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EAN : 9782843375040
190 pages
Anne Carrière (18/10/2012)
3.16/5   149 notes
Résumé :
Le goût de vivre est une chose fragile. Un rien peut vous le faire passer. Il suffit d’une bestiole d’un centimètre qui doit peser un gramme, un moustique en l’occurrence, pour transformer une nuit en cauchemar.

Mais ce n’est pas tout. Il y a le serveur vocal qui fait semblant de ne pas vous comprendre et n’a jamais un mot gentil ; le désespéré qui choisit de se faire déchiqueter par votre TGV et vous fait louper votre entretien d’embauche ; les camp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,16

sur 149 notes
Alors là, Jean-Louis Fournier s'est complètement lâché avec ce livre. Il raconte, comme souvent, par diverses anecdotes tout les petits tracas de la vie qui l'importunent, l'énervent. Ici rien de dramatique ou de triste, juste de l'humour hyper réaliste comme sait si bien le faire cet auteur.

A part deux ou trois petites idées ou je n'étais pas d'accord, la totalité du livre est juste. On à le sentiment que cela peut nous arriver, ou même pire, parfois cela nous est déjà arrivé. A l'heure ou des pseudos auteurs qui n'ont rien à raconter apparaissent dans nos librairies, Jean-Louis Fournier surprend par la justesse de son écrit et au moins, avec lui, on ne s'ennuie pas un seul instant.

Un régal, comme toujours.
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Ce qui m'agace un peu et me rend pensif en même temps, c'est que ce petit volume joliment illustré de Jean-Louis Fournier devrait être cent fois plus épais!
Je vais dire que l'essentiel y est, tout de même et bien sûr, joliment illustré en quarante-sept chapitres (dont un premier introductif et d'un dernier conclusif).
Ah, tous ces agacements que l'on ne perçoit même plus, tant ils sont devenus notre quasi-lot quotidien!
Un ouvrage bien sympathique, que l'on peut déguster par morceaux, si l'on est un gourmet de la jolie prose de l'auteur. Moi, je l'ais avalé d'un coup, que j'en redemanderais encore! (voir le premier paragraphe de la présene critique...)
En tout cas, un joli petit volume à mettre en évidence dans une salle d'attente ou dans votre vestibule.
Le bon goût des agacements, ça se partage!
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Ça l'agace ! Tout l'agace ce pauvre Jean-Louis Fournier ! Entre les musiciens du métro qui l'assomment plus qu'ils ne le bercent, le serveur vocal qui ne prend pas le temps d'attendre sa réponse, les mites qui lui font des trous dans son pull préféré juste là où cela se voit le plus, sa voisine qui vient de s'acheter un Karcher et qui a l'air de trouver cela marrant de s'en servir le dimanche, les humoristes qui rigolent de leurs propres blagues avant que leur public n'ait eu le temps d'esquiver un sourire, les moustiques qui font comme par hasard leur petit tour de chambre juste au moment où il veut s'endormir, les balayeurs de rue qui font un bruit pas possible avec leur tout nouveau super engin qui fume, les astérisques qui renvoient à un texte indéchiffrable à l'oeil nu, les ouvre-boîtes intégrés qui font valser l'huile des sardines sur ses pantalons ou encore le pauvre homme qui a décidé de mettre fin à ses jours justement sous les roues de son train alors que forcément, il était pressé de rentrer chez lui... Bref, tout l'agace !

Encore une fois, Jean-Louis Fournier porte un regard acerbe, critique, cynique, parfois mauvais mais souvent (ou malheureusement) vrai sur la société et les bonnes gens qui l'entourent. Toujours avec un certain humour noir, sans être méchant, ces petits billets sur ces petits riens du quotidien qui nous empoisonnent la vie, nous gâchent notre journée, nous énervent ou nous font tourner en bourrique nous ramènent malheureusement à notre propre réalité. Avec ses courts chapitres, agrémentés de petits dessins, l'auteur nous offre une panoplie d'anecdotes amusantes, élégantes et finalement intelligentes.

Ça m'agace! … et c'est rien de le dire!
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Ça m'agace ! Un titre prometteur quand il est signé Jean-Louis Fournier, auteur dont j'apprécie tant l'humour pince sans rire.

Il met en avant ici tous ces petits agacements du quotidien, ces petits riens qui nous irritent sans véritablement nous gêner mais qu'on ne peut généralement s'empêcher de mentionner.

C'est parfois très drôle, parfois un peu moins mais toujours assez juste et on sourit encore plus quand il nous arrive de se reconnaitre dans ces agacements.

Par exemple, le musicien dans le métro qui joue tellement faux qu'on lui donnerait volontiers de l'argent pour qu'il cesse sa pollution sonore qui nous agresse les tympans. Eh bien, je peux vous dire que je l'ai vécu cet agacement !

Et ce moustique qui s'obstine à me tourner autour alors que la seule chose que je veux, c'est dormir ? Et ces pigeons qui me gratifient de leurs fientes ? Et les gens qui laissent le moteur de leur voiture tourner pour rien si ce n'est le plaisir de polluer notre environnement ?

Vous, je ne sais pas mais moi, ça m'agace !


Un grand merci à Cristina pour cet excellent choix.

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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"Pourquoi s'attaquer à mon pull préféré?" ironise Jean-Louis Fournier, dont l'humour noir de noir, déjà repéré dans Où on va papa? (prix Fémina 2008), s'attaque ici aux mites et autres tracasseries qui l'agacent!
Délicieusement (ou rageusement) illustré par Jean Mineraud (à l'ironie mordante lui aussi: ex la mite-ogresse, l'oeil vengeur, avec serviette autour du cou, fourchette et couteau prêts à l'attaque), cet essai cocasse fait un large tour d'horizon de tout ce qui hante le quotidien et parfois exaspère.
Se transformant en raleur de service, Jean-Louis Fournier pinaille sur un mot (ex:"improbable"), s'en prend à la météo (n'hésitant pas à lever un poing vengeur "Mort aux Açores"),aux moustiques,aux abandonneurs de chiens, aux impots,au manque de culture (gentiment licencieux, il accuse la presse trop ordinaire et interpelle même le directeur du Nouvel observateur, pourtant son préféré, "Qu'est-ce qui vous arrive"....et exagère:"vos numéros sur l'île de Ré sont plats comme des limandes"),aux caissières trop aimables mais sans sourire,les promotteurs...Et, dans tout ça malgré nos sourires, sortent quelques vérités accablantes qui nous font grincer des dents!
J'ai adoré son écriture imagée, ses inconvenances (ex: au sujet des pigeons "je vais aller chier dans leur nid"), son horreur des pollutions sonores (et du progrés qui hérisse) qui lui donnent le petit air fantaisiste du Monsieur Hulot de David Merveille (qui reprend le célèbre personnage des films de Jacques Tati pour évoquer, dans Hello Monsieur Hulot! le burlesque de la société technologique qui agresse).
Enfin j'ai adoré (et rien que pour ces passages là ce livre est un collier de perles) la séquence thallassothérapie (dans un établissement à l'ambiance calme d'une maison de retraite, mi-établissement de soins palliatifs mi-morgue: fallait oser!!!) où Jean-Louis Fournier, une charlotte "pas triste" sur la tête et du "jus de pétoncles" à même la peau préfère sauter par la fenêtre pour se baigner dans la vraie mer que dans cette mer emprisonnée dans des bonbonnes !!!
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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Tu es fier d'attaquer un homme couché? Petit lâche.

Qu'est-ce qu'il t'a fait, l'homme couché, pour que tu t'acharnes sur lui pendant toute une nuit? Il ne demandait rien, il était fatigué, il voulait simplement dormir. Tu as gâché sa nuit.

Pourquoi, la nuit, tu ne dors pas, comme tout le monde?

Tu vas me répondre que tu étais en situation de légitime défense. C'est faux, j'ai attendu une heure avant de décider de t'écraser. Tu as échappé au pire, l'arme chimique, la bombe insecticide qui fait mourir dans des souffrances atroces. Auparavant, j'avais tenté des négociations, je t'ai laissé le temps de réfléchir, le temps de mesurer le risque que tu prenais. C'est toi qui as commencé ; moi, je n'ai jamais voulu te piquer. Si encore tu étais silencieux...

Le pire, c'est, quand on s'est foutus une grande claque dans la figure pour t'écraser et qu'on pense avoir réussi, d'entendre, quelques minutes plus tard, alors qu'on commence à s'endormir, ta petite musique diabolique. Là, on devient fou, on est capable de tout.

J'ai appris que, dans les colonies, où tu te fais appeler tigre pour impressionner, tu continues à t'attaquer aux faibles. Tu transmets le paludisme, la dengue et la filariose, tu fais mourir un tas de gens qui ne t'ont rien fait. En t'écrasant, je fais une bonne action. Je serais toi, j'aurais honte d'exister.

Evidemment, tu as un alibi, tu nourris les oiseaux.

ON VA DIRE AUX OISEAUX DE MANGER DES FRITES.
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Devant le malheur, on n'est jamais à la même place.Comme au théâtre, il y a ceux qui sont au premier rang, aux places les plus chères, et ceux qui sont derrière.On ne peut pas être malheureux à la place de quelqu'un.
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Les mots « bonne journée » sont des mots qu'on a usés, qui n'ont plus de sens, plus de goût, comme les escalopes de dinde industrielle du supermarché. (…)
Si vous avez envie que je passe une bonne journée, ne dîtes rien.
Souriez-moi.
Et je passerai une bonne journée.
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L'ingénieur qui a conçu la poubelle à roulettes a dû se poser la question suivante: comment faire le plus de bruit possible avec une poubelle?
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Heureux parce qu'ils lisent un beau livre, heureux parce qu'ils adorent la bruit du vent, heureux parce qu'ils parlent et qu'ils écoutent les autres. Heureux parce qu'ils entendent de la musique, heureux parce qu'ils ont fait un beau dessin ou réussi un bon plat, heureux parce que leur parquet brille et leur voiture aussi, heureux parce que leur enfant a eu une bonne note à sa rédaction.
Heureux parce qu'ils ont écrit une belle phrase. Heureux parce que la douleur s'éloigne.
On dit « bêtement heureux ».
C'est si bête d'être heureux. 
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Videos de Jean-Louis Fournier (32) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Louis Fournier
Parole d'écrivain avec Jean-Louis Fournier
Pour ce quatrième episode de la nouvelle saison de « Parole d'ecrivain », Sarah Masson avait rendez-vous avec Jean-Louis Fournier, qui vient de publier son nouveau roman « Je n'ai plus le temps d'attendre ». Pour Jean-Louis Fournier, l'écriture est un jeu, un plaisir de raconter et une grande liberté. C'est aussi un homme pressé qui nous parle de notre rapport au temps. Bonne ecoute !
Un podcast de Sarah Masson, egalement auteure d'un premier roman chez JC Lattes : « le Silence apres nous ».
#paroledecrivain #podcast #sarahmasson #jeanlouisfournier #jenaiplusletempsdattendre #ecriture
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