...plus je la regardais, plus je voyais une sale poupée. Pardon, mais quel mauvais goût. [...] Les personnes généreuses, c’est certain, sont malhabiles à faire des achats, et j’ai l’impression que Take-san en fait partie. Mâ-bo qui a un faux air de mauvaise fille, ou quelque chose comme ça, à une pratique beaucoup plus fine des achats.
Père ne faisait rien d’autre que d’étudier. C’est donc à Mère qu’il revenait de faire la part de Père. Pour ce qui est des relations sociales, Père s’en tenait éloigné, tandis que Mère s’entoure de gens aimables. Sur ce point, tous les deux différaient, mais ils allaient bien ensemble et se respectaient l’un l’autre. On pouvait même dire que c’était un beau couple, tranquille, sans rien de laid. Oh effrontée, effrontée !
L'auteur décadent de la littérature japonaise (Dazai Osamu) - Art Japonais