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EAN : 9782259201179
254 pages
Plon (07/10/2004)
3.04/5   13 notes
Résumé :
Comme Gabin ou Delon, Gérard Depardieu est devenu, en trente-cinq ans de carrière et quelque 165 films, l'emblème du cinéma français, un phénomène de société à lui tout seul. Pendant quatre mois, chez lui ou sur les plateaux de tournage, en France ou au Maroc, il a accepté de répondre, loin du tumulte médiatique, à Laurent Neumann. A toutes les questions, y compris les plus embarrassantes. Sans faux-semblants ni complaisance. Dans ce livre, l'acteur inoubliable de C... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un livre lu pour découvrir l'homme "Gérard Depardieu" que je ne connaissais absolument pas. Ce n'est pas de la littérature, simplement un portrait de l'acteur et de l'homme. J'espère que ses propos n'ont pas été dénaturés. Je suis surprise de son parcours, et aussi plus encore peut-être pour sa passion pour "Les confessions de Saint Augustin". Cette lecture m'a donné l'envie de découvrir d'autres livres, classiques pour la plupart. Un livre intéressant.
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Fan ou non de Depardieu, c'est cependant un personnage qui éveille la curiosité...
Gérard Depardieu parle de son enfance, sa famille, ses débuts au cinéma et au théâtre, raconte les dessous des films les plus marquants de sa carrière, son travail avec de grands réalisateurs, actrices et acteurs. Il révèle aussi ses vérités sur l'alcool, l'argent, la politique, la religion ou encore sa passion du vin.
Ecrit sous forme de dialogue avec un journaliste, ce livre nous permet de retracer la vie de l'homme de cinéma, télévision, théâtre, mais aussi l'homme d'affaires, boulimique de la vie, ambassadeurs de la culture française de par le monde.
Ici, pas de langue de bois, les paroles coulent naturellement et l'on est aspiré par la personnalité de cet homme d'exception. D'un naturel désarmant, le personnage nous surprend, nous choque parfois.
Je recommande donc cet ouvrage aux amoureux du cinéma français qui enrichiront leur culture grâce aux nombreuses anecdotes ainsi qu'aux autres qui ont simplement envie de passer un bon moment avec un livre qui se lit tout seul...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Tu as rencontré Patrick Dewaere et Miou-Miou au Café de la Gare. Qu'elles étaient tes relations avec Dewaere?
- Oh, très bonnes. Mais c'était avant tout des relations de cinéma. A l'exception de Jean Carmet, je n'ai jamais eu d'amitiés d'acteur en dehors des plateaux. Et encore, Jean, pour moi, était plus qu'un acteur. C'était mon père, mon frère, mon parrain, mon ami indispensable. Un ami que ce métier faisait d'ailleurs plus souffrir qu'autre chose. Avec Patrick, on s'entendait comme deux larrons en foire, mais on ne se voyait pas en dehors du boulot. Nous étions un peu comme deux chiens fous lancés dans la nature. Et quand deux tempéraments comme les nôtres se rencontrent, ça produit forcément des étincelles. Cela dit, Patrick était plus discipliné que moi. Enfant, déjà, il était acteur; il connaissait ce métier. Moi, je n'avais fait que du théâtre, et, au théâtre, tu ne peux pas te permettre d'arriver bourré sur scène. Le cinéma est un métier de riches, les acteurs sont pris en charge nuit et jour, il y a des assistantes qui s'occupent de tout. Au théâtre, on vient aux répétitions par ses propres moyens. Au cinéma, un chauffeur vient te chercher, tout le monde est aux petits soins... Mais, de nous deux, c'était lui, le plus fragile, le plus vulnérable. Un écorché vif, Patrick. Un grand blessé de la vie, ultrasensible...
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- En lisant la biographie de Paul Chutkow et notamment les longs développements qu'il consacre à ton enfance à Châteauroux, je me dis que la presse a peut-être un peu forcé le trait en te faisant passer pour le voyou du cinéma français, le sale gosse, voleur, braqueur, familier des juges et des flics. Je me suis même demandé si tu n'en rajoutais pas un peu dans les interviews...
- Mais non, pas du tout. J'ai été élevée dans un milieu pauvre, mais par des parents qui m'ont donné l'essentiel : la liberté. Je n'avais aucun interdit. Mon père ne savait ni lire ni écrire. Il s'exprimait le plus souvent par onomatopée. Toute sa vie, il a signé "D. D.". Il était incapable de m'aider à faire mes devoirs. En revanche, il était très doué pour le travail manuel. La Lilette, elle, était trop occupée par sa maison et ses six enfants, pour veiller sur nous à chaque instant. Moi, j'étais un peu l'enfant terrible du quartier. Je n'étais pas mal élevé, je n'étais pas élevé du tout.
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- Tu as dit à plusieurs reprises que tu avais frôlé la mort, que tu avais vu la fameuse "petite lumière blanche". Une pareille expérience change forcément un homme, non?
- J'en suis sorti différent, avec de nouvelles certitudes, avec de bonnes résolutions aussi. Mais je replonge aussi sec. je retombe dans le quotidien de la vie en ignorant cette "petite lumière" qui, dirait saint Augustin, participe de la foi. Honnêtement, il y a des moments où je préférerais avoir la foi permanente. Mais, hélas, ma foi n'est qu'intermittente.
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- Si je comprends bien, tu veux bien croire, mais tu te méfies tout de même de la religion.
- Non, je me méfie avant tout du commerce de la religion, je me méfie des passions de la religion, des dérives mortifères qu'elle peut engendrer. La religion en tant que telle ne m'effraie pas, c'est ce que les hommes en font qui me terrifie. Ce que j'aime dans la religion, c'est la force de l'amour qu'elle professe.
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En lisant saint Augustin, je ne défends pas la foi, je ne pratique pas jusqu'au-boutisme religieux. Je donne seulement à entendre. Je partage un moment d'émotion avec les auditeurs, rien de plus. Je suis le passeur d'un certain nombre de questions fondamentales auxquelles je me garderais bien de donner des réponses : Est-ce que je crois? Qu'est-ce que croire? Dieu existe-t-il?... Moi, j'ai foi en la vie, ce qui n'est déjà pas si mal. C'est ma manière à moi de m'élever. C'est aussi une façon de ne jamais perdre l'espérance.
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