Yoko Tsuno, tome 28 : Le temple des immortels

Je suis les aventures depuis que je sais lire. Je les aime, je les vis. J'ai une grande amitié pour tous les personnages issus de cette BD.
Mais Yoko m'a aussi suivie a sa façon tout au long de ma vie. Elle m'a appris beaucoup (comme toutes les lectures quelle qu'elles soient) : sur l'amitié, sur la tolérance, sur le jugement d'autrui etc....Je me suis construite avec l'éducation que j'ai reçue de mes parents mais également avec mes lectures et Cette BD y a une grande place.

J'ai bien évidemment lu les avis des autres lecteurs sur ce tome, et je les trouve terriblement sévères.
Je reste avec mes yeux d'enfants devant cette BD et devant cette femme au coeur en or.
Je reconnais volontier, que si on ne maîtrise pas parfaitement les 27 tomes précédents on risque d'être perdu avec ce dernier opus. Mais il porte bien le numéro 28, il est rare qu'on entame une BD par un numéro 28. D'autant qu'avec un peu de connaissance de Yoko Tsuno on sait que ce sont des suites. Je ne vois donc aucun problème avec cette façon de faire de Roger Leloup.

En parlant de l'auteur, je reste plus qu'admirative de son travail. Il a aujourd'hui 83 ans et ses graphismes sont toujours aussi précis, aussi beaux. le trait ne tremble pas. Et au vu, des détails qui apparaissent sur chaque édifices je ne peux dire que " chapeau bas l'artiste" tout en faisait de belles corolles avec ce chapeau et en faisant une révérence qui me fait froler le sol.

J'ai aussi beaucoup apprécié ,justement dans les détails des graphismes des clins d'oeil (volontaires ou non) au premiers albums. (entre autre certaines plantes m'ont drolement fait pensées à celles déjà vues dans le tome 8 (Les titans)) . Et franchement j'adore ça

Alors oui ce tome ne sera pas le dernier puisque Roger Leloup laisse une porte grande ouverte pour une suite que j'ai hate d'avoir entre les mains.
Alors Monsieur Leloup ne changé rien.. et puis je vais avouer que j'aurais aimé pouvoir vous rencontrer un jour car pour moi vous êtres comme Yoko un homme au grand coeur, droit ,honnête et avec une ouverture d'esprit énorme. Bref en un mot je vous dit juste : respect !!
(et merci pour tout ce que vous m'avez apporté.)

Les aventures de Yoko deviennent de plus en plus compliquées car M. Leloup y ajoute toutes les amies de celle-ci, contrairement aux albums précédents où il séparait les univers : Vinéa, voyage dans le temps, le « normal ». du coup, ça fait un petit moment qu'on n'a pas revu Monya mais on voit régulièrement Khany et les vinéennes robots. Elle nous apporte toujours un peu plus de mystères comme le nouveau peuple que découvre Yoko dans ce tome. Par contre, il m'a manqué quelques éléments les concernant : qui sont-ils ? Que font-ils sous terre? Comment ont-ils obtenu des pièces technologiques (les boîtes pour les bateaux, les robots) ? Que de questions sans réponses que Yoko n'a bizarrement pas résolu, elle si curieuse d'habitude.

J'ai quand même été obligée de relire le tome précédent pour me souvenir de l'histoire alors que les autres tomes, à force de les avoir relus, je les connais presque par coeur. À voir donc ce que l'auteur nous réserve pour les prochains tomes. Par contre, je regrette maintenant l'absence des 2 rôles masculins, Vic et Pol. Il n'y a plus que Yoko pour décider et Khany quand elle fait des mystères pour attirer Yoko dans son sens...

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

J'apprends avec une satisfaction certaine que Roger Leloup a décidé de raccrocher le crayon. Je me dis qu'il aurait dû le faire depuis un bout de temps. Et pourtant... étrange concours de circonstance, ce tome m'a davantage plu que les précédents.

OK, il est blindé d'incohérences. OK, le dessin pose pas mal de problèmes, Prenons la case 3 de la page 40... Et la case précédente... et d'autres sur la même page (et un peu partout dans le livre). Les bras changent de longueur. Les jambes mincissent ou s'épaississent au gré de l'histoire. A ce niveau-là, j'en ai plus que marre de l'uniformité graphique des femmes et des hommes. Filiformes. Androgynes. Jeunes (à l'exception du méchant qui est presque toujours un vieil homme...).

Le tome 27 avait déjà vu le rassemblement de la plupart des personnages. le tome 28 ajoute Ingrid l'organiste au départ. L'entrée en matière est plus soignée. On a du rythme, de la tension, un parfum d'aventure. C'est bien.

Ensuite, on évoque largement quelques tomes précédents. C'est chouette, cela donne de la cohérence là où il en manque assez souvent. On retrouve ensuite une des marottes de Leloup: l'intelligence artificielle. Hélas, il maîtrise assez mal le sujet, ou choisit de ne faire que l'effleurer. Par rapport aux premiers tomes empreints de technologie, les derniers sont bien superficiels, voire faiblards.

Mais ici, comme rarement, Leloup arrive à insuffler un héroïsme, de l'aventure, de l'épique. Les références celtes sont sans doute en cause. Je passerai donc sur tout ce qui n'est pas expliquer au sujet de ces grottes, de l'implantation des moines, des Vinéens... dans les profondeurs de la terre. Je passerai aussi sur l'émoi de Yoko lorsque l'enveloppe d'un robot est détruite, alors qu'elle se contrefout de la mort du "grand méchant", qui n'est d'ailleurs pas 100% responsable de ses actes (vu qu'il est guidé par une I.A. dont Yoko ne pensera finalement que du bien). Ces émotions à géométrie variable sont perturbantes. Mais (une fois n'est pas coutume depuis 10 tomes environ), tout cela sert le récit, lequel progresse rapidement. Youpie. Qui reprendra la série, au risque de déplaire aux lecteurs qui aiment tout cet univers...? Peut-être personne, on peut toujours rêver...

Ah mais on m'annonce un tome 29 dessiné par Leloup... misère de misère... A mon avis, un peu de Molière coule dans les veines de l'artiste.

Chère Yoko...c'est toujours un plaisir de te retrouver, même si j'ai toujours un peu de difficulté à entrer dans tes aventures. Soit trop technologiques ou trop compliquées. Ici, je ne pense pas l'avoir appréciée. Comme d'autres l'ont déjà dit avant moi, trop d'éléments d'anciennes aventures (que je n'avais plus en tête) interviennent ici. Et des questions restent en suspens...sur les moines, cette déesse ou encore sur les vinéens...

Alors, évidemment, j'ai lu cette 28e aventure. J'ai même offert la version de luxe, "esquisse d'une oeuvre" : un superbe album, très grand format, avec un beau papier épais, et un dossier où Roger Leloup revient sur l'histoire qu'il nous propose, avec de beaux crayonnés.

Parce que finalement, c'est cela que j'apprécie le plus, les dessins tellement magnifiques.

Mais pour le reste...peut-être bien que les aventures s'essoufflent...et pourtant, je reste inexplicablement attachée à Yoko...

J'ai été plus conquise par celui-ci que l'avant dernier. Une belle histoire avec de nouveaux personnages que nous retrouverons certainement prochainement puisque Yoko doit y retourner dans 15 jours.
D'un autre côté, il y a tellement d'allusion à d'autres albums qu'il aurait fallu relire à partir du tome 24 pour être parfaitement dans l'ambiance.
Comme les derniers aventures, Yoko abandonne sa fille pour partir au secours d'autres personnes et elle est la seule à pouvoir rendre confiance, son rôle qui est devenu tellement Mary Sue au fil des albums m'énervent un peu, ça ferait presque du bien qu'elle ait pour une fois un rôle secondaire. Khâny l'appelle à l'aide mais c'est à peine si on s'est rendu compte qu'elle était heureuse de la retrouver comme dans le temps. Elles se sont éloignées. Et j'ai été un peu déçue de ne pas voir la petite amie de Pol