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Wonderball tome 4 sur 6
EAN : 9782756072395
56 pages
Delcourt (11/01/2017)
3.77/5   13 notes
Résumé :
Avant-dernier tome du cauchemar américain formidablement orchestré par Duval & Pécau. Wonder, toujours aidé du mystérieux Fantôme, s’approche de plus en plus de la vérité sur ses origines…

Poursuivant toujours plus intensément son voyage initiatique au cœur de son enfance, Wonderball se lance à la poursuite d’Alan Smithee… Le lien entre le célèbre photographe et les Alphas est maintenant évident. Grâce aux indications du Fantôme, il parvient à le capt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Septembre 1983. Los Angeles 1983.

Une grande nouveauté ébranle le monde. IBM vient de sortir le PC, son Personal Computer. Dans les milieux criminels, certains voient là une immense opportunité d'accroître leurs bénéfices en se passant d'intermédiaires, qui, on s'en doute, s'enrichissent bien plus que les auteurs…

Le « Photographe » voit là un moyen de vendre directement aux clients ses « oeuvres » sur un nouveau support, la disquette : drogués à qui l'on éclate la cervelle, hommes ou femmes que l'on découpe vivants et lentement devant la caméra où l'objectif de celui qui se prend pour un grand artiste contemporain ne perd pas une miette des souffrances infligées. Ses clients ? Des yuppies incultes qui n'ont pas les moyens de se payer des oeuvres de Warhol. (Yuppie est l'acronyme de Young Urban Professional, terme anglophone définissant les jeunes cadres et entrepreneurs de haut niveau, évoluant dans les milieux du commerce international et de la haute finance, et habitant le coeur de grandes métropoles. – Source : Wikipédia)

Wonderball le cherche. Pour ce faire, il est obligé de retourner chez son ex qui lui en veut toujours des années après leur divorce. Il espère qu'elle a conservé son album photos, à lui, où se trouvent ses maigres souvenirs et le moyen de remonter la piste vers le « Collegium occulta » qui a créé les « alphas », des tueurs, des surhommes, en principe contrôlés… En principe seulement…

Critique :

Ce quatrième tome voit l'enquête progresser à fond la caisse comme dans les épisodes précédents. Wonderball et son nouvel ami, le « Fantôme » d'un côté, et la policière Osterberg d'autre part, femme particulièrement intelligente et tenace. Côté récit, on est toujours sur un scénario aussi addictif et superbement bâti démontrant les immenses qualités du duo Fred Duval et Jean-Pierre Pécau. le dessin serait parfait si Colin Wilson ne se contentait pas d'esquisser à peine les traits de certains visages par-ci, par-là. La mise en couleurs de Jean-Paul Fernandez contribue pleinement à créer les bonnes atmosphères. Une des meilleures BD qu'il m'ait été donné de lire dans la catégorie des thrillers.

Un conseil ? Pensez à acheter le volume relié qui reprend les cinq histoires ! Vous ne manquerez ainsi aucun épisode et vous disposerez d'un magnifique objet !
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Cet avant-dernier volet poursuit l'enquête de Charles Spadaccini, alias Wonderball. Suite à ses investigations dans un ancien studio de cinéma, où des archives de films pouvaient lui en apprendre un peu plus sur l'origine des « Alphas » et du « collège invisible », ainsi que sur les expériences qu'ils ont menées sur lui à l'orphelinat Sainte-Rose, l'inspecteur Spadaccini part à la recherche d'Alan Smithee, alias le « Photographe ». de son côté, la mystérieuse confrérie qui a conditionné les « super-soldats » met les bouchées doubles pour mettre fin à ces investigations…

Si on est évidemment ravi de retrouver ce flic solitaire aux méthodes musclées, surnommé Wonderball par ses collègues, en raison des friandises en chocolat du même nom dont il se gave à longueur de journée et qui ressemblent à un Kinder Surprise, on se réjouit également de revoir le « Fantôme », avec qui il formait un excellent duo lors du deuxième volet. Ce dernier apportait en effet beaucoup au récit, que ce soit au niveau des révélations ou au niveau des dialogues, à la fois drôles et percutants. Outre cet étrange allié, notre héros retrouve également son ex-femme afin de la mettre à l'abri des dangers qui menacent ses proches. de plus, après le « Chasseur » du premier volet, le « Fantôme » du second et le « Shérif » totalement psychopathe du précédent, c'est au tour d'un autre « Alpha » d'entrer en scène et le moins que l'on puisse dire est que ce « Photographe » a également tendance à pencher du côté obscur de la force. Les anciens pensionnaires de l'orphelinat Sainte-Rose ont visiblement gardé quelques séquelles de leur séjour, comme en témoignent les snuff-movies et les photographies bizarres de ce nouveau personnage.

La saga continue donc son petit bonhomme de chemin en ajoutant à chaque tome un nouveau personnage. Au fil des tomes, cette intrigue mêlant héros amnésique, super-soldats, théorie du complot, techniques d'endoctrinement, assassinat de Kennedy, organisation secrète, western, espionnage et suspense livre progressivement ses secrets, tout en gardant suffisamment de matière sous la main pour nous tenir en haleine lors du prochain tome qui devra conclure cette saga. Si l'inspecteur Spadaccini poursuit sa quête identitaire, cet avant-dernier volet nous rapproche clairement de plus en plus de la vérité, comme en témoignent le retour de plusieurs personnages et un premier contact entre notre héros et le « collège invisible ».

Visuellement, Colin Wilson (Du plomb dans la tête, La Jeunesse de Blueberry) distille une ambiance sombre et glauque, qui accompagne avec brio ce polar qui nous plonge dans l'Amérique des années 80. Des bas-fonds de San Francisco au désert du Nevada, le dessinateur australien livre de l'excellent boulot et insuffle pas mal de rythme au récit grâce à un découpage très cinématographique.

Vivement la conclusion de cet excellent polar que vous pouvez retrouver dans mon Top BD de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Ce 4 ème volet est à la hauteur. le mystère commence à se dévoiler et l'action bat son plein. C'est captivant et réussi.
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critiques presse (1)
Auracan
07 avril 2017
Côté dessins, Colin Wilson assure toujours autant dans le rendu de l’ambiance des années 80 et les polars de l’époque à la Dirty Harry.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Frisco ? Ça tombe bien, comme ça je ne redescendrai pas à vide .
- Des pizzas ?
- Des acides.
- Il y a encore des gens qui prennent du LSD en 1983 ?
- Ce pays a toujours eu son quota de conservateurs, Dude.
Commenter  J’apprécie          50

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