yeux et sa bouche entourée d'un rictus noir dessiné. Une boule, également noire, était posée sur le bout de son nez. Son sourire dévoilait des dents pointues et brillantes.

L'obèse n'avait pas besoin d'explications. Devant lui se dressait un Odi-menvatt, un des membres de l'Ordre des Clowns vengeurs qui semaient la mort sur leur passage.

- Pourquoi êtes-vous ici ? bafouilla faiblement Mercado. Je n'ai rien fait de mal.

Le clown se contenta de tirer sur sa canne. La lame s'extirpa des contrôles du fauteuil, puis elle disparut comme par magie dans la canne de bronze. L'Odi-menvatt déposa son arme, puis il sortit des poches de son long manteau un ligoteur qu'il pointa sur Mercado, avant d'en presser la détente. Aussitôt, ce dernier se trouva rivé à son fauteuil, incapable de remuer.

- Cette précaution est probablement superflue, expliqua le clown, mais vaut mieux ne pas prendre de chance. Je ne voudrais pas que tu compliques mon boulot vois-tu. Je me présente, je me nomme Jordan Gacy, Odi-menvatt.

- Mais je n'ai rien fait..., répéta Mercado.



- Ils disent tous la même chose, pourtant, tu sais bien que je ne suis pas venu ici pour rien.

Le clown sortit un autre appareil d'une des poches intérieures de son manteau. Il le déposa sur une petite table et appuya sur un bouton. Aussitôt, une image holographique se forma et le visage d'une femme apparut.



« Requête numéro 1099, commença une voix électronique. Lucy Fair contre Mercado Loublard. »



La femme se mit alors à parler : « Ce chien galeux m'a payé le montant qui avait été convenu pour mes services. Peu après que cette masse adipeuse écœurante eut grimpé sur moi, il s'est mis à me rouer de coups. Il m'a laissée inconsciente dans ma chambre. Je suis passée bien près d'y rester. Je demande donc que ce porc subisse la vengeance de l'Ordre Odi-menvatt. »

Mercado déglutit difficilement. Il reconnaissait la femme, une accompagnatrice dont il avait loué les services une semaine auparavant.

- Ce n'est qu'une accompagnatrice, plaida-t-il d'une voix gémissante.

Le clown se contenta de hausser les épaules, balayant ainsi le faible argument de l'obèse. Il se pencha sur le sac qu'il avait posé au sol et l'ouvrit. Il en sortit une petite plaquette métallique qu'il posa sur la bouche de sa victime. Le museleur l'empêcherait d'émettre le moindre son. Il tira ensuite de ses poches une petite boîte multicolore qu'il montra à Mercado.

- Un cadeau de ma maman, expliqua-t-il. C'est un très vieil objet. On m'en donnerait un bon montant dans un musée, mais il n'est pas à vendre.

Les yeux ronds de terreur, l'obèse réalisait que sa dernière heure était arrivée. Il n'avait aucun moyen de se libérer et les menvatts ne faisaient jamais preuve de clémence. Leur rôle était d'appliquer la vengeance des plaignants sans se poser de questions.



Le clown tourna une petite clé située sur le côté de la boîte, avant de la poser au sol et d'en ouvrir le couvercle. Une musique triste se mit à résonner dans la pièce, et au centre de la boîte, la figurine d'une ballerine entièrement vêtue de blanc tournoyait au bras d'un clown multicolore. Jordan pencha la tête de côté, fredonnant la mélodie. Il se pencha de nouveau au-dessus de son sac, d'où il sortit une paire de pinces robustes mais au bout pointu. Mercado fronça les sourcils. Les clowns vengeurs ne faisaient pas dans la dentelle. Ils tuaient, appliquaient la vengeance sans perdre de temps. Pourquoi alors cette paire de pinces ?



Jordan se pencha sur sa victime, affichant un sourire qui laissait voir ses dents pointues. Il prit une des mains de Mercado. Ce dernier aurait hurlé de douleur, n'eut été du museleur posé sur sa bouche. Le menvatt venait de lui arracher brusquement l'ongle du pouce droit. L'obèse ne parvenait pas à réfléchir correctement tant la douleur était intense. Ce fut encore pire lorsque l'ongle de son index subit le même sort. Dans sa confusion, son esprit ressassait sans cesse la même question. « Pourquoi ? Les menvatts ne torturent pas, ils tuent, c'est tout ! »



Le clown s'arrêta après que l'ongle du majeur de sa victime eut aussi été arraché. Il fit un pas vers l'arrière et observa l'homme gigantesque qui se débattait vainement, incapable de se libérer des liens du ligoteur. Ses yeux exorbités et ses narines dilatées témoignaient de sa douleur et de sa détresse.



Derrière, la musique de la petite boîte continuait de jouer et les figurines tournaient tantôt sur elles-mêmes, tantôt ensemble. Jordan les observa quelques secondes.



- Qu'est-ce que ce sera ensuite, Mercado ? demanda-t-il en s'approchant de nouveau de sa victime. Qu'est-ce qui te ferait plaisir ?



S'il avait pu voir sous le museleur, le clown aurait pu remarquer que les lèvres de l'obèse affichaient déjà une teinte bleutée. Une idée lui traversa l'esprit et il émit un petit glapissement, signe de satisfaction. Ses pinces se refermèrent sur une des paupières de Mercado. Il serra sa prise, puis tira vers lui d'un coup sec. Des gouttes de sang coulèrent sur les joues de la victime, comme autant de larmes de souffrance. Jordan répéta l'opération sur l'autre paupière. Il avait toujours eu un souci de symétrie.



Il recula de nouveau, observant le résultat de son travail, puis il posa ses pinces par terre, avant de se mettre à tournoyer dans la pièce, comme le clown de la boîte à musique, mais au bras d'une partenaire invisible. Il fit ensuite quelque pas de côté en joignant ses mains au-dessus de sa tête, sa jambe droite - pied pointé - s'allongeant parallèlement au sol. Il enchaîna avec quelques entrechats, tout en fredonnant : « Deux petits chaussons de satin blanc, sur le cœur d'un clown dansaient gaiement... »



Jordan s'esclaffa, puis, sa danse terminée, il revint se positionner au-dessus de sa victime. Mercado ne bougeait plus. Son cœur enveloppé de graisse n'avait pas résisté à la torture et avait flanché. Le clown regarda le cadavre d'un air dégoûté. La piètre forme physique de sa victime l'avait privé de plusieurs minutes de plaisir. Il haussa les épaules, résigné.

- Pauvre Mercado, déjà mort. Je ne peux lui fermer les paupières, il n'en a plus !



Jordan éclata de rire, fier de sa blague macabre.



- Bon, reprit-il en rangeant ses pinces ensanglantées dans son coffre et en y rangeant également sa boîte à musique, assez joué. Il est temps de partir, mais avant il me faut brûler ce corps. Cette masse de graisse prendra des jours à se consumer.



Jordan Gacy s'escl
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Le clown tourna une petite clé située sur le côté de la boîte, avant de la poser au sol et d’en ouvrir le couvercle. Une musique triste se mit à résonner dans la pièce, et au centre de la boîte, la figurine d’une ballerine entièrement vêtue de blanc tournoyait au bras d’un clown multicolore. Jordan pencha la tête de côté, fredonnant la mélodie. Il se pencha de nouveau au-dessus de son sac, d’où il sortit une paire de pinces robustes mais aux bouts pointus.

Mercado fronça les sourcils. Les clowns vengeurs ne faisaient pas dans la dentelle. Ils tuaient, exerçaient la vengeance sans perdre de temps. Pourquoi, alors, cette paire de pinces?
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Des gouttes de sang coulèrent sur les joues de la victime, comme autant de larmes de souffrance. Jordan répéta l'opération sur l'autre paupière. Il avait toujours eu le souci de la symétrie.
Il recula de nouveau, observant le résultat de son travail, puis il posa ses pinces pat terre, avant de se mettre à tournoyer dans la pièce, comme le clown de la boîte à musique, mais au bras d'une partenaire invisible.
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