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Stéphane Mallarmé (Préfacier, etc.)Eugène Bressy (Préfacier, etc.)
EAN : 9782714300690
223 pages
José Corti (01/08/1989)
3.47/5   88 notes
Résumé :
Vathek, neuvième calife des Abassides vit aux confins de l'Orient à Samarah. Esthète et curieux, il entreprend la construction d'une tour pour y lire le ciel. Mais sa cruauté est aussi redoutée par ceux qui s'opposent à lui. Un jour, un marchand vient lui proposer deux sabres portant une inscription que nul ne peut déchiffrer. Un vieillard parvient à les transcrire confirmant que ces sabres sont destinés au souverain le plus puissant. Vathek s'en trouve flatté… mais... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Combien d'oeuvres connurent un immense succès au moment de leur sortie avant de tomber dans l'oubli ? Si le temps a parfois rétabli une sorte de justice literraro-karmique en faisant sombrer dans l'oubli des textes très dispensables, en est-il de même pour ce "Vathek" qui connut un grand succès lors de sa publication en 1786 ?
Ecrit dans une période d'engouement pour l'orient, ce court roman aurait mérité une plus grande postérité.

Ce conte, très joliment écrit (en français par un auteur anglais) propose un voyage très dépaysant dans un orient fantasmé plein de magie où se côtoient beautés et horreurs. Côté beauté, on a droit à de merveilleuses descriptions de magnifiques palais ou de vallées enchanteresses. Et côté horreur, le lecteur est servi ! Entre un héros prêt à sacrifier des enfants pour assouvir sa soif de pouvoir ou sa mère qui se livre à de la magie noire entourée de femmes monstrueuses, l'amateur de gothique sera ravi.
L'écriture est très agréable, très légère et élégante. Une belle poésie irrigue l'ensemble, que ce soit dans les passages tendres ou les passages horribles.

Je remercie Babelio et les éditions Libretto pour la découverte de ce petit roman gothique dont j'ignorais tout et qui méritait mieux que de tomber dans l'oubli. J'ai passé un très bon moment avec ce récit qui allie divinement bien horreur et merveilleux.

Challenge Multi-défis 2017 - 49 (item 2 : un classique du 18ème siècle)
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Je ne connais, hélas, pas grand-chose à la littérature gothique – je parle de la vraie, hein, pas celle qui écoute les Sisters of Mercy en jouant à Vampire, la Mascarade : le « roman noir » du XVIIIe siècle et du début du XIXe éventuellement. Au-delà du séminal Château d'Otrante de Walpole et du délicieux Moine de Matthew Lewis, je n'ai finalement guère pratiqué le genre que par la bande, au travers d'ouvrages qui empruntent au genre mais n'y correspondent peut-être pas tout à fait, comme le génial Frankenstein de Mary Shelley, ou, en France, je tends du moins à le croire, certains écrits du marquis de Sade. Cela fait longtemps que je suis supposé lire Ann Radcliffe, ou Melmoth de Charles Robert Mathurin, d'autres choses encore sans doute, sans jamais en avoir trouvé le temps…



Le fantôme de Lovecraft, parmi d'autres, m'y incite pourtant régulièrement. Et il en va forcément de même pour le (très petit) livre dont je vais vous parler aujourd'hui, Vathek de William Beckford, très prisé par le gentleman de Providence – parmi bien d'autres admirateurs, dont Lord Byron ou Stéphane Mallarmé (aheum, j'y reviendrai) ; à vrai dire, on a pu déterminer que Vathek avait eu sa part dans l'inspiration des récits des « Contrées du Rêve », et peut-être à deux degrés car Lord Dunsanylui aussi aimait sans doute le court roman dont s'agit.



Vathek, écrit en français en 1782, puis publié en anglais en 1786, est un autre de ces fameux romans gothiques « par la bande », une forte singularité le distinguant de ses petits camarades : en effet, il mêle au fond gothique tout un apparat oriental hérité des Mille et Une Nuits, via la traduction française d'Antoine Galland parue entre 1704 et 1717, et bientôt transposée en anglais – dans les deux langues, cela a été un énorme succès (au cas où, voyez ici). Mais, finalement, en cela aussi Vathek est une oeuvre de son temps – tellement XVIIIe qu'à sa lecture il vous pousse une perruque poudrée, qui dépasse toujours sous le turban.



Vathek est l'oeuvre littéraire la plus célèbre de William Beckford – un curieux personnage pour un curieux livre. Alors tout jeune homme, Beckford était aussi une des plus grandes fortunes d'Angleterre – sa richesse lui permettant de constituer une remarquable collection d'objets d'art. Passablement décadent, mais sans la poisse pénale d'un Sade, il a effectué un grand « tour » en Europe, ce qui lui a fait rencontrer du beau monde et lui a permis de multiplier les expériences. Parmi ces expériences, il y avait donc Vathek – court roman présenté par son auteur, non sans une certaine frivolité caractéristique, comme un léger jeu de l'esprit qui ne lui aurait pas demandé plus de deux ou tout au plus trois jours (et nuits) de travail. C'est douteux… Quoi qu'il en soit, Vathek demeurera, et de loin, l'écrit le plus célèbre de son dilettante d'auteur.



Vathek est un calife – ce qui n'a rien d'évident, au regard de cette translitération, mais c'est qu'elle est en fait très XVIIIe : elle renverrait au calife al-Wathiq, ce qui situerait l'intrigue à Bagdad et au-delà vers le milieu du IXe siècle de notre ère ; de même que le personnage de son frère et successeur, Motavakel, renverrait à al-Mutawakkil, là encore un vrai calife. D'autres noms sont peut-être plus douteux, comme Bababalouk disons, mais, là encore, Vathek est l'oeuvre de son temps.



Vathek, un calife, donc – mais surtout un enfant gâté… Un vrai despote oriental selon les termes de Montesquieu, aux caprices tyranniques, aux exigences absurdes ; plus anachroniquement, une histoire de pouvoir absolu qui corrompt absolument. Et ses colères sont fatales : son regard noir est à même de terrasser en un éclair ceux dont il juge qu'ils ne le servent pas assez bien ! Soit à peu près tout le monde. Il faut dire que ses sujets le détestent ; mais, surtout, ils en ont peur, et notre ami Machiavel juge que c'est bien suffisant. Le sale gosse a les avantages de ses défauts, cela dit – son hédonisme s'accompagne d'une appréciable curiosité pour le monde et tout ce qu'il contient, forcément suspecte sous l'empire de la religion ; en cela, sa mère, l'érudite Carathis, dont les connaissances ésotériques valent bien celles des plus grands mages, mais il en va de même pour son absence de moralité, sa mère donc a pu avoir à cet égard un rôle non négligeable.



Mais l'avidité et la soif de connaissance de Vathek décideront sans surprise de sa perte – en même temps que sa gourmandise et son despotisme. Un curieux personnage, le giaour (un terme injurieux pour désigner les non-musulmans), censément venu de l'Inde, lui vend des sabres magnifiques, ornés d'une écriture inconnue – un traducteur en dérive un sens positif, mais, le lendemain, les caractères ont changé, et ils impliquent alors une malédiction ! Un avertissement dont le calife Vathek ne saurait tenir compte : il obéit aux injonctions du giaour, qui l'invite à voyager (avec sa suite, forcément) vers la cité perdue d'Istakhar, où se trouvent les extraordinaires trésors des sultans de l'ancien temps, et même des sultans préadamites – ces trésors, mais aussi le pouvoir absolu, via la connaissance absolue. Mais, pour bénéficier de ces récompenses mirifiques (et de quelques autres, dont surtout la belle Nouronihar, la fille de son hôte l'émir Fakreddin, promise à un autre – mais que sont les lois de l'hospitalité pour le calife Vathek ?), il y a des conditions – nombreuses, précises… mais dont la principale, sous-jacente à toutes les autres, est la renonciation à l'islam, à Allah et à Mahomet. L'avide Vathek n'y voit guère d'inconvénient, sa mère Carathis pas davantage – et si le calife, par principe, peste contre les termes du contrat, contre l'invraisemblance consistant, de la part de qui que ce soit, à exiger de lui, calife, quoi que ce soit, il n'en obéit pas moins aux ordres…. qui sont en fait les ordres d'Eblis, autant dire du diable.



Vathek est un roman très court, une centaine de pages, mais aussi un roman très dense : il se passe beaucoup, beaucoup de choses à chaque page – au point à vrai dire où le déroulé des événements est parfois un brin confus, surtout dans les premières pages. La halte chez l'émir Fakreddin ralentit un peu le rythme, avant que le merveilleux gothique ne transfigure une dernière fois le roman à Istakhar. Ceci étant, le fantastique n'était certes pas absent au début du roman, loin de là : les événements étranges s'y enchaînent à toute vitesse – étranges, et grotesques. À vrai dire, ce roman gothique l'est décidément à la matière du Château d'Otrante – la surnature implique son lot de scènes cocasses, qui valent bien ce heaume gigantesque tombant du ciel pour écraser le pauvre Conrad dans les premières pages de la fantaisie italienne de Walpole. Les maléfices du giaour, comme les projets pharaoniques (ou babéliens) de Vathek, ont à ce stade quelque chose de drôle avant tout, ou bien plus drôle en tout cas qu'effrayant.



Mais, dans les dernières pages, quand le surnaturel est plus démesuré que jamais, la cité d'Istakhar ayant quelque chose d'une ville onirique à la façon de celles de Dunsany plus d'un siècle après, l'émerveillement se mêle bel et bien de cauchemar – encore que ce soit probablement surtout l'ironie qui domine, une ironie qui, sous couvert de moraline au premier degré, se montre sans doute en vérité passablement subversive ; et, ici, c'est au Moine ou aux réjouissantes hypocrisies d'un Sade, par exemple dans les versions « exotériques » de Justine, que l'on est tenté de penser. Finalement, l'humour demeure, sous l'impitoyable condamnation de (ce sale gosse de) Vathek, de (sa satanique mère) Carathis, et de (son inconstante favorite) Nouronihar tant qu'on y est.



Finalement, c'est cet alliage en apparence incongru entre le merveilleux orientaliste et l'humour, davantage que la peur, davantage que la morale qu'on devine bien vite totalement hors-jeu en dépit des risibles discours de ceux, nombreux, qui condamnent, frontalement ou plus souvent à demi-mots pleutres, le calife impie, c'est cet alliage donc qui fait la saveur de Vathek – mais aussi son originalité, à l'époque et sans doute encore aujourd'hui. Et il faut y ajouter une plume (française !) délicieusement XVIIIe siècle.



Rien d'étonnant dès lors à ce que le roman ait eu son lot d'admirateurs notables – j'en ai cité quelques-uns plus haut. Mais, dans le cadre de cette édition, il faut donc mentionner Stéphane Mallarmé, dont on reproduit ici une assez longue postface (une vingtaine de pages)… Mais, là, problème : j'ai trouvé ça totalement incompréhensible, et à vrai dire totalement illisible, béotien de moi ; j'avais l'impression de bouffer trois space cakes à chaque paragraphe, et il faisait bien trop chaud pour ça – bref, j'ai déclaré forfait au bout de cinq pages. Nébal, béotien.



Ce qui n'a rien de grave. Vathek demeure une lecture charmante sans cela – une curiosité, oui, mais sans doute un peu plus que cela, et en tout cas une appréciable virée dans un Orient fantasmé au prisme d'un gothique ludique et narquois.
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
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Tout d'abord un grand merci aux éditions Libretto et à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre Masse Critique.

J'allais écrire c'est un très "joli" conte, mais en fait, non... Joli n'est pas le mot. Glauque, oui. Noir, oui. Gothique quoi, arfeu ! Mais joli, non.

C'est dans un français impeccable que ce texte a été écrit (par un anglais, donc), quoi que par moments étrangement tourné, de mon point de vue. Soutenu par de nombreux dialogues et des descriptions allègres des turpitudes de Vathek et compagnie, on fait le voyage à leurs côtés sans même s'en rendre compte, et voilà qu'on est arrivés !

J'avoue, j'ai parfois été surprise devant l'outrance du récit, qui y va quand même à fond dans le glauque. Je ne connais pas bien les romans gothiques de l'époque, du coup je ne peux pas comparer, c'est vrai. Mais Beckford n'y est pas allé de main morte quand il s'agit de nous décrire à quoi est prêt (sont prêts, pardon, puisque sa mère est du lot) Vathek pour obtenir ce qu'il croit être richesse et pouvoir absolu au bout du chemin. Cynisme, ironie et humour noir sont de la partie, pour le plus grand plaisir du lecteur (le mien du moins !).
Le ton est plutôt "léger", en plus, pour une lecture glauque, c'est assez étonnant comme style.




C'est donc un peu déboussolée que je ressors de cette lecture, qu'en d'autres temps j'aurais fait d'une seule traite, tant on ne s'ennuie pas une seconde. Je viens de découvrir un auteur dit "classique" que je ne connaissais pas du tout, sans avoir l'impression d'avoir lu du classique. C'est vraiment le top pour découvrir la littérature de l'époque ! J'avais déjà eu une surprise du genre avec "L'étranger des Carpathes", il est vrai. Le genre "gothique" 18ème/19ème est surprenant, il n'y a pas de doute !
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Les contes, uniquement des histoires pour les enfants ? Si on ne regarde que les histoires où la princesse épouse le prince charmant, peut-être (et encore, même eux doivent se rendre compte qu'on se moque un peu du monde). Mais quand on se penche d'un peu plus près sur les histoires originales, on se rend vite compte qu'on est loin des contes de fées auxquels on a été habitués.

« Vathek » n'échappe pas à la règle, et propose un environnement plutôt effrayant : alors que l'auteur nous emmène d'abord dans l'âge d'or de l'Orient, chez un sultan qui jouit de tous les plaisirs de la vie, on se retrouve confronté ensuite à un terrifiant prince régnant dans un palais sous-terrain, des magiciens qui sacrifient toute morale pour découvrir les secrets de l'univers, des éfrits, des sbires qui s'adonnent au cannibalisme avec joie, … le petit peuple n'a guère que sa foi inébranlable en Mahomet pour faire face à toutes ces horreurs, mais la sainteté même semble souvent ne pas faire le poids devant cette monstruosité qui s'abat sur eux.

Ce conte a été un vrai régal pour moi : outre le charme dépaysant de l'Orient, j'y retrouve tous les ingrédients que j'apprécie : une histoire qui s'enrichit de mythes à la fois connus et présentés de manière originale, le Bien qui ne gagne pas systématiquement contre le Mal, des héros qui peuvent échouer dans leur quête, … La morale est parfois un peu trop sauve à mon goût, mais enfin, il y a sûrement quelques codes du genre à respecter malgré tout !
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Ce conte, façon mille et une nuits virées au noir, relève du genre gothique - que je ne connais pas du tout. Il se termine dans l'Enfer d'Iblis et ne manque pas d'éléments macabres (meurtres et sacrifices humains abondent) : il répond donc bien au "cahier des charges".
Etrange conte qui nous fait connaître le sultan Vathek, soumis à ses sens et qui devient fou dès qu'on lui résiste ou le frustre. Pour satisfaire un de ses caprices, il est amené à renier Dieu et se soumettre à Iblis, ce qui l'entraîne à commettre les plus horribles crimes le coeur léger. Parvenu à ses fins, il se rend compte qu'il a été floué et, comme tous les damnés, perd l'espérance, vertu théologale s'il en est.
Tout cela est raconté dans une langue très fluide, écrite directement par un anglais du temps où le français était la langue reine. Tout est dit de façon légère et élégante comme il convient à un conte oriental.
J'ai lu une texte où manquent malheureusement les histoires contées par d'autres damnés. Elles sont simplement citées dans mon édition. Je vais essayer de trouver une "version longue" pour plonger plus profondément dans l'ambiance noire et terrifiante.
J'oubliais : il a été publié en 1782.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Essouflés d'avoir monté si vite onze mille degrés, au désespoir que leurs seaux soient presque vides, ils n'étaient pas plus tôt arrivés que l'éclat des flammes et l'odeur des momies offusquèrent tous leurs sens à la fois : ce fut dommage, car ils ne virent pas le sourire agréable avec lequel les muets et les négresses leur passaient la corde au col ; mais tout n'était pas perdu, car ces aimables personnes ne se réjouissaient pas moins d'une telle scène. Jamais on n'étrangla avec plus de facilité ; chacun tombait sans résistance et expirait sans pousser un cri ; de sorte que Vathek se trouva bientôt environné des corps de ses plus fidèles sujets, qu'on jeta sur le bûcher.
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Son orgueil parvint à son comble lorsqu'ayant, pour la première fois, monté les onze mille degrés de sa tour, il regarda en bas. Les hommes lui paraissaient des fourmis, les montagnes des coquilles, et les villes des ruches d'abeilles. L'idée que cette élévation lui donna de sa propre grandeur, acheva de lui tourner la tête ; il était prêt à s'adorer lui-même, lorsqu'en levant les yeux il s'aperçut que les astres étaient aussi éloignés de lui que lorsqu'il était au niveau de la terre.
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Tel fut, et tel doit être le châtiment des passions effrénées et des actions atroces ; telle sera la punition de la curiosité aveugle, qui veut pénétrer au-delà des bornes que le Créateur a mises aux connaissances humaines ; de l'ambition, qui, voulant acquérir des sciences réservées à de plus pures intelligences, n'acquiert qu'un orgueil insensé et ne voit pas que l'état de l'homme est d'être humble et ignorant.
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Je poussai un hurlement effroyable en me voyant enlever ma proie et finis l'horrible blasphème qui sortait de ma bouche au milieu de la foule maudite où je fus précipité et avec laquelle je vais bientôt, ainsi que vous, ô mes malheureux compagnons, tournoyer sans cesse en portant dans mon coeur l'affreux brasier que j'y ai moi-même allumé !
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- Serait-ce là Gulchenrouz ?
- Souverain du monde, répondit-elle (Nouronihar), épargnez mon cousin, dont l'innocence et la douceur ne méritent pas votre colère.
- Rassurez-vous, reprit Vathek, en souriant. Il est en bonnes mains ; Bababalouk aime les enfants et n'est jamais sans dragées ni confiture.
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