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Walking Dead tome 33 sur 33
EAN : 9782413026433
96 pages
Delcourt (02/01/2020)
4.23/5   142 notes
Résumé :
Sebastian Milton a tiré sur Rick Grimes. Puis il l'a achevé. Carl arrive à la demeure de son père le lendemain matin, pour le découvrir transformé en mortvivant. Il lui met une balle dans la tête par réflexe, avant de réaliser ce qu'il a vraiment fait. Carl s'occupe de faire rapatrier le corps de son père vers Alexandria. Mais il ne voyage pas seul... Une foule très nombreuse décide d'accompagner Rick vers sa dernière demeure... Voici ce qui se passe après...
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Le monde tel que nous le connaissons a disparu. Définitivement.

Ces quelques mots sont écrits à l'arrière de chaque tome de Walking Dead, et il me semblait approprié de les utiliser alors que la saga est terminée. Il n'y aura plus de tomes à paraître, et cette sensation me fait bizarre. J'ai commencé à lire ces livres il y a environ six ans.

193 épisodes publiés aux États-Unis, 33 pour la France : autant dire que c'est la saga la plus longue que j'ai jamais lue jusqu'à présent.

Je dois dire que ce dernier tome porte bien son nom : il s'agit ni plus ni moins d'un épilogue. Que se passe-t-il, quelques années après ? Ainsi, nous retrouvons les personnages qui ont survécu, comment les communautés vivent désormais et c'est avec surprise que j'ai découvert que les zombies étaient une espèce en voie d'extinction. Robert Kirkman a parfaitement maîtrisé ce tout dernier livre, selon moi.

C'était un plaisir de retrouver les protagonistes auxquels je me suis attachée, parfois depuis le tout premier tome. Même si Charlie Adlard les a fait vieillir, on reconnaît celleux que nous suivions depuis si longtemps, et c'était génial.

Il y a des petites informations à la fin, un long texte de Robert Kirkman et un de Charlie Adlard, qui ont faillit me tirer les larmes. L'interview, qui date un peu, n'a pas grand intérêt à mes yeux, il aurait été bien d'avoir quelque chose de plus récent. Dans l'ensemble, les "bonus" de ce tout dernier livre sont bons à prendre et intéressants.

Au revoir, Walking Dead. Tu me manqueras. Toi, tes rôdeurs, tes scènes glauques, les larmes que j'ai pu verser, les chocs éprouvés, les personnages, l'univers. Tout ceci va me manquer. Merci Robert Kirkman, merci Charlie Adlard.
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Ce tome contient le dernier épisode de la série : le numéro 193, parus en 2019, d'environ 70 pages de BD. Il est écrit par Robert Kirkman, dessiné par Charlie Adlard, encré par Stefano Gaudiano, avec des nuances de gris appliquées par Cliff Rathburn. L'éditeur Delcourt a choisi de le publier à part et d'y adjoindre le texte de la postface de 8 pages de Robert Kirkman, puis celle de 2 pages de Charlie Adlard. S'y trouve également les 5 pages de comics qui constituait la proposition soumise à l'éditeur Image Comics, et une interview de 16 de Robert Kirkman menée par le responsable éditorial Eric Stephenson à l'occasion des 10 ans de la série. À la lecture, le principe d'avoir séparé ce dernier épisode des précédents et de créer ainsi un tome supplémentaire fait sens du point de vue émotionnel. le lecteur a pu faire son deuil et il est curieux de savoir ce qui s'est passé après.

Que sont-ils devenus ? Plusieurs années dans le futur, le lecteur retrouve les personnages ayant vieilli, et la reconstruction de la civilisation ayant progressé. Kirkman & Adlard montrent que les zombies sont devenus une espèce en voie de disparition avec un sens de l'ironie très taquin, et que les plus jeunes enfants n'ont jamais connu un monde avec les zombies. La qualité narrative et intacte, mais le prétexte (un individu a tué un zombie, propriété privée exhibée dans une roulotte ambulante) semble bancal, et les retrouvailles avec les personnages ayant survécu sont étrangement superficielles et peu satisfaisantes. Il se dégage un nouveau thème : celui du passé appartenant à L Histoire, et déformé entre mythologie (la tentation de déifier Rick Grimes) et conte pour effrayer les enfants, la réalité de l'horreur des zombies et de leur dangerosité s'amenuisant avec le temps qui passe. Il faut un peu de temps pour voir se dégager le véritable enjeu de ce dernier épisode. Au fil des rencontres, le même thème revient évoqué sous des angles différents : les risques mettant en danger la pérennité de la civilisation. Comme à son habitude, Robert Kirkman préfère mettre en scène plutôt que de se lancer dans un exposé magistral. le risque évident est celui de l'oubli : l'effondrement très rapide de la civilisation. D'ailleurs, le lecteur se dit que finalement les auteurs ne seront pas revenus sur l'origine de l'épidémie zombie. Quoi que… Au fil des rencontres, il s'agit bel et bien de mettre en scène des comportements, des convictions qui minent, qui mettent en péril ce qui permet à chaque société de fonctionner, le petit grain de sable qui vient rompre l'équilibre instable permettant la vie en communauté, qui amène les individus à adopter des automatismes comportementaux induisant des habitudes dénuées d'esprit critique, un mode de vie où il suit le troupeau en mettant son esprit critique en veille…comme un zombie.

En refermant ce dernier tome, le lecteur se rend compte qu'il a versé une larme, peut-être pour le défunt, peut-être pour une relation interpersonnelle (Carl devant trouver comment vivre dans l'ombre des faits accomplis par son père, hauts faits devenus autant d'événements historiques), peut-être pour la prise de conscience de la fragilité de la société et de la civilisation. Il quitte à regret Rick Grimes et tous les autres, tout en respectant le choix de Robert Kirkman. Il salue des auteurs qui se montrés d'une régularité remarquable et d'une intégrité exemplaire, et d'une grande ambition, racontant un récit de genre en utilisant ses conventions au premier degré sans condescendance, tout en développant des thèmes compliqués avec conviction et intelligence.
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Voilà c'est finiiiiiii, chante Jean-Louis Aubert. le titre du tome ne laisse pas vraiment de suspense, pas vrai? Et on le savais. Suite à ce qui nous était tombé sur le coin de la figure dans le otme 32, on savait bien que cela ne pouvait plus durer éternellement.

On fait un saut dans le temps. Un petit saut, histoire de retrouver les protagonistes de la saga bien installés dans une communauté qui essaie de se reconstruire. C'est hyper bien vu. En quelques scènes, quelques péripéties (que je ne dévoilerai pas), les auteurs nous emmènent loin dans des questionnements éthiques et philosophiques.

Faut-il oublier d'où nous venons? Ou faut-il rendre éternellement un hommage à nos pères? Les enfants qui grandissent dans la communauté ont-ils le droit d'oublier les dangers extérieurs? Ont-ils (grâce à Rick et aux autres) gagné l'oubli? Que faut-il faire? Peut-on exhiber des zoimbies en cage pour le spectacle ou pour en rappeler les dangers? C'est dans cet univers que Michonne, Carl et les autres essaient de vivre.

C'est présenté et dessiné avec une grande maîtrise. On en avait l'habitude, mais dans cet ultime tome (cela me fait drôle de me dire que je n'aurai plus de livraison régulière de Walking Dead...), on savoure encore davantage l'art consommé des auteurs pour bousculer nos certitudes.

Le point négatif, c'est le fait que la partie BD ne remplit que la moitié du tome. le point positif, ce sont les révélations et les dialogues qui remplissent le reste du tome. Savoir le pourquoi du comment. Connaître l'envers du décor, soulever quelques secrets, en savoir davantage sur les doutes et les émois des auteurs, cela n'a pas de prix pour le fan. Cela permet d'éclairer la saga. A quoi nous avons échappé... par exemple. Leurs états d'âme, leurs angoisses, leurs errements.

On en voudrait encore davantage... mais il faudra se contenter de 33 tomes. Et louer la grande intelligence des auteurs qui décident de mettre fin à une poule aux oeufs d'or. Gageons que nombreux seront les fans qui vont essayer de les faire changer d'avis. Si Conan Doyle n'avait pas ressuscité son héros, nous n'aurions jamais pu lire le Chien des Baskerville... Tout espoir n'est pas perdu...
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Voilà, c'est fini. Après 33 tomes de bons et loyaux services, Walking Dead tire sa révérence.

Quelque part, je suis un peu triste. Je me suis un peu attachée à cet univers dans lequel j'ai plongé à pieds joints. Je n'ai aucune envie d'y vivre, mais j'ai adoré suivre les aventures de Rick Grimes et de ses acolytes. Certes, ce n'était pas toujours facile, certes, les auteurs mettaient nos petits coeurs de lecteurs à rude épreuve. Nous avons perdu des personnages que nous apprécions. Et nous avons frémis en découvrant les nouvelles épreuves qui attendaient nos chers héros. Et nous nous sommes réjouis pour chaque instant de bonheur qu'ils arrivaient à grapiller.

The Walking Dead, ce fut une formidable aventure, qu'on quitte un peu avec regrets.

Et en même temps, je me dis que cette dernière épreuve qu'ils ont vécue avec la gouverneuse, c'était presque l'épreuve de trop. Je commençais à me lasser de voir le perpétuel schéma se remettre en route (tout va bien, on rencontre des méchants, il faut se battre pour sa survie jusqu'à ce qu'on gagne et que tout aille bien à nouveau… jusqu'à la rencontre d'un nouveau méchant). D'ailleurs, contrairement aux précédents, cet arc narratif n'aura pas tenu en haleine très longtemps. Manque d'inspiration ? Peur de tourner en rond ? J'ai la sensation qu'il ne s'agissait en fait que d'un moyen plausible de nous amener vers la fin. Car comment l'aventure aurait-elle pu se terminer sans l'événement qui se produit dans l'avant dernier tome ? Comment aurions-nous pu en rester là ?

Mais là, c'est bien. C'est une vraie fin. On entrevoit le futur possible, mais on n'a pas besoin d'aller plus loin. Après un saut de plusieurs années entre le tome précédent et celui-ci, on a compris qu'il s'agissait là d'une conclusion, d'une bonne conclusion. Nos chers héros ont assez souffert comme ça, laissons-les tranquilles maintenant.
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Lecture du tout dernier tome finie. Cela fait bizarre de tourner les dernières pages de ce comics que je lis comme beaucoup depuis des années.
Rick est mort mais Carl, Michonne et tout les autres survivants ont fait de ce nouveau monde une société plus sûre. Il n'y aura pas de vaccin miracle ou rebondissements pour éradiquer les zombies mais la vie a repris son cours... peut être trop facilement pour les nouvelles générations qui n'ont plus la peur de ces zombies. Un dernier tome optimiste pour la suite mais qui montre aussi qu'il ne faut pas oublier le passé et le danger qui sont toujours présent.

Je ne m'attendais pas à cette fin mais bizarrement elle me convient. L'apocalypse zombie a eu lieu, maintenant aux vivants de reprendre leur vie et leur futur en main.
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critiques presse (4)
BoDoi
17 février 2020
Malgré quelques scènes expéditives et des dialogues parfois béta, les cinq derniers tomes emportent largement l’adhésion avec leurs interrogations toujours fécondes et cette tension croissante entre impératif moral et attaque de zombies. Ce final, tout en ellipse, est très beau car plein d’émotion, fermant la boucle en embrassant la totalité de destins.
Lire la critique sur le site : BoDoi
SciFiUniverse
11 février 2020
Tout est présenté si vite sans pour autant être baclé, avec une telle richesse, qu'on se plait à imaginer ce que seraient les développements futurs de cette histoire, ou les spin-offs en miroir : comment cela s'est-il passé à l'Ouest ?
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Sceneario
03 février 2020
Kirkman et Adlard terminent leur série-phare d'une bien belle manière, de façon surprenante [...] Kirkman aura su mener son récit jusqu'au bout et trouver la fin adéquate qui ne décevra pas les véritables aficionados de ce titre.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
14 janvier 2020
Massif, riche en émotions, parfois énervant, cette fois, c’en est fini des Walking Dead. Les auteurs ont fait leur choix et même s’ils n’ont pas toujours su éviter de surjouer leur partition, ils ont conservé intact le plus important : le cœur de leur dramaturgie.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Pour vous... les morts, c'est une curiosité. Un truc qu'on paye pour voir. Pour s'amuser.
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Dans un monde où les morts font la loi, nous avons pour devoir de commencer à vivre.
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Quand on regarde mon visage, c'est la mort qu'on voit. Tu le sais aussi bien que moi. Le voilà le monde d'où je viens. D'où on vient tous les deux! Mais ce monde n'existe plus. Et je veux que ma fille y pense à chaque fois qu'elle me regarde.
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- Seigneur, j’espère que je vivrai assez longtemps pour le voir, vu ma santé.
- arrête, Eugene. Tu as une santé de fer.
- ouais. De fer rouillé.
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