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Wyld tome 2 sur 2
EAN : 9791028113643
624 pages
Bragelonne (14/10/2020)
4.17/5   132 notes
Résumé :
Tam Hashford en a assez de travailler dans la taverne de son quartier, de servir à boire à des mercenaires connus dans tout Grandual et d'écouter les bardes chanter de glorieuses épopées à mille lieues de sa petite bourgade perdue.

Alors quand Rose de Sang arrive en ville à la tête de sa redoutable bande et qu'on propose à Tam de devenir leur barde, la jeune fille n'hésite pas longtemps. Elle veut de l'aventure, eh bien ! elle va en avoir. Avec le re... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Le premier tome de Wyld avait été une super découverte. En réussissant à allier humour potache et émotions, La Mort ou la Gloire avait su me charmer. Difficile donc de passer après Saga, notre roqueband de retraité plein de charisme !

Comme le titre de ce deuxième tome l'indique parfaitement, nous suivons dans cette suite, Fable, la bande de mercenaires de Rose, personnage flamboyant dont on avait pu entrevoir le caractère dans le premier opus. Tam Hashford est une jeune fille coincée dans sa petite bourgade où elle profite de son travail dans l'auberge pour partager sa musique et sa passion des roqueband, chose que son père maudit et lui interdit. Sa rencontre avec Rose et sa roquebande vont changer sa vie et lui permettre d'enfin partir à l'aventure. Alors que les mercenaires ne prennent plus aucun risque et se battent dans des arènes sécurisées avec des montres sous sédatifs et affamés, Fable part dans une chasse où personne n'est sûr de revenir sain et sauf.

Je ne sais que trop penser de ce deuxième tome qui nous propose deux parties totalement distinctes et inégales. Ce dont je suis cependant sûre c'est que les personnages n'arrivent malheureusement pas à la cheville de nos protagonistes du premier opus. Trop dans l'exagération et dans le spectacle, je me suis assez peu attaché aux personnages.
On suit l'histoire principalement du point de vue de Tam qui est un personnage très jeune, tout juste sortie de l'adolescence, qui découvre sa sexualité et est totalement obnubilée par ses hormones. Nicholas Eames a le mérite de proposer des personnages à la sexualité libre mais au bout d'un moment, c'est long et lassant. On veut de l'action et des péripéties ! Et dans la deuxième partie on en a à revendre ! L'auteur a réellement un talent pour nous proposer des aventures haletantes et des combats sans temps morts. Une fois la chasse commencée et l'intrigue lancée, les pages se tournent à une vitesse folle et il est difficile de lâcher le roman. Une fois les 300 premières pages (oui, oui) passées, l'intrigue se met en place et les personnages se découvrent et se nuancent. Dommage d'avoir attendu autant de pages mais l'auteur aura su me happer ensuite. Difficile d'attendre la suite maintenant…
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Après un premier tome classique sur le fond mais agréablement décalé sur la forme, Nicholas Eames nous offre avec « Rose de sang » un deuxième volume qui reprend tous les ingrédients du précédent… en mieux ! Cette fois il n'est plus question de Saga, légendaire roquebande composée de mercenaires quelque peu décrépis, mais de Fable, un nouveau groupe formé par la fille de Gabriel, l'un des héros de « La mort ou la gloire ». le principe, en revanche, est toujours le même : une petite troupe hétéroclite de guerriers qui se retrouve confrontée à un bestiaire de fantasy relativement fourni et qui n'est pas sans laisser penser aux romans d'Andrzej Sapkowski et à sa série « Witcher », le tout sur fond d'humour graveleux et de grandes batailles épiques à la Gemmell. Comme dans le tome précédent, l'essentiel de la saveur du roman provient de la comparaison volontairement assumée entre ces bandes de mercenaires affrontant des monstres et... des groupes de rock. Chaque « roquebande » enchaîne ainsi les tournées, les plus célèbres en étant suivie d'une cohorte de fans qui se pâment devant leurs idoles et adoptent à loisir leur coupe de cheveux ou leur style vestimentaire, tandis que les déplacements du groupe sont supervisés par un manager en charge de trouver de gros contrats. le contre-pied pris ici par l'auteur est toujours aussi amusant et fonctionne même mieux que dans le premier tome puisqu'on a affaire à un groupe au sommet de sa gloire, et non à des légendes sur le retour. Après les événements de Castia, la Rose de Sang a en effet acquis une aura extraordinaire qui lui a permis de refonder une nouvelle roquebande avec laquelle elle enchaîne les combats dans les arènes, désormais principal moyen utilisé par les groupes pour se faire connaître, ceux-ci ne s'aventurant plus guère dans le coeur du Wyld pour affronter des monstres sauvages. C'est dans ce contexte que l'on fait la connaissance de Tam, une jeune fille travaillant dans une auberge et dont le père, traumatisé par la mort de sa femme au cours d'un combat, lui a interdit de fréquenter toute roquebande que ce soit. Or l'adolescente ne rêve que d'aventure, et l'arrivée en ville de Fable va lui donner l'occasion de se faire embaucher en tant que barde pour la fameuse Rose de Sang et son groupe. Un job qui ne va pas sans certains risques et qui nécessite de parvenir à se faire une place dans cette bande de personnalités pour le moins originales.

D'un point de vue purement narratif, ce second tome de « Wyld » se révèle aussi classique que le premier, même si les ressorts traditionnels utilisés ne sont pas les mêmes. Difficile en effet de se départir lors de certaines scènes d'un sentiment de déjà-vu tant une partie de l'intrigue peut faire penser à des moments clés d'oeuvres comme « Le Hobbit » de Tolkien ou, plus récemment, « Game of thrones » de Martin. Et pourtant… Pourtant même les lecteurs acharnés de fantasy, dont je suis, ne manqueront certainement pas de prendre plaisir à suivre les aventures de Fable. Pourquoi ? L'humour, d'abord. Certes, l'auteur cultive un certain goût pour le potache qui peut, de temps à autre, rater sa cible, mais dans l'ensemble il faut admettre qu'on se marre bien à la lecture de ce second tome. Les dialogues sont percutants, les répliques cinglantes fusent et l'auteur se révèle particulièrement doué pour souligner le comique d'une situation, même dans un moment tragique. L'alchimie qui règne au sein des membres du groupe figure également parmi les raisons qui rendent la lecture aussi agréable. Il faut dire que Nicholas Eames a réuni ici un casting haut en couleur ! Il y a d'abord bien sûr la Rose de Sang, cheffe charismatique du groupe qui n'hésite pas à faire preuve d'une grande témérité au combat mais possédant de nombreuses failles habilement exploitées par l'auteur qui accorde à nouveau une grande importance aux questions de filiation et de liens maternels/paternels. Son compagnon, Nuage Libre, est plus effacé mais sa tempérance et sa bienveillance apportent beaucoup au récit, de même que celle de Brune, sorte de gros nounours impressionnant au combat (il est capable de se changer en ours, justement) mais d'une grande gentillesse et d'une certaine candeur en dehors. Cura, est sans doute la plus complexe et torturée de tous et ne manque pas de s'attirer la sympathie du lecteur, à la fois par ses talents d'invocatrices mais aussi par son ton mordant et provoquant. Et puis il y a Tam, la novice, qui nous sert ici d'introduction dans le petit univers de Fable dont elle découvre en même temps que nous l'histoire, le fonctionnement et les faiblesses. Fort sympathique, l'adolescente suscite immédiatement l'empathie grâce à un mélange de maladresse et de débrouillardise qui lui permettent de vite trouver sa place dans le groupe. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et, s'ils ne bénéficient pas d'un développement très fouillé, n'en demeurent pas moins marquants car efficacement caractérisés par l'auteur qui multiplie les figures atypiques : le manager ivre les trois quart du temps et qui ne prend rien au sérieux, l'archère qui passe son temps à dépouiller ceux qui croisent sa route, le sorcier qui se ballade en permanence avec ses ours-hiboux… Tout ce petit monde participe à rendre l'univers plus consistant et surtout plus distrayant, la plupart se livrant à des sortes de caméo tout au long du récit.

Parmi les arguments en faveur du roman figurent également les réflexions de l'auteur concernant la moralité des combats de ces roquebandes, un aspect déjà présent dans le premier tome mais qui m'a semblé un peu plus exacerbé ici. Loin de se contenter de dépeindre une succession d'affrontements opposant de courageux guerriers et des monstres repoussants, l'auteur donne une profondeur supplémentaire à son récit en faisant s'interroger nos héros sur le bien fondé de leur activité et surtout sur la nature même des créatures auxquelles ils s'opposent. Ainsi, bien que les trolls, manticores, worgs, gobelins, gorgones et autres créatures du Wyld dont il est fait mention ici ne servent effectivement bien souvent que de chair à canon, cela n'empêche pas les personnages de souligner l'injustice de leur traitement et de se questionner sur les véritables raisons qui poussent ces monstres à s'en prendre aux humains. Bon, ça ne va pas beaucoup plus loin mais c'est déjà un pas qui permet au récit de se démarquer d'autres histoires de ce type qui se limiteraient au côté « combats bourrins ». du combat il y en a, pourtant, et du beau ! Grossièrement on pourrait dire que les scènes de bataille de « Wyld » sont un mélange entre du Gemmell pour le côté épique capable de donner des frissons, et du Abercrombie pour le côté absurde de certaines situations (un archer qui foire complètement son coup ou qui se trompe de cible, par exemple…). L'équilibre entre l'humour et l'épique n'est pas aisé à maintenir mais l'auteur s'en sort remarquablement bien, ce qui donne lieu à des passages vraiment chouettes pour les amateurs de « fantasy guerrière ». Les caractéristiques propres à chaque membre de Fable participent également à rendre les combats plus intéressants, que ce soit à cause de leur manière originale de se battre (la transformation en animal pour Brune, l'invocation pour Cura…) ou en raison de l'utilisation d'armes spécifiques qui permettent des retournements parfois spectaculaires.

Pari réussi pour Nicholas Eames qui signe avec « Rose de sang » un second tome parvenant à se hisser un cran au dessus du premier. Bien que mieux exploités, les ingrédients n'en demeurent pas moins toujours les mêmes : une bonne dose d'humour, beaucoup de baston, un peu de réflexion, et surtout une mise en parallèle incroyablement amusante entre groupes de mercenaires et groupes de musique. Un vrai régal !
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Après un premier tome unanimement acclamé, la pression devait être forte sur les épaules de Eames : ce n'est pas toujours facile de passer du statut de découverte à celui d'auteur confirmé. Un petit pari a été pris, pas forcément simple : abandonner les premiers héros qui ont fait son succès pour se concentrer sur une toute nouvelle série de personnages.

On suit donc les aventures de Tam, petite serveuse dans une taverne de province, qui devient par un concours de circonstances la barde de la roquebande la plus célèbre du Grandual. Roquebande, qui, curieusement, se dirige à l'opposé de toutes les autres : en effet, alors qu'une horde de monstres s'approche des villes, elle a, selon les ordres de la meneuse, des choses plus intéressantes à faire ailleurs.

Si j'ai globalement apprécié le livre, je suis un peu obligé de le comparer au premier volume, et malheureusement je le trouve inférieur sur beaucoup de points.

Le charisme des personnages déjà. Saga était constitué de héros à la retraite, « trop vieux pour ces conneries », un peu dépassés dans le monde moderne, allant vers le danger en traînant des pieds et en regardant leur maison douillette derrière leurs épaules, ce qui faisait tout leur charme. Beaucoup moins de surprise ici : on retrouve la trame très classique de l'héroïne de condition modeste qui va prendre conscience de ses capacités pour sauver le monde.

Ensuite, le rythme est lent. On passe la première moitié du roman à présenter chaque personnage, son passé, ses peurs, et pourquoi il se retrouve dans cette roquebande à ce moment précis de sa vie. Très bien, mais les objectifs ne sont pas présentés du tout, on suit simplement une troupe de personnages sur les chemins sans savoir où ils vont ni ce qu'ils veulent. Ce n'est qu'après 300 pages qu'on comprend enfin le « but » du livre. (là encore, dans le premier volume, l'objectif était clairement défini dès le premier chapitre, ce qui n'a pas empêché les héros de prendre de longs détours ensuite.)

Les monstres ont par contre plus de profondeur : alors qu'ils n'étaient que des trucs nuisibles à éliminer avant, on se pose désormais la question de la légitimité de tuer des êtres vivants qui n'ont rien demandé à personne (puisqu'on va les chercher dans le coeur du Wyld pour alimenter les arènes) et qui voulaient juste vivre tranquille dans leur coin. Certains monstres acquièrent ainsi une langue, une culture, des sentiments de compassion, etc. Une évolution intéressante, pas encore pleinement exploitée.

L'humour du livre fait toujours mouche, et je l'ai découvert avec plaisir. le livre a sans doute profité de l'aura du premier volume, et du plaisir de se replonger douillettement dans un univers connu. Si c'était le premier roman que je lisais de l'auteur, je l'aurais sans doute trouvé assez quelconque.
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"Wyld T.2 : Rose de Sang" de @Nicholas_Eames chez @BragelonneFR

En ce @MardiConseil, je vous parlerai du tome 2, d'une série dont le tome 1 m'a énormément plu, rappelez-vous de ma chronique que vous pouvez retrouver ici et qui m'a de nouveau été envoyé généreusement par @BragelonneFR. Encore un énorme merci pour votre confiance. Je parle donc, vous l'aurez compris, de "Wyld T.2" de Nicholas Eames. Nous revoilà embarqués dans une nouvelle épopée sur les terres du Coeur du Wyld, en très bonne compagnie, vous en conviendrez après votre lecture.

"Tam Hashford en a assez de travailler dans la taverne de son quartier, de servir à boire à des mercenaires connus dans tout Grandual et d'écouter les bardes chanter de glorieuses épopées à mille lieues de sa petite bourgade perdue.

Alors quand Rose de Sang arrive en ville à la tête de sa redoutable bande et qu'on propose à Tam de devenir leur barde, la jeune fille n'hésite pas longtemps. Elle veut de l'aventure, eh bien ! elle va en avoir. Avec le reste du groupe, elle s'engage dans une quête qui ne pourra se terminer que de deux manières : la mort ou la gloire.

Il est temps d'aller faire un tour du côté du Wyld…"

Quelle joie de replonger dans l'univers des terres du Wyld, en compagnie cette fois-ci, non pas de Gabe & Co, mais d'une tout nouvelle équipe, tout aussi éclectique et bien badass. Retrouvons donc la nouvelle Rockband qui vous mettra du baume au coeur, j'ai nommé Fables, composer de Rose, Cura, Brune, Roderick, Nuage Blanc et de Tam, dernier membre arrivé sur le tas. On les accompagne durant leur tournée de différents contrats où ils combattront dans les plus grandes arènes de combat, jusqu'à finir à Sombremarche, leur dernière destination, où ils devront affronter la pire bestiole qui a pu voir le jour dans les profondeurs putrides du Coeur du Wyld : le Simurge. Vous voyez le dragon qu'arrive à s'approprier le NightKing dans Game Of Throne, voilà à quoi ressemble à peu près le Simurge. Mais bon, on ne s'appelle pas Fable et on n'est pas la meilleure, ou la pire, ça dépend qui on écoute, et la plus célèbre Rockband sans avoir une solide réputation et des hauts-faits à faire pâlir tout à chacun. Vous voilà prévenu. Plongez avec délectation dans les péripéties truculentes, rythmées, dangereuses et brut de décoffrage de nos nouveaux amis. D'autant plus, qu'ils vont se rendre compte qu'ils ont été abusés par leur dernier commanditaire et qu'ils vont devoir réparer, si je puis dire, leurs bêtises. de quoi ranimer la flamme d'un ancien volcan, que l'on croyait perdu, comme dit l'adage, de nos chers héros. Ils se lancent donc, à corps perdu, dans une mission de sauvetage de la dernière chance où tous les coups seront permis. le train pour l'Enfer va quitter la gare et j'espère que vous avez tous pris un billet, car le contrôleur ne plaisante pas.

Lorsque j'ai lu les dernières pages de cette nouvelle aventure des Terres du Wyld, je me suis dit au tout début, au zut, c'est du réchauffer avec une nouvelle équipe et on repart sur la même trame scénaristique. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais heureusement, ce sentiment ne dure pas plus des 10/15 premières pages, avant que le talent de Nicholas Eames s'exprime et nous transporte dans l'une des plus cool et des plus mouvementés des aventures. Eh, oui, outre le fait d'en découvrir un peu plus sur la narratrice de l'histoire, susnommée Tam, nous en découvrons un peu plus sur chacun des autres membres composants la fabuleuse équipe de Fables. Et c'est génial, car cela étoffe d'autant plus l'histoire et permet un accroissement certain de l'intérêt que nous lecteur, porteront à cette histoire. Avoir des personnages charismatiques, au passé sombre, mystérieux et pas forcément de tout repos, a attisé grandement ma curiosité. L'enchaînement des différentes actions, parties de l'histoire est un autre élément qui permet d'apprécier et d'aimer cette aventure. En effet, la chorégraphie que nous a concoctée l'auteur est magnifique, chaque mouvement est exécuté avec brio pour un final explosif de toute beauté. Cette impression, toujours aussi forte, de voir tous les plus grands groupes de Métal et de Hard-Rock qui existent dans le monde, transposés dans un univers de Fantasy pur et transformés en bandes de mercenaires sans foi, ni loi est l'un des énormes plus qui m'ont fait aimer l'oeuvre de Nicholas Eames. Lire cette histoire avec un bon Métallica, un bon AC/DC ou même un bon Korn, Sepultura, Mégadeath ou Five Finger Death Punch, vous facilitera, à mon avis, la lecture de ce bouquin. C'est donc encore une très bonne lecture que je viens de finir et je vous la recommande chaudement. Vous allez me dire que je ne suis pas impartiale dans cette affaire, mais est-ce de ma faute, si tout ce que produit, ou presque, Bragelonne est excellent, génial ? Si vous ne me croyez pas, faites en l'expérience et allez découvrir leur superbe catalogue.

Note Tome 2 : 5/5.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Qu'avez-vous lu, découvert, aimez, partagez ? Ça m'intéresse d'échanger avec vous là-dessus.

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Lu en VO.

Suite du formidable La mort ou la gloire, Rose de sang ne déçoit pas, bien au contraire (même si le premier tiers est inférieur aux deux autres et que l'ambiance est parfois assez différente du tome 1) : Nicholas Eames a su retrouver la recette unique, le mélange humour / épique / émotion, qui caractérisait le tome 1 et lui donnait à la fois son intérêt considérable et sa profonde singularité (malgré des bases totalement inspirées par l'ultra-classique Donjons & Dragons). Il ne fait pas tout à fait un copier-coller, cependant, puisque même s'il y a des points communs, il y a aussi des différences, notamment des personnages plus sombres et un côté un peu plus dramatique. Ces personnages, d'ailleurs, sont un des joyaux du roman : encore plus travaillés que les membres de Saga, ils se révèlent attachants et passionnants (surtout Cura). On signalera aussi des scènes de grande émotion combinées avec d'autres qui vont donner un orgasme à tout amateur d'épique et / ou de jeu de rôle (D&D, Pathfinder), donnant un mélange unique. Et bien sûr, les hommages au monde du rock sont toujours là, ainsi que les ours-hiboux 😀 Bref, lisez-le, dans son genre très particulier, ce tome 2 et le cycle auquel il appartient s'imposent désormais comme une des sorties de Fantasy les plus sympathiques de ces dernières années !

Ce qui précède n'est qu'un résumé : ma critique complète est lisible sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
10 mars 2020
Ce deuxième volet de Wyld est tout aussi bon et dense que le premier volume. Nicholas Eames nous offre un roman encore meilleur que le précédent, moins drôle mais plus profond.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Quand on se battait seul, on ne s'occupait que de soi. Quand on était en danger de mort, on se défendait tant bien que mal. Le guerrier qui louait son épée à un seigneur n'avait pas trop de scrupule à quitter le champ de bataille si la situation tournait mal. Et lorsque la défaite semblait inéluctable, la bravoure – même au service de nobles idéaux – était prompte à se trouver des excuses.
Les liens qui unissaient les membres d'une roquebande étaient différents. Ainsi que Rose l'avait déclaré devant le bûcher funéraire de son père, ils étaient d'ordre familial. Quand on se battait aux côtés de personnes dont la vie était plus importante que la vôtre, il n'était pas question de céder à la peur parce que rien – ni une horde de morts-vivants, ni une reine assoiffée de vengeance, ni même un putain de géant zombifié – n'était aussi effrayant que la perspective de perdre ses camarades.
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- Écoute, c’est notre faute. Je le sais. Ta mère et moi t’avons raconté trop d’histoires. On t’a donné l’impression que le boulot de mercenaire était merveilleux. Il ne l’est pas. C’est dur, tu sais. Des routes interminables, des nuits solitaires. Tu passes la moitié de ton temps trempé comme une soupe et tu as toujours froid. Tu affrontes des créatures horribles dans des endroits sinistres et la trouille te noue les tripes à l’idée qu’elles puissent te tuer avant que tu le tues. Ça ne se passe pas comme dans les chansons, Tam. Les mercenaires ne sont pas des héros. Ce sont des tueurs.
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Un gnoll à la crinière rouge et au collier en fer était enchaîné à un pieu. Le monstre à tête d'hyène berçait une portée de petites boules tachetées en regardant dans le vide. Tam supposa qu'on lui prendrait ses enfants dès qu'ils seraient sevrés, puis qu'on l'obligerait à s'accoupler avec un autre mâle choisi pour sa carrure et sa férocité. Ses petits seraient envoyés dans une lointaine arène et élevés à coups de pied et de fouet par des traqueurs sans pitié. Jusqu'à ce qu'ils deviennent ce que les humains voulaient qu'ils soient : des monstres sauvages.
Tam fit la grimace en songeant aux milliers de créatures désespérées qui avaient rejoint la horde de Brontide. Ils ne l'avaient pas fait parce qu'ils voulaient détruire l'humanité. Ils l'avaient fait parce qu'ils voulaient survivre à l'humanité.
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Les yeux du sorcier étaient remplis de larmes.
— Je ne suis pas guérisseur, ma pauvre. Et c'est des services d'un guérisseur dont il a besoin. Dans les plus brefs délais. (Il contempla le carreau fiché dans la poitrine de son ami comme il aurait contemplé un serpent jaillissant d'une marmite de ragoût.) Je crains que le trait n'ait transpercé le cœur.
— Le cœur est de l'autre côté, remarqua Rose.
— Ah bon ? (Le sorcier fronça les sourcils et plaqua une main contre sa poitrine.) Par tous les dieux ! Je crois bien que tu as raison !
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On ne doit recourir à la violence qu’en dernier ressort. Le véritable pouvoir permet de ne pas s’abaisser à une telle vulgarité.
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Vidéo de Nicholas Eames
You thought your story was done—but now you need more words! How can you add characters or subplots to your novel once you've written the last scene? These authors have added significant chunks to their novels during the editing process.
Featuring Nicholas Eames, Aparna Verma, Megan E. O'Keefe, Erin M. Evans
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