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EAN : 9782364742222
12 pages
Editions Thierry Magnier (11/01/2013)
3.82/5   11 notes
Résumé :
Si même les arbres meurent : Dans un couloir d’hôpital, deux enfants attendent. Leur père alpiniste est plongé dans le coma. La bienveillance d’un balayeur va leur permettre de s’évader.

Quitte ta mère : Comme chaque année, Bastien part pour l’été chez son grand-père. Mais le vieil homme ne va pas bien : il a du mal à faire le deuil de sa femme.

La boutique jaune : Marion passe tous les matins devant la boutique jaune, qui exerce une ... >Voir plus
Que lire après Vivre c'est risquerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un recueil de 4 romans jeunesse, des histoires d'adolescents face aux difficultés de la vie.

Le premier c'est celui d'un petit Parisien qui cherche son ticket de métro. (On constate le passage du temps, le gamin n'a pas non plus de portable…) Il ira chez son grand-père et sa vie prendra un nouveau tournant où les premiers émois amoureux ne sont pas absents.

Le deuxième « Les arbres meurent aussi » est un texte bien triste puisque deux enfants doivent faire face à un terrible drame : leur père a eu un grave accident. Les enfants passeront de longues journées à l'hôpital à imaginer des moyens de faire revenir leur père.

Dans « La boutique jaune », pas de grand drame, mais une ado qui se sent étrangère, qui a l'impression que ses parents ne la comprennent pas du tout. Passionnée de photo, elle rêve et sa tête est remplie d'images. Intriguée par une boutique abandonnée de son quartier, elle fera la connaissance d'un vieil homme qui la nourrira de sa sagesse.

Et finalement, le quatrième roman raconte le drame d'Aurélie dont les parents se séparent. Elle est malheureuse, ne comprend pas ce qui se passe et n'arrive pas à en parler à ses amies, jusqu'à ce qu'elle profite d'oreilles bienveillantes durant l'heure de train qui la sépare de son père.

Des romans qui décrivent les émotions avec justesse, qui illustrent à la fois la détresse des jeunes et la résilience dont ils font preuve. On y trouve aussi les amitiés et l'appui de personnes d'une autre génération, ainsi que les débuts des sentiments amoureux.

Dans le registre « jeunesse », ces romans pourraient être qualifiés de « feel good », avec des fins heureuses, mais qui ne sont en fait que le début de la vie de ces adolescents.
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J'adore Jeanne Benameur et suis tombée par hasard sur ce livre. Je me suis rendu compte qu'il s'agissait de littérature jeunesse. Je n'avais jamais lu cette auteure dans ce registre.
Il est composé de quatre nouvelles que j'ai trouvées de qualité assez inégale.

J'ai beaucoup aimé la dernière, "Une heure, une vie". Cette incompréhension d'Aurélie devant la vie qui doit continuer comme avant après la séparation de ses parents, non-événement indolore pour tous deux et qu'elle n'a pas vu venir. Ca bout en elle, et le chagrin ne sort pas supplanté par la colère et le fait qu'on ne lui a pas demandé son avis avant qu'elle ait sa vie à elle qui ne soit plus celle de son père ni de sa mère.

En revanche, j'ai trouvé "La boutique jaune" mièvre à souhait, dégoulinante de bons sentiments et de manichéisme, de clichés.

Les deux autres m'ont laissée un peu plus partagée : de beaux moments de complicité et d'interaction, comme toujours beaucoup d'introspection chez le personnage principal, un personnage pivot sur lequel le héros s'appuie mais pas forcément crédible dans "Si même les arbres meurent", et des pensées ou des réflexions pas totalement réalistes dans "Quitte ta mère".

Il n'en reste que je continue d'adorer Jeanne Benameur et que je vais m'empresser de lire son dernier roman "Ceux qui partent" qui semble diviser les lecteurs.
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Jeanne Benameur et ses enchantements. Je me laisse entraîner au plaisir sans cesse renouvelé de son écriture, quel que soit le public auquel ses livres sont destinés.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Tout en roulant, Grégoire s'est mis à chanter de vieilles chansons de marin et Bastien s'est rapproché. Ils sont seuls sur la petite route pavée qui longe les bassins.
Ce qu'ils sont bien pourtant, tous les deux, là, à rouler tranquilles sous le ciel bien clair! La voix de Grégoire est belle et entrainante. Bastien connait les refrains de presque toutes les chansons et il les reprend avec lui. Son cœur se gonfle de quelque chose de bon, de vivant. C'est lié à la mer, au ciel, à l'odeur à la fois douce et âcre qui monte des bassins, au mouvement dansant des bateaux à l'attache. Son grand-père et lui, c'est le même sang qui coule dans leurs veines, Bastien éprouve en cet instant magique la force de ce lien-là. Ils sont semblables par le sang qui les fait vivants en ce moment même dans le vent léger qui adoucit toute chaleur. Ce lien-là, rien ne peut lui faire de mal. Bastien se met à chanter aussi et leurs deux voix se fondent et s'amplifient dans l'air. Il est heureux. Sur le visage de Grégoire, un sourire rayonnant répond à la lumière du jour.
(citation de "Quitte ta mer")
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Le chagrin, elle connaît. Elle en voit des gens de toutes sortes, de tous milieux, faire connaissance brutalement avec le chagrin.
Ca effondre. Ca pulvérise à l'intérieur. Comme une falaise rongée par des années de vagues et qui, tout d'un coup, laisse partir un gros bloc de rocher ; et puis un autre, et un autre encore. La falaise se ruine. Un nuage de poussière, de calcaire, dans un grand fracas. Elle s'écroule. Il a suffi d'une tempête : coups de vent plus forts, vagues plus mordantes.
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— La connaissance, c’est plus vaste que les études… mais les études sont un moyen d’y parvenir… la connaissance c’est l’entrée dans le monde en curieux. C’est bien d’être curieux. Ce n’est pas un vilain défaut, non, non. Il faut être curieux de connaître et connaître encore le monde. C’est la seule façon de vivre intelligemment.

(Ed Thierry Magney, p.275)
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Videos de Jeanne Benameur (38) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jeanne Benameur
Après notre entretien avec Chloé Deschamps, créatrice du compte Instagram @aquoibonlespoetes, nous poursuivons notre exploration de l'univers poétique. Dans la 2ème partie de cet épisode spécial Poésie, nous sommes en compagnie de Laure, libraire à Dialogues.
Bibliographie :
- le Pas d'Isis, de Jeanne Benameur (éd. Bruno Doucey) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20130380-le-pas-d-isis-jeanne-benameur-editions-bruno-doucey
- Made in woman, d'Hélène Dassavray (éd. La Boucherie Littéraire) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16144462-made-in-woman-helene-dassavray-la-boucherie-litteraire
- Prends ces mots pour tenir, de Julien Bucci (éd. La Boucherie Littéraire) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20480403-prends-ces-mots-pour-tenir-bucci-julien-la-boucherie-litteraire
- Faiseur de miracles, de Fadhil Al-Azzawi (éd. Lisières) https://www.librairiedialogues.fr/livre/15531936-faiseur-de-miracles-suad-labiz-ed-lisieres
- Brûler, Brûler, Brûler, de Lisette Lombé (éd. L'Iconoclaste) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17378935-bruler-bruler-bruler-lisette-lombe-l-iconoclaste
- Des Frelons dans les coeurs, de Suzanne Rault-Balet (éd. L'Iconoclaste) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17378693-des-frelons-dans-le-coeur-suzanne-rault-balet-l-iconoclaste
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