Pour ce cinquième tome, Piers Anthony nous fait suivre les aventures de Sbam, fils de Bouftou l'ogre végétarien.
Le Bon Magicien lui confie Tandy (fille de Crombie le soldat et de Bijou la nymphe) pour la ramener chez elle. Le voyage leur permettra de trouver la réponse à leur question. Pour rappel, en échange d'une année de service, le Bon Magicien répond à n'importe quelle question.
En route, ils vont croiser la Sirène, Jeannot la fée, Flamboise la dryade, Goblette la gobeline, Chem la centaure et Aïda la bronzesse (gonzesse de bronze ^_^). Un vrai petit harem sous la protection de Sbam. Mais c'est ensemble (par esprit d'équipe ou par amour) qu'ils vont tous parvenir au bout de leur quête.
Les jeux de mots sont toujours très marrants. Qui n'a jamais rêvé de demander à un triton :
- Comment vous appelle-thon?
Bref, parfois cela semble être de l'humour facile mais encore faut-il y penser...
Bon moment de lecture.
Challenge multi-défis 2017 (60)
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Dans ce 5ème volume des "Livres magiques de Xanth" le flambeau passe à la jeune génération: Sbam le fils de Bouftou l'ogre végétarien et d'une démone et Tandy la fille de Bijou la nymphe et de Combie le soldat-boussole. La pauvre Tandy est en proie aux avances poussées d'un démon lubrique et va se lancer dans une quête en compagnie de Sbam. Celui-ci ,ogre gentil (il y a du Shreck en lui) va lui servir de grade du corps et , au fil des chapitres se retrouver nanti d'un harem cosmopolite de demoiselles en détresse ( Sirène, Hamadryade, Fée , Centauresse,Gobeline...) qu'il devra protéger . L'histoire est un hymne au métissage et à la solidarité malheureusement alourdie par le tsunami habituel de calembours et la longueur des dialogues.
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- Aucun problème : je suis, premièrement, à moitié givré et, deuxièmement, inoccidable. Si quelqu'un veut prendre une dérouillée, je suis à sa disposition.
Il s'étranglait, suffoquait, étouffait. La douleur devint insupportable. Puis quelque chose lâcha - le couvercle de son crâne, sans doute - et il perdit à moitié conscience. C'était la fin. Il se dit confusément que la mort par surgélation était tout de même plus confortable que la noyade.
Un squelette vint voir ce qui se passait. Sbam lui fit une horrible grimace et le paquet d'os s'enfuit rapidos dans un grand cliquetos, euh, cliquetis, d'ossements entrechoqués. Pas de doute, les rigolos de l'ossuaire se souvenaient de lui.
Le monde de la gourde est immense et l'on y fait d'étranges expériences. Certains racontent des histoires de tombes, d'autres de miroirs. On y retourne toujours à l'endroit et au moment où on l'a quitté, aussi longtemps qu'on en soit parti. Une rupture dans la séquence n'est jamais qu'une interruption, pas un changement. Si on se perd à l'intérieur, on est encore perdu quand on y retourne.
Des colléoptères leur collèrent à la peau, des névroptères les énervèrent copieusement, des parasitères les parasitèrent, des picoptères les piquèrent, des gratères les gratouillèrent et des urtiquères leur causèrent des démangeaisons intolérables, des éventères les éventèrent et des pamphlétères les brocardèrent pendant que des poliestères les saluaient poliment.
Coup de projecteur de Manu sur Xanth (Editions Milady)