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Adelino Pereira (Traducteur)
EAN : 9782266282512
744 pages
Pocket (26/04/2018)
  Existe en édition audio
3.59/5   314 notes
Résumé :
Depuis des siècles, trois prophéties annoncent la mort du pape - " l'homme en blanc " - et la chute du Vatican avec elle. Alors que des documents de première importance sont volés dans la cité pontificale, le pape fait appel à Tomás Noroñha pour l'aider à les retrouver.
Celui-ci commence son travail d'investigation dans les catacombes de la basilique Saint-Pierre, mais sa mission prend très vite une nouvelle tournure. Le souverain pontife vient d'être enlevé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (82) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 314 notes
Les pavés se suivent et ne se ressemblent pas. Ce pavé-là (632 pages) est un pavé léger, une génoise, un angel-cake, qui donne après consommation l'impression de ne rien avoir mangé. Et de fait, il s'avale très rapidement. Pas par intérêt, ou pour une écriture exceptionnelle, mais tout simplement parce que tout est répété trois fois. Les dialogues sont quasi immuables : un personnage énonce une phrase, son interlocuteur la reprend sous forme d'une interrogation que le premier confirme. Trois lignes pour une. de même que dès que des faits nouveaux ou une action apportent des éléments qui font progresser l'intrigue, un paragraphe suit qui réintègre ces données dans le contexte. Une sorte de polar pour mal-comprenant….

Ça n'est même pas désagréable, on suit le déroulé de l'affaire sans passion , avec juste un intérêt distrait.

Le sujet est annoncé dans le titre : le pape est au centre de l'affaire. Etant donné que le porte parole de Saint Malachie , Pie XII, et les enfants de Fatima ont tous les trois annoncé la fin des temps consécutive à la mort du dernier pape, et que le souverain pontife est persuadé d'être ce dernier représentant de la religion catholique, le cambriolage commis au saint-Siège et signé d'un Allahu Akbar crée l'émoi dans le plus petit état du monde. D'autant que quelques heures plus tard, le pape est kidnappé et menacé de décapitation si la chrétienté ne se soumet pas à la loi de l'islam!
Autant dire qu'une lourde responsabilité repose sur les épaules de Tomas, une archéologue portugais présent sur place pour tenter de retrouver les reliques de l'apôtre Pierre. Mais comme il avait été très performant pour résoudre une affaire dans le roman précédent de l'auteur , il se voit contraint de mettre de côté sa mission initiale pour tenter…de sauver l'humanité, au grand dam d'un inspecteur autochtone atteint d'un syndrome de Gilles de la Tourette!

On a là un bon travail de documentation; La balade dans les édifices du Vatican et ces histoires de prophéties sont plutôt intéressantes. Confrontées au contexte géopolitique actuel, elles pourraient nous faire frémir (ne vivons-nous pas sur une poudrière, avec pour catalyseur les intégristes de tout poil, et pour déclencheur des dictateurs illettrés ?) C'est malheureusement le style et la construction qui font que l'on n'y croît pas une seconde.
C'est aussi plutôt bien vu d'avoir choisi un personnage qui se revendique mécréant au centre de l'histoire, pour éviter de commettre un roman militant.

C'est un peu moins débile que Da Vinci code (au moins cette fois le cryptage des messages secrets est un peu plus complexe d'une écriture en miroir!), mais l'intrigue reste indigente et le discours alourdi par les redites incessantes.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Tout d'abord je tiens à remercier BABELIO pour la sélection sur masse critique qui ma permis d'être choisi pour la lecture de se roman. Merci au éditions HC l'envoie du livre VATICANUM de JR DOS SANTOS.
Les romans de dos Santos se suivent et ne se ressemblent pas. 632 pages pour nous plonger dans une nouvelle aventure du talentueux cryptologue portugais Tomas Noronha.
Début du livre du livre " Toutes les informations historiques présentées dans ce roman sont vraies" et du vraies on va en lire. Histoire en histoire.
Le plus déconcertants ce sont le nombres d'affaires vaticanes en relations entre le saint siège et la mafia avec l'implication de l'IOR (la banque du vatican) dans des opérations de blanchiment d'argent à grande échelle, trading, compte offshore et j'en passe. L'intérêt du vatican dans toutes ses affaires financières occulte est la recherche du profit. le concept est que les dit clients utilise la banque qui n'a ni code de conduite ni réglementation liée aux normes européens bancaire et ne rend des comptes cas elle même. La narration du livre commence sur un cambriolage dans le palais des Congrégations qui s'est réellement produit le 30 mars 2014 et qui aujourd'hui fait penser qu'il à été commandité au sein même du vatican.Bien entendu dos Santos donne toujours le rôle d'enquêteur à Tomas Noronha. D'ailleurs ce dernier ce trouve au saint siège dans une nécropole à la recherche des ossements de saint Pierre. le Pape à besoin de lui mais pour faire quoi ?
Voilà bien des mystères qui entour ce livre entre la réalité et des histoire inventées par l'auteur qui à le don de faire un ouvrage de qualité avec une multitudes de recherche sur le comportement des différents Pape dans l'histoire de l'humanité.
Le livre s'adresse à tout ceux qui sont intéressé par l'histoire, les complots politiques, les affaires financières et les thrillers. Je le conseil car j'ai appris plein de chose pendant la lecture et sur mes recherches avec l'aide du roman.
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Même au Vatican, il ne faut pas « donner le Bon Dieu sans confession », il parait même qu'il y aurait toutes sortes de magouilles dans ce lieu saint.

C'est un peu le prétexte de ce roman, où on creuse dans les catacombes pour y faire des découvertes archéologiques et où on plonge dans les prophéties anciennes qui annoncent des lendemains apocalyptiques dans un monde aux prises avec la menace du terrorisme islamique et l'avidité toujours présente de la mafia italienne.

Un ouvrage qui prend souvent des allures de reportage, avec ses longues descriptions de faits, mais un héros qui a la crédibilité des protagonistes de films de Série B : il est fort, intelligent et on se demande ce que ferait le monde sans lui…

Une grosse brique, mais qui se lit très vite, avec sa mise en page aérée et ses courts chapitres.

Un livre instructif si on s'intéresse aux dessous du Vatican.
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Ouverture du bal 2024 avec, comme en 2023, un pavé d'un auteur portugais que je ne connaissais pas.

J'ai le chic de débuter mes années par une découverte littéraire des plus inintéressantes.

L'année dernière, c'était le best-seller le Chardonneret (Pouah !), glané dans une cabane à livres. En 2024, c'est Vaticanum que j'ai également sorti d'une cabane, pas la même, et qui nous propose de pénétrer dans les secrets de la papauté. Pour ce thriller, nous suivons un historien-archéologue polyglotte en langues mortes et modernes qui se prend pour un inspecteur de police.

Dos Santos est historien de métier. Il aurait mieux valu qu'il s'y cantonne. Il n'est pas nécessaire d'écrire un pavé pour un bon roman. C'était soporifique. Etaler sur plusieurs chapitres, une liste des malversations que le héros découvre dans les comptes du Vatican est dénué d'intérêt. le lecteur n'est pas obligé d'avaler le « menu maxi best of, maxi large » !

Donc, je ne recommande pas ce roman, trop long (mais comment ai-je fait pour me coltiner ces longueurs ?).

J'espère que l'année 2025 s'ouvrira sur une belle découverte et non sur roman qui ne sert qu'à vendre des pages. En attendant, d'autres lectures m'attendent en 2024. Yeah ! et bonne année à tous !
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Je n'ai pas été séduite par Vaticanum de JR Dos Santos malheureusement.

Nous faisons la rencontre de Tomas, historien alors qu'il est au Vatican. le Pape fait appel à lui car il craint le pire pour sa vie, il pense qu'il est le dernier pape en raison de la prophétie de Malachie, mais aussi parce qu'Etat Islamique cherche à l'éliminer. Tomas pense qu'il ne s'agit que de superstition jusqu'à ce que le pape se fasse enlever…

Dès le premier chapitre, on se rend compte que l'auteur est à lui seul une mine de connaissances. C'est intéressant mais c'est aussi un peu bourratif si je peux me permettre l'expression. On sent que l'on va avoir droit à un exposé historique tout au long de l'histoire et de fait, c'est ce qui se produit. C'est effectivement très bien documenté, on apprend énormément de choses mais j'ai presque envie de dire trop. On croule par moments sous les informations et je me suis sentie parfois à la limite de l'oppression. Moi qui n'aie absolument aucune connaissance en ce qui concerne le Vatican ou la religion de manière générale, ça fait beaucoup d'informations à digérer d'un coup.

Le rythme du récit m'a également un peu perturbée. En effet, certains événements sont longs, d'autres courts et c'est assez difficile à suivre. Ne serait-ce qu'au début du roman, la première conversation entre le Pape et Tomas dure tout de même huit chapitres ! J'ai également été un peu perplexe face aux répétitions du roman. Certaines choses sont dites plusieurs fois, de manière certes différente mais ça donne un rythme itératif au récit assez lourd. En revanche, si l'on omet cela, j'ai trouvé que la narration était aussi sympathique parce qu'à la fin de chaque chapitre, il y a une espèce de suspens de clôture. Ça me donnait l'impression de regarder une série dans laquelle les épisodes se termineraient par une sorte de retournement de situation qui donnait envie de connaître la suite.

J'ai été intéressée par l'intrigue en elle-même et des détails de celle-ci comme le business des saints pour être canoniser par exemples. Et puis j'ai été assez captivée par des éléments plus importants comme tout le côté finance et corruption du Vatican qui est pourtant une entité censée être non lucrative.

Cependant, les à-côtés m'ont moins plu, comme le personnage de Tomas qui est pourtant le protagoniste. Cela est peut-être dû au fait que je suis une femme mais je n'ai pas ressenti beaucoup de sympathie à son égard, notamment en raison de son côté macho. Cela peut s'appliquer à l'histoire de manière assez générale, les filles étant présentées comme des potiches sans véritable importance. Tomas a une petite amie mais flirte avec Catherine, une française qui collabore avec le Vatican comme si résister à un être humain de sexe féminin relevait de l'impossibilité. Et puis il y a eu à la fin la phrase type qui a achevé de me faire une idée négative sur le personnage : « Tomas avait réussi, au fil des années, à ne pas s'engager définitivement vis-à-vis de Maria Flor, non qu'il ne l'aimât pas, il l'aimait, mais parce que s'il y a une chose que les hommes chérissent par-dessus tout, c'est bien leur liberté. Comment pourrait-il continuer à vivre librement, à agir sans être tenu par des devoirs et des responsabilités, et même à flirter comme il l'avait fait avec Catherine, en étant marié ? ». Bref, je pourrais disserter trois ans sur cette phrase donc je m'arrête tout de suite.

En définitive, le contexte historique et toutes les intrigues ayant trait à la corruption et la manipulation au sein du Vatican m'ont beaucoup intéressée cependant, je n'ai pas été séduite par tout le reste et ne garde donc pas une impression très positive du roman. Je vous laisse vous faire votre propre avis en lisant, d'autres lecteurs ayant au contraire beaucoup aimé !
Lien : http://www.casscrouton.fr/va..
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critiques presse (2)
LaPresse
10 mai 2017
Dans Vaticanum, J.R. dos Santos aborde un scénario qui donne froid dans le dos, où l'enlèvement du pape déclenche une spirale dangereuse de violence sur la planète.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Son roman, en plus de poser une intrigue fascinante, est très riche en descriptions.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Mourir n’était peut-être pas si terrible que ça. La mort n’était rien de plus qu’un passage, tout dans l’univers se transformait, chaque chose, à tout instant, avait un début et une fin. La transformation permanente voilà l’essence de l’existence…

(p.572)
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Nul ne peut servir deux maître: ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'argent.
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Il venait de passer les dernières minutes à repousser la conclusion qui s'imposait à lui, s'efforçant de chercher une explication honnête; on parlait tout de même de la banque du Saint-Siège.
- Le Vatican blanchit de l'argent sale.
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Il y a même eu ce cas étonnant d'un homme politique socialiste qui, lorsque des carabiniers ont débarqué chez lui, a immédiatement confessé une série d'actes de corruption. Lorsqu'il eut fini, les carabiniers lui expliquèrent qu'ils étaient simplement venus lui remettre une amende pour excès de vitesse.
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Tous ceux qui doivent prendre régulièrement des médicaments savent parfaitement quoi prendre et à quelle heure. Si l'Effortil doit être pris au coucher, on le prend au coucher. Personne ne se réveille au milieu de la nuit pour avaler des quantités industrielles de médicaments, ça tombe sous le sens.
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