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EAN : 9782849900079
190 pages
Editions des Equateurs (01/08/2004)
2.72/5   18 notes
Résumé :

" Il n'y a ni coupable ni victime dans cette histoire. Il n'y a pas d'explication pour les histoires qui se terminent mal. J'ai assisté impuissante à la fin d'un amour qui m'avait servi de modèle, puis de repoussoir. Il n'y a que l'absence si longue, cette difficulté à dire et cette incapacité à se taire. Et si mon père ou ma mère avait survécu, avait tué sans se donner la mort ? Je sais, bien sû... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Les Spaak constituent une famille très connue en Belgique... Est-ce pour cette raison que ce livre existe... Parce que si le drame qui le provoque doit en effet être l'objet d'un travail narratif conséquent dans le chef et la tête et la vie des personnes concernées, impactées, le fait que les protagonistes aient une renommée certaine n'en nécessite pas pour autant une publication.
Livre publié. Dont acte.
Je n'ai pas du tout ressenti d'empathie pour la narratrice, pas été touché. La forme, un tissu de fragments de vie, avec son père, sa mère, les soeurs, le grand-père Paul-Henri (la célébrité mascotte) ne parvenant pas à faire quelque chose de véritablement palpable et dense pour qui n'a pas une connaissance intime de cette famille. le lecteur lambda en est exclu.
Comment peut-on écrire un livre aussi court sur des éléments aussi importants de sa propre constitution... Ca ne me va pas. Il faut donner plus, penser plus, cracher plus, plus fort, beaucoup plus fort...
La retenue du livre me laisse à mille pieds au-dessus des coeurs dedans.
Un livre qui n'aurait selon moi pas dû être publié, rester dans l'intimité d'Isabelle Spaak.

P.S. : Bravo à Stéphane Rosencwajg pour l'illustration sur la couverture, très réussie.
Je ne peux pas en dire autant du choix du titre.

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Lu et c'est déjà pas mal, le fond est très intéressant mais j'ai eu plus de mal avec la forme. le fond, c'est l'histoire d'une mère qui a tiré sur son mari avant de se donner la mort, la fille raconte cette solitude, cette absence et ce drame 22 ans après les faits. Ce n'est pas joyeux, mais l'auteure est pudique dans ses sentiments, donc ce n'est pas si triste non plus.
Les chapitres très courts donnent un rythme au livre, sans ça se serait trop en longueur selon moi, donc bon choix. J'ai aimé le fait qu'elle fasse revivre ses parents à sa façon, par l'écrit et les souvenirs, c'est émouvant mais ça ne m'a pas touché plus que ça, je pense que ça impactera plus les gens qui ont malheureusement perdu leurs parents.
Au final le bilan est mitigé, ça manque de ressenti du point de vu du lecteur, le rythme est bon grâce au chapitrage, mais je garde à l'esprit que la sensibilité et la pudeur et propre à chacun.
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A partir d'un fait divers familial tragique (la mère de l'auteur a assassiné son mari avant de se suicider), l'auteur retrace l'histoire de sa famille - celle du célèbre homme politique belge Paul-Henri Spaak, son grand-père- à travers de courts chapitres d'une à deux pages détaillant chacun une "tranche de vie" souvent anodine sans que j'ai pu percevoir une évolution claire. Style très soigné. Un texte de belle qualité qui ne m'a toutefois pas enthousiasmé.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
J’allaitais en lisant les lettres d’Hemingway. Plongée dans les écrits masculins et solides d’un séducteur qui n’était pas mon père, je devenais une femme. Je choisissais mes écrivains robustes et beaux. Ils m’offraient une parenthèse, en me protégeant des sentiments trop envahissants.
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Conte de fées

Il était un grand nombre de fois
Un homme qui aimait une femme
Il était un grand nombre e fois
Une femme qui aimait un homme
Il était un grand nombre de fois
Une femme et un homme
Qui n'aimaient pas celui et celle qui
les aimaient

Il était une fois
Une seule fois peut-être
Une femme et un homme qui s'aimaient

Robert Desnos, Destinées arbitraires.
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J’ai reçu d’elle ses gestes et sa malédiction. Celle qui pousse à vouloir encore être aimée, alors qu’on ne vous aime plus. Ce désespoir dont il faut s’extirper sans croire aux retours. Elle était passionnée, intransigeante, dure. Je peux l’être aussi.
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Dans Feux, "produit d'une crise passionnelle", Yourcenar exprime la souffrance d'un amour qui se défait : "Entre la mort et nous, il n'y a parfois que l'épaisseur d'un seul être. Cet être enlevé, il n'y aurait que la mort."
Je ne me range pas aux côtés des assassines, je les comprends.
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- A un certain moment de sa vie, m'avait-il dit, on peut accepter de ne plus entendre chanter les oiseaux et de ne plus voir le soleil se lever.
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