"Vampyria Inquisition" se passe dans l'univers crée par
Victor Dixen dans sa saga romanesque : Vampyria. de plus, les vampires c'est tout à fait de saison.
Elle peut se lire indépendamment des romans, certifié par l'auteur lui-même, et se place ainsi accessible à tous. L'univers donne très envie : le Roy-Soleil est un vampyre, le monde est édicté de plein de règles et de codes. le jeu en utilisant rien que le "y" est savoureux : vampyre, roy, reyne .... La bande dessinée a une couverture superbe, le travail à l'intérieur l'est tout autant.
Une proposition sur certains pages à scanner qu'on reconnaît par un emblème l'est tout autant, un effet 3D.
Au niveau de l'histoire, elle se laisse bien suivre, nous sommes intéressés, nous sommes un peu dans un amour tragique qui dépasse tout également avec Sylvère l'humble jardinier
et Daphné la noble lectrice, des rangs sociaux qui les éloignent dès le départ. Par contre, la saveur en plus n'a pas été sentie de mon côté même si cela ne m'a pas empêché de passer
un bon moment et de confirmer mon intérêt pour cet univers.
Celui-ci a été imaginé par
Victor Dixen, l'auteur des romans et mis en image par Eden Messias aux dessins et Giula Priori aux couleurs, de quoi étendre et propager l'univers dans
différentes sphères, et peut être se faire vampiriser par lui.
Dès la première page, nous est présenté le code mortel, un édit de Louis L'immuable, Roy des ténèbres de grande importance, vu que cela peut coûter très cher, jusqu'à la mort, de ne
pas en respecter les termes. Il y a un système de noblesse, mais aussi certains qui servent juste de banque de sang. le code et la lettre qui suit sont magnifiquement mis en scène.
Un très beau travail de ce côté là.
Le côté narratif nous est présenté dans des parchemins qui ont vécu, un peu déchirés différemment de partout. le dessin a quelque chose et les idées foisonnent.
Ce premier tome met en place un amour tragique, où Sylvère défie toute logique et rationalité pour sa belle. Nous verrons aussi comment son don pour le jardinage l'a préservé d'un pire destin, mais un côté plus ténébreux nous attend. Nous découvrons ce monde sans pitié, la Magna Vampyria, les règles.
Quelque part rien ne nous prépare à la fin, à la direction prise, somme aussi un peu d'un concours de circonstance redistribuant les cartes.
Etes vous prêts à frissonner en rencontrer la Collectionneuse ? Mais ceux protégeant l'ordre et les règles vous en transmettront aussi.
Eternelle lutte entre la lumière et les ténèbres, entre les forces du bien et du mal, avec toute la complexité qu'il y a aussi. Rien n'est aussi simple, et nous pouvons rejoindre l'un ou l'autre.
A la fin, quelques sympathiques bonus pour finir : création des personnages, l'existence des romans, Une très belle image
Mina M et une carte.
Comme je vous le dit, l'univers est sacrément tentant et travaillé de son côté.