Vampire dormitory, tome 1

Les amateurs de shojo funs et sexy connaissent sûrement déjà le travail d'Ema Toyama, autrice phare du catalogue de Pika qui nous revient ici avec sa dernière série en date. Moi aussi, il y a longtemps de ça, j'ai été séduite par l'humour, le décalage et le petit côté sexy de ses titres mais je m'en étais éloignée car elle proposait un peu toujours la même chose. Cependant, puisque Pika m'offre la chance de voir ce qu'elle est devenue depuis, c'est avec plaisir que j'ai lu le premier tome de Vampire Dormitory.

Que l'on soit de suite d'accord, Vampire Dormitory est avant tout un titre de pur divertissement dans lequel il ne faut pas chercher plus loin. le but est d'être fun, sexy et le décor apporte une touche d'originalité par rapport au restant de son oeuvre, puisqu'ici elle revisite gentiment le thème du vampire en faisant de son héros un otaku allergique aux femmes en 3D. Alors en mettant de suite de côté toute aspiration à une oeuvre plus profonde et en considérant ce titre comme un pur produit de détente, j'ai passé un bon moment.

J'ai trouvé amusant la façon dont l'autrice revisitait le mythe du vampire, à l'aide d'un héros censé être magnétique mais que je trouve bien souvent immature et ridicule. Luka recherche un donneur de sang homme, en attendant de trouver son âme soeur, car il n'aime pas du tout les filles en 3 dimensions, lui ce qu'il aime ce sont les filles issues d'animes. Il tombe par hasard sur Mito (j'adore le double sens de son nom en français pour le coup) qu'il prend pour un garçon, car vivant seule elle préfère se faire passer pour tel pour s'en sortir, et dont il fait son fournisseur exclusif de sang. Problème : son sang a un goût infect car Mito ne connait pas l'amour, pour le rendre meilleur, Luka doit donc le lui faire découvrir.

Franchement, on a les bases d'une bonne comédie rien qu'avec ces gros clichés et c'est vraiment drôle. L'autrice joue à fond sur les codes du genre vampirique en accentuant à dessein, je pense, le ridicule des scènes où Luka prend du sang à une Mito au bord de l'orgasme. Ne cherchez rien de sérieux ici, c'est juste fait pour faire rire ou émoustiller le lecteur, au choix, moi j'en ai beaucoup ri. On se retrouve ainsi, comme le souligne l'éditeur, dans une sorte de parodie des histoires de vampires mais aussi des romances boys love puisque Mito est censée être un garçon.

Comme l'autrice a de la bouteille, l'histoire est rondement menée. Dès le premier chapitre, tout va très vite entre la rencontre et le pacte des héros ainsi que leur emménagement ensemble, puisque Luka va proposer à Mito de vivre avec lui dans un internat pour faciliter les choses. Un peu comme dans Parmi Eux, on va donc se retrouver avec une héroïne déguisée en garçon dans une école de garçon, et les schémas scénaristiques classiques de ce type d'histoire vont vite se retrouver placés dans l'intrigue, à savoir l'autre garçon androgyne jaloux, les moments où elle est sur le point de se faire percer à jour, le rival qui a des doutes et va probablement finir par craquer lui aussi, le héros qui doute de ses sentiments : aime-t-il un garçon, etc. C'est classique, mais Ema Toyama manie bien les classiques pour pondre une histoire qui se laisse très bien lire : drôle, dynamique et un peu sexy.

Du coup, même si dans le fond pas mal de choses me dérangent comme le caractère trop soumis de l'héroïne, sa sexualisation récurrente, son acceptation trop rapide de la situation, l'évolution trop rapide des sentiments de chacun, le cliché du vampire au look vaurien face au sauveur et son look de chic type, etc, je me suis aussi amusée lors de cette lecture. Vu que j'ai pris ça pour une parodie, je me suis amusée de tous ces clichés.

Graphiquement, les amateurs d'Ema Toyama ne seront pas dépaysés par les grands yeux plein d'étoiles de son héroïne, ni par le look plus ciselé un brin sexy de ses héros que tout oppose physiquement, et encore moins par la rondeur et le musc des scènes voulant être sexy. le découpage des planches est dynamique. L'autrice aime utiliser plein de trames à effet girly et kawai. C'est typique du magazine japonais dont le titre tiré, à savoir le Nakayoshi.

Si vous cherchez une lecture fun et légère pour cet été avec une pointe de sexy et de fantastique avec un vampire rigolo et non effrayant, ainsi qu'un futur triangle amoureux, vous trouverez votre plaisir ici. Si vous cherchez une belle romance profonde, dramatique et positive, ou un titre sombre et chiadé avec des vampires vous vous êtes trompé de titre. A vous de voir ce que vous cherchez ;)
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Au décès de ses parents, Mito a fait le tour des membres de sa famille qui finissent par le mettre à la rue. En effet, ayant l'âge où l'instruction n'est plus obligatoire, ses tuteurs estiment qu'ils n'ont plus à lui fournir couvert et gîte. Comble de la malchance, Mito se fait licencier car son joli minois attire trop les filles. Sans solution, il décide de pousser la porte d'un café ayant pour serveurs que des beaux garçons. Il se blesse et Luka, un bel employé, l'amène à l'arrière pour soig… non pour sucer son sang ! Et en prime, il ajoute que son sang n'est pas bon à boire !

Sur une pente descendante, Mito n'a plus aucune attache. Alors qu'il est sur le point de mourir dans un accident idiot, Luka apparaît et lui propose de devenir son fournisseur de sang. Pour Luka, Mito est le parfait candidat, adolescent isolé, il peut lui offrir son amour pour que son sang devienne sucré. de plus, le jeune homme est plutôt sympathique et mignon. Il va sans dire qu'il est également curieux d'être attiré ainsi par ce sang si dégoûtant.

Mito ne voit que des points positifs à cette proposition, car Luka lui propose bien des avantages. L'orphelin accepte la proposition, mais va devoir cacher du mieux possible son secret dans cette nouvelle colocation. Car le jeune éphèbe est en réalité une demoiselle aux cheveux longs !

Notre héroïne se cache derrière une perruque et le genre masculin pour se protéger. Malheureusement, c'est en partie pour cette raison que Luka l'a choisie. le fait de désigner un homme en fournisseur de sang n'est pas anodin, car de nombreuses conséquences y sont liées. Cet aspect du manga est intéressant, on veut en savoir plus sur la mythologie vampire qui est ici développée. Il arrive d'ailleurs qu'on soit déçu que notre héroïne ne soit pas plus curieuse de ce qui l'entoure.

Du côté du scénario, le secret de notre héroïne rajoute un peu de sel, même si on a parfois du mal à croire à ses réactions. On ne comprend pas vraiment certains éléments, par exemple, pourquoi notre héroïne porte une perruque alors qu'elle dort avec. A part pour sauver son secret dans la cohabitation, ce n'est pas vraiment logique, mais c'est quelque chose d'assez classique dans ce genre de manga. En effet, on est plutôt curieux de la voir évoluer dans ce milieu où elle doit cacher son secret et où elle s'échappe des situations qui la mettent en danger.

Et puis ce sont ses relations en premier lieu avec Luka puis avec Ren qui vont nous titiller. D'abord avec Luka le vampire. Ce dernier ressemble à un adolescent assez classique, cependant, on sent qu'il cache des choses et on veut vraiment en savoir plus sur son passé. Et il y a un côté innocent plutôt amusant. Puis il y a Ren qui s'intéresse un peu trop à Mito. Ren est un bagarreur qui a un passif avec les vampires et ne veut pas que quelqu'un comme Mito tombe entre leurs griffes. Il ressent quelque chose qu'il n'explique pas pour le jeune homme, qui le touche tout particulièrement.

Ce premier tome va vite, peut-être même trop vite, car l'amour doit naître pour que le sang de notre héroïne change de goût. Mito n'a jamais rencontré une personne qui se soucie d'elle alors cette attention lui va droit au coeur. Luka est son sauveur par bien des façons. Tout comme Luka n'est pas insensible au charme naturel de Mito.

Vampire Dormitory est en plus de cela porté par le fin coup de crayon de Ema Toyama. On retrouve des personnages graciles et des rapprochements sensuels entre les personnages. Ce premier tome est un peu court, ce qui peut nous faire craindre un manque de la mangaka dans la suite de son scénario. Néanmoins, pour l'instant, le volume est dynamique et sympa. On a hâte de voir comme tout cela va évoluer, et on espère que l'histoire ne s'embourbera pas.
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Ema Toyama nous revient avec une série fantastique que j'avais hâte de découvrir. Ce premier opus démarre fort et pose les bases d'une histoire pleine de rebondissements qui abordent des thématiques assez fortes.

Avec ce tome d'introduction, on fait la connaissance de nos héros. Mito est une jeune fille très touchante qui se retrouve à la rue, pour survivre et échapper à tous les prédateurs qu'elle pourrait croiser, elle se déguise en garçon et c'est de cette façon qu'elle va rencontrer Luka, après la perte de son emploi. Coup dur pour notre héroïne qui va accepter la proposition de très particulière de Luka qui est un vampire. Il accepte de l'héberger en échange de son sang... Et pour couronner le tout, il compte l'aimer pour que son sang ait une saveur délicieuse. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que Mito n'est pas un garçon mais bien une fille.

J'ai dévoré ce premier opus, on y découvre un univers authentique et bien orchestré. On retrouve le coup de crayon de la mangaka, et je suis toujours aussi fan des graphismes. Cette nouvelle série se démarque avec son univers fantastique et les nombreux décors sublimes qui ornent les pages. J'ai trouvé l'ambiance vraiment plaisante, les thématiques sont abordées avec finesse, notre héroïne a une histoire complexe et elle s'aventure dans un quotidien des plus singuliers aux côtés de Luka. L'ambiguïté induite par le fait que Mito se travestisse est intéressante et provoque des quiproquos et un mystère captivant.

La dynamique de la romance s'annonce clairement dans le début de l'histoire avec l'arrivée de Ren, un personnage charismatique qui semble déterminé à protéger Mito. Affaire à suivre.

En bref, un premier opus très convaincant. Un univers fantastique sublimé par des graphismes séduisants et authentiques. Je suis fan du coup de crayon d'Ema Toyama et cette nouvelle série me l'a confirmé. Au fil des pages, l'intrigue prend de l'ampleur, les personnages se dévoilent et on se retrouve pris dans cette histoire addictive et pleine de rebondissements.
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Je remercie les Éditions Pika pour cette lecture. C'est un gros coup de coeur pour ce titre. Pourtant, je peux vous dire qu'au départ, sur les demandes de SP de juillet, j'avais vraiment hésité. Je ne suis pas spécialement fan de l'univers des vampires, mais je me suis dit, autant tester, c'est une nouvelle saga. J'aurais eu tellement tort de passer à côté de cette perle !

Mito est orpheline et délaissée du peu de familles qui lui restent. Elle essaie de survivre dans cette société, comme elle le peut. Pour ce faire, elle s'habille surtout en garçon, afin d'éviter d'être agressé par des pervers.

Elle vient de perdre son emploi. Il faut qu'elle retrouve rapidement un job. C'est alors, que le hasard va la mettre sur le chemin de Luka, un vampire. Ce dernier va lui proposer de l'héberger dans son pensionnat, en échange d'un don régulier de sang.

Le problème, c'est que comme Mito ne connaît pas ce que s'est d'aimer et d'être aimé, son sang à un goût infect, mais Luka à bien l'intention d'y remédier. Seul souci, Luka ne supporte pas les filles et prend Mito pour un homme depuis le début. Elle va donc devoir tout faire pour gâcher son identité, afin de réussir à garder un toit sur la tête.

Je n'avais jamais lu cette mangaka, même si j'en avais entendu de ses autres oeuvres. Mais autant vous le dire, je suis complètement tombée sous le charme de son coup de crayon. Ses traits fins et délicats, m'ont séduite.

En plus, l'histoire n'est pas seulement centrée sur une histoire d'amour avec un vampire. Il y a également beaucoup d'humour. Je ne m'attendais clairement pas à rire avec ce titre et pourtant, je peux vous dire que certaines scènes valent le détour !

En bref, c'est un manga qui de prime abord ne m'attirait pas. Pourtant, j'aurais eu tort de ne pas le lire. C'est un magnifique coup de coeur et j'ai vraiment hâte de voir ce que la suite de cette histoire pourra donner. Entre les traits délicats d'Ema Toyama, la romance tout douce entre Mito et Luka et l'humour, il y a de quoi se faire plaisir ! 😉
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J'adore les histoires de vampires et j'adore Ema Toyama, un mixte des deux et on obtient Vampire Dormitory ? J'achète ! J'ai bien aimé le concept, une jeune fille, Mito, se fait passer pour un homme pour survivre mais se retrouve à vivre dans un dortoir avec des garçons mais surtout elle se retrouve à être colocataire d'un vampire Luka.
J'aime beaucoup comment Ema Toyama a écrit la relation entre Mito et Luka, elle amène la question du genre même si ce n'est pas très développé et reste secondaire. En effet, Luka tombe peu à peu amoureux de Mito qu'il pense être un homme et se remet en question (ou se voile la face ça dépend). Et de son côté Mito tient à garder son secret de peur d'être abandonné et cela malgré ses sentiments pour Luka .
J'aime beaucoup nos deux protagonistes, leur personnalité et leur histoire.
Encore une réussite de l'auteure dont j'attend le dénouement avec impatience.