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EAN : 9782752911285
176 pages
Phébus (17/08/2017)
2.77/5   28 notes
Résumé :
Tout a commencé sur l'île où je passe mes vacances. Pour une bouchée de pain, j'achète une étrange tablette de bois. En voulant comprendre les signes gravés sur ses flancs, je rencontre Elisabeth. Il s'agit d'une écriture, me dit-elle : le rongo-rongo de l'île de Pâques. Plages immenses et sentiers dans la forêt, odeur de l'océan et des immortelles, corps alanguis au soleil : un bel été commence. Mais voilà, mon ami Ficelle doit me rejoindre dans la grande maison su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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"Rouquin" passe ses vacances sur une île où il fait l'acquisition lors d'une brocante d'une étrange tablette aux inscriptions mystérieuses venant selon les dires de la vendeuse de l'île de Pâques. Notre jeune adolescent attiré par ce côté mystérieux décide de mener quelques recherches et ainsi, rencontre Élisabeth une femme mûre et bibliothécaire sur l'île. S'en suit pour notre adolescent une quête à la fois historique et amoureuse... Les parents de Rouquin s'absentant, "Ficelle" son ami le rejoint dans la propriété familiale où l'ambiance change du tout au tout avec alcool, drogue, dérive en tout genre.


Ce roman me laisse en toute honnêteté sur ma faim. 😕 Je suis déçue dans les grandes lignes par ce livre qui me semble non abouti.

D'une part, j'ai eu énormément de mal à m'attacher aux personnages dénommés par des pseudo : Rouquin et Ficelle. Certes cela permet de suite de leur attribuer un élément distinctif, mais cela rend le récit très distant avec le lecteur.
Ensuite, la disparité entre l'histoire de deux adolescents fleuretant avec le danger et le style de l'auteur quelque peu guindé dans son vocabulaire et tournures de phrases, cela ne donne pas au lecteur la sensation d'un récit relaté par un jeune adolescent... Cela donne au contraire un effet artificiel rendant le texte sans âme.
Enfin, la structure du texte a été pour moi un chemin de croix. L'auteur choisit d'intégrer les dialogues dans les paragraphes, réduit la ponctuation à son strict nécessaire (obligeant le lecteur à relire plusieurs fois la même phrase pour bien en intégrer le sens), enrobe son récit de nombreuses métaphores : le tout rendant la lecture désagréable au possible.


En ce qui concerne le récit lui-même, le récit se décompose en deux récits s'alternant plus ou moins et proposant presque deux vies différentes du même personnage. D'un côté, la quête de Rouquin concernant sa tablette et ses premiers émois amoureux le faisant gravir au septième ciel et mûrir ; de l'autre, Ficelle et sa descente aux enfers. Deux personnages antinomiques qui vont prendre chacun des chemins différents. le tout est relaté de manière poétique.... mais cela semble si loin des adolescents d'aujourd'hui...


Globalement, déçue par le livre dès les premières pages. le récit dans l'ensemble est trop cartésien, trop réfléchi dans son vocabulaire, sa manière d'être structuré et manque cruellement de naturel pour capter le lecteur et lui donner envie de suivre les aventures ou mésaventures de Rouquin. le tout est trop académique et pas assez "humain".


Un grand merci aux éditions Phébus pour cet envoi. Cette maison d'édition propose des livres étonnants avec un soin apporté aux couvertures. Dommage que celui-ci ne soit pas un de mes préférés... Un grand merci également à Masse Critique Babelio pour cette proposition de lecture.
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Petit livre de 171 pages, Îles flottantes nous emmène sur une île jamais nommée où un jeune garçon surnommé Rouquin par son meilleur ami passe ses vacances. Lors de la brocante de Rauvelle, où son père le mène chaque été, il achète une petite plaquette de bois striée en forme de poisson qui viendrait de l'île de Pâques.
Il va bientôt se retrouver seul sur l'île, sa famille devant partir dans le Sud de l'Angleterre. Pour qu'il s'ennuie moins, dans la grande maison sur la dune, ses parents ont invité son copain de lycée, ne connaissant que le meilleur de celui-ci. Mais comme le dit Rouquin qui est le narrateur du roman : "S'ils savaient..."
Rouquin très intrigué par sa tablette et ses signes va se rendre à la bibliothèque pour trouver des informations sur l'île de Pâques et cette fameuse écriture. C'est là qu'il va faire connaissance avec Elizabeth, la bibliothécaire qui connaît bien l'île et son écriture le rongo-rongo. En sa présence, il connaîtra ses premiers émois.
Ficelle vient donc le rejoindre, Ficelle à qui rien ne fait peur et qui a de très mauvaises habitudes, notamment l'abus d'alcool et de stupéfiants.
D'un côté, il y a donc Rouquin et Rosalie, son vélo, pour qui cette île avec ses plages, ses couleurs, ses senteurs, ses coutumes représente toute son enfance et revêt beaucoup d'importance et d'un autre, Ficelle, cet ami qui a perdu sa mère à l'âge de cinq ans, qui a été en internat, a redoublé classe après classe pour finir par se retrouver au même lycée que Rouquin, à Préterny, où bien que très différents, ils se sont immédiatement bien entendus. Depuis leur rencontre, ils partagent tout.
Cet ami original, indomptable, telle une tornade va tenter d'entraîner son copain dans ses vices. Ils vivront ainsi des aventures rocambolesques, des moments et des expériences de vie complètement décalés. C'est bien sûr l'âge des filles et des transgressions.
Jean Luc Cattacin a réussi à me faire pénétrer sur cette île aux plages enchanteresses au bord de l'océan, à me faire traverser la forêt et en sentir l'atmosphère humide, et aussi à courir sur les dunes, tout en me faisant vivre les aventures de ces deux adolescents.
J'ai été surprise et à vrai dire déçue que cette mini-enquête sur les signes gravés sur l'objet n'aboutisse pas. le personnage de Ficelle a, à mon goût, beaucoup trop d'importance dans le livre et prend aussi trop d'ascendant sur son ami, l'entraînant dans les vols, les essais de drogues diverses.
Ce roman reste cependant pour moi une lecture agréable en dépit des phrases très longues et sans ponctuation.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Allez savoir pourquoi, je m'attendais à un livre pour adolescents...Mais c'est un livre sur l'adolescence, sur la fabrique des souvenirs doux-amers d'autrefois.
Un jeune homme (j'ai eu du mal à lui donner un âge, et puis à force d'indices, j'ai conclu à 19 ans) passe comme tous les ans ses vacances sur une île (Oléron, je pense, à peine camouflée, phare de Gésiron-Chassiron, vélo à gogo, Saint qui rime avec Saint-Trojan), dans la maison familiale en bord de plage (oh la chance !!!) Vient s'incruster une autre île, exotique, étrangère, l'île de Pâques, Rapa-Nui, à travers une tablette que le narrateur achète au tout début du récit dans une broquante. Elle est couverte de signes intraduisibles...Mais sur l'île d'O...il y a comme par hasard une spécialiste de ce langage, en la personne de la bibliothécaire, jeune femme d'une trentaine d'années très séduisante. Ajoutez à cela que le meilleur pote du Rouquin, Ficelle, qui touche un peu trop à la drogue, arrive incessamment sur l'île, quand les parents et la soeurs du Rouquin seront partis pour l'Angleterre...
C'est un roman sur le passage à l'âge adulte, symboliquement incarné par les deux îles : l'île familière et familiale, au langage connu, et l'île de Pâques, indéchiffrable, inconnue, incarnée par des signes au début illisible, mais qui conduisent le narrateur vers les sentiments plus matures et la liberté, incarnés par la bibliothécaire. le côté sombre de cette liberté, c'est Ficelle, l'ami qui ne vous veut pas forcément du bien, paumé et tentateur.
C'est beau sur le papier, c'est classique, mais malheureusement ça ne fonctionne pas, principalement à cause du style. L'écriture de l'auteur est alambiquée, trop soutenue pour son propos. Et "Rouquin" et "Ficelle", ça ne marche pas pour des "ados" de presque vingt ans...C'est pour l'universalité, d'accord, mais c'est étrange. Je ne demande pas de les appeler Beyoncé, Jay-Z et Kev, mais enfin quand même...Entre Rouquin et Jay-Z, il y a une marge...Je connais et j'adore Oléron, et même Ré, mais je n'ai pas retrouvé l'air marin...Bref, l'écriture et les personnages m'ont posé problème, quand bien même les thèmes sont très plaisants.
C'est très subjectif, cette histoire d'écriture, donc le texte fonctionnera peut-être, sûrement, pour certains.
C'est un conte d'été, en quelque sorte, qui ne m'a pas ensorcelée comme le film Rohmer, mais qui peut éventuellement le faire...
En tout cas, je remercie Babelio et les éditions Phébus pour cette découverte.
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L'opération Masse Critique qu'organise régulièrement Babelio proposait cette fois-ci « îles flottantes » de Jean-Luc CATTACIN aux éditions Phébus et je les remercie vivement de m'avoir donné l'opportunité de découvrir cet auteur et plus particulièrement ce roman et son univers si particulier.

Pour commencer, je souhaite dire un mot de la couverture : magnifique, en papier gros grain, avec effet "tissu" crème avec d'étranges signes qui recouvre la majeure partie de la page. Il s'agit d'écriture Rongo-Rongo (dont on entendra beaucoup parler dans ce livre), provenant de l'île de Pâques (ou l'île de Rapa Nui) et dont personne à ce jour n'a réussi à en percer le mystère. Cette langue indéchiffrable gardera ses mystères et sa signification peut-être à jamais… Et ce sera le fil conducteur de ce livre.

Ce roman de vacances, c'est l'histoire de "Rouquin" qui commence sur une autre île, Peut-être celle d'Oléron (je dis ça à cause de sa référence au "phare de Gésiron" qui me fait furieusement penser au "phare de Chassiron" et à la ville de "St-Arjan" au sud de l'île qui fait sans doute référence à la ville de "St-Trojan"). « Rouquin » est un adolescent paisible, qui aime la campagne, la mer, la plage des "Belles" et surtout celle de "Roulefaux", il aime les promenades sur sa bécane antique "Rosalie". Il est en vacances sur cette île avec ses parents et profite pleinement de ce repos estival, loin de sa banlieue qu'on devienne parisienne peut-être, Preterny, mais qui peut être n'importe où aux alentours d'une grande ville de France.

Sur l'île donc, où il démarre les vacances d'été avec ses parents, le narrateur fera au détour d'une brocante, l'acquisition d'une étrange tablette en bois gravée de signes kabbalistiques qui se révèlent donc être du Rongo-Rongo, langage de l'île de pâques aujourd'hui oublié, île d'où proviendrai cette tablette, selon la vendeuse.

Son âme romantique et curieuse le mènera donc tout naturellement à la bibliothèque municipale de la ville pour faire de plus ample recherche sur ces hiéroglyphes (ou logogrammes écrits en boustrophédon inversé – c'est-à-dire qu'en partant de la ligne inférieure du support, on lit la première ligne de la gauche vers la droite, puis on fait tourner le support de 180°, on lit également la deuxième ligne de la gauche vers la droite, et ainsi de suite). Là, il y fera la connaissance d'Elisabeth la jolie bibliothécaire, pourtant plus âgée que lui, qui ne tardera pourtant pas à occuper toutes les pensées de notre ami.

Mais si dans cette première partie il est question de poésie, de romantisme et de doux rêves, il est aussi question de l'attente de l'arrivée de l'ami de "Rouquin": "Ficelle" qu'il admire mais qu'il craint également car ce dernier semble selon la description soit tout, sauf romantique. Ficelle est un pur "sirop de la rue", un ado qui joue avec le feu, qui transgresse allègrement les interdits et qui n'a cure des "bonnes manières", qui flirte avec tous les excès (alcools et stupéfiants en tout genre) et finira même par s'improviser cambrioleur pour subvenir à ses besoins de plus en plus impérieux en diverses drogues.

"Rouquin", dans la seconde partie est donc partagé entre son envie de suivre son ami partout, y compris sur les chemins interdits, dangereux et retors de la drogue, sa fascination pour celui-ci et son attirance pour la poésie et la petite bibliothécaire. Il ne choisira d'ailleurs pas vraiment, il suivra le mouvement. Celui d'abord de ficelle, dont les "tryp" bad ou non, sont décrits avec force précision et un vocabulaire fort riche (et parfois anachronique voire pompeux) pour nous emmener à travers leurs délires et même si cette description reste malgré tout, toute poétique, on n'en ressent pas moins les effets néfastes et destructeurs.

Alors, autant je me suis attaché au narrateur dont on ne connaitra finalement que le surnom de « Rouquin », autant « Ficelle » le casse-cou perturbateur m'a agacé un brin. Un chien dans un jeu de quilles qui vient gâcher le beau tableau tranquille, bucolique et romantique de l'île et qui entraine le narrateur dans ses égarements malsains qui les emmèneront aux portes du point de non-retour. Mais justement, cet agitateur arrive pile dans le paysage à un moment où la « romance » et la mièvrerie risquent de prendre le pas et de devenir ennuyeux. Il fait office de « détonateur » et de troisième temps dans la valse bien ordonnée qui s'opère jusqu'à présent. Il « casse le rythme » et apporte plusieurs inconnues à cette équation qui sans lui aurait été peut-être un peu trop plate et fade sans lui.

L'écriture si douce et poétique au tout début fait place à un tempo plus syncopé où se mêlent dialogues et récit sans distinction de forme et telle la marée, les flashbacks amènent la tension et le souvenir des galères puis succède le présent qui amène un peu de paix et de calme jusqu'à ce que finalement, les deux se mêlent et s'entremêlent, se déchirent, ne fassent plus qu'un et puis que tel le soleil après la tempête, le vent « mauvais » se retire et que le calme et la tranquillité revienne.

Ce livre est une divagation poétique et lyrique sur l'adolescence et ses émois mais elle n'est pas a proprement parlé une lecture pour ados. Certes elle parle de cet âge trouble et flottant où les ados perdus se posent mille et une questions, toutes plus saugrenues les unes que les autres mais elle n'est pas "fléchée" et destinée aux ados.

Tout au long des parties suivantes on sent monter une "tension" avec la méchante impression que "cela va mal se terminer", comme si un drame allait fatalement arriver. En cela les descriptions des "voyages sous acide" est terriblement dramatique et la montée en puissance de leurs intensités annoncent la catastrophe, inévitable....

Je ne suis pas en train de dire qu'il s'agit d'un thriller, loin de là, mais il y a une tension dramatique dans ce livre, palpable et bien transcrite.

Je note au passage que la construction des phrases est parfois assez étonnante, incluant des dialogues et omettant des virgules ce qui rend la lecture parfois malaisée voire un peu pénible. J'avoue que le choix du vocabulaire, les envolées lyriques du texte, la prose à visée poétique m'a parfois laissée sceptique et n'a pas eu toujours l'effet escompté. Pourtant cette écriture si particulière, rend la description des « voyages sous acide » tellement réelle car l'alignement des mots sans suite logique comme une litanie sans limites, puisque privé de ponctuation sème la confusion chez le lecteur ce qui l'emmène à avoir une impression de vertige qui transcrit l'état exact des protagonistes au moment de leurs délires. En cela la construction lexicale est intéressante et fait mouche à mon sens.

Globalement je trouve ce roman léger et rafraichissant malgré la pesanteur de certains sujets abordés ; c'est une expérience de lecture intéressante que je suis prête à renouveler avec plaisir avec cet auteur.
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Depuis que j'ai eu la chance de commencer à recevoir des romans par le biais des Masse Critiques, j'espérais secrètement que jamais ce jour n'arriverait, car on se sent d'une certaine manière redevable d'en bénéficier……mais je me dois d'être honnête et me rendre à l'évidence, c'est arrivé : je n'ai pas du tout aimé ma lecture, mais alors pas du tout !!!
Je remercie malgré tout le concours de Babélio et des Editions PHEBUS pour cet envoi car, si je fais abstraction de mon ressenti, ça reste pour moi une chance de pouvoir découvrir des histoires en avant-première et ça, je le savoure toujours avec le même plaisir.
Pour ce qui est de notre roman, ça partait pourtant bien car le livre est très qualitatif, et le quatrième de couverture très alléchant, mais malheureusement pour moi, les côtés positifs devaient en rester là. Dès les premières pages, j'ai été très surpris et surtout dérangé par cette écriture qui est très atypique : peu de ponctuation (tellement peu que je me suis demandé si je n'aurai pas dû suivre des cours d'apnée avant d'attaquer ma lecture de certains passage. et ils sont légions...), les dialogues sont intégrés dans la narration off sans prévenir, ni de mise en page spécifique et j'ai eu parfois la sensation que des actions sur la conjonction de coordination « ET » avaient été mise en vente sans que je le sache tant il y en a à tous les coins de ligne. Non seulement ça m'a été insupportable à la lecture, mais je me suis surpris du coup à lire le texte de manière monocorde dans ma tête à cause de ça. J'avais l'impression de n'avoir qu'une énumération de mots les uns à la suite des autres, mais sans vie….rien à ma lecture ne faisait chanter ces mots et j'ai détesté ça.
Dans la continuité, qu'ont donc certains professeurs ou ex professeurs qui se mettent à écrire des romans à vouloir comme ça étaler leurs connaissances en vocabulaire comme on étale de la confiture? Quand le contexte s'y prête, ou que les personnages correspondent à ce type de parler, oui, (et je suis dans ce cas-là le premier demandeur), mais là…. Nous sommes censés incarner un adolescent avec tout ce que ça comporte d'essayage de drogue, de langage châtié, etc… dans ce roman….. Mais par contre, lorsque l'auteur nous divulgue ses pensées, on a tout d'un coup dans notre tête un vocabulaire riche, voir soutenu par moment et on part sans prévenir dans des envolées lyriques qui feraient pâlir bons nombres de poètes en herbe….. Je n'ai pas compris le pourquoi du comment et je n'ai surtout pas trouvé ça crédible du tout !
Et pour ce qui est du l'histoire, là aussi grosse déception pour moi. Moi qui m'attendais à la lecture du 4ème de couverture à, soit me faire transporter dans une belle histoire où les sentiments m'auraient submergés, soit dans un autre registre, à en apprendre plein sur l'histoire de l'Ile de Pâques et ses mystères par l'intermédiaire de cette fameuse tablette dénichée dans une brocante….. Il y a eu pour moi tromperie sur la marchandise !!!
Le gros problème de ce roman pour moi, c'est qu'il n'y a pas vraiment de fil conducteur à cette histoire et que tout part dans tous les sens. Si on décortique un à un les aspects de ce livre, il n'y a pas forcément de point négatif en soi. Mais les uns associés avec les autres…. C'est un peu comme dans le monde du sport collectif, ce n'est pas parce qu'on a que de très bonnes individualités qu'on va forcément avoir une très bonne équipe…
En définitive, moi qui attend d'un livre de me faire voyager dans un autre monde, et ce quel que soit le genre (le voyage n'est tout simplement pas le même), l'expérience a été raté pour moi avec celui-ci.
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
[...]Serrés les uns contre les autres, les livres s'y tiennent debout comme des humains de tailles et de corpulences différentes. Il y en a de grands et minces, de petits épais, de petits chétifs et de grands forts, divers et soudés, de toutes les couleurs, ils me font face et se tiennent par les bras comme des manifestants au premier rang d'un défilé du premier mai. Je penche la tête pour lire les titres et me déplace lentement de rayon en rayon, d'étagère en étagère et parfois je m'arrête et prends un livre que j'ouvre pour le feuilleter. Je suis en train d'oublier ce pour quoi je suis venu. C'est que je suis certain d'avoir déjà eu certains d'entre eux entre les mains, empruntés lorsque, enfant, je fréquentais l'ancienne bibliothèque. Je redécouvre, au verso des couvertures épaisses, la pochette collée qui contient une carte sur laquelle sous le titre du livre trois colonnes indiquent de gauche à droite date d'emprunt, nom de l'emprunteur et date de retour. Dates et noms s'empilent ainsi, des emprunts les plus reculés aux plus récents, et bientôt je me cherche avec fébrilité dans les listes verticales de certains livres dont il me semble me souvenir que je les ai lus.
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L'homme de la bibliothèque avait passé la porte le premier et s'était éloigné en me lançant au passage un regard mauvais et peu de temps après c'était elle qui était sortie dans la lumière oblique du soleil descendant et qui m'avait souri, exacte antithèse de l'être qui l'avait précédée, son négatif précis, lumineuse comme il était sombre et chaleureuse comme il était froid, belle au fond comme il était vilain et comme elle approchait m'est venue à l'esprit l'image cent fois vue ici sur l'île de ces étendues plus claires sur la surface de l'océan qui brillent et approchent en glissant sur la toile d'eau noire depuis des kilomètres au loin, quand le ciel est bas mais qu'un bras du soleil se fraie un chemin quelque part à travers les nuages et dessine un lac de lumière mouvant sur l'océan.
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J'ai dit je ne sais pas comment vous faites pour savoir toutes ces choses et elle a ajouté en riant oui ces choses parfaitement inutiles, et m'a dit qu'elle aimait les langues justement parce qu'on y apprenait mille choses sur tout le reste puisque ce sont elles qui en parlent.
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Nous passions notre vie à nous raconter des bêtises, des blagues le plus souvent seulement drôles par le fait qu'elles ne l'étaient pas, un babil imbécile ininterrompu, et le simple fait de voir son visage ou sa silhouette déclenchait chez moi un réflexe de rire presque pavlovien.
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Pourquoi tu éteins Rouquin ? Regarde, dis-je en tendant un doigt vers la traînée de poudre blanche qui est apparue dans le ciel maintenant noir, c'est la Voie Lactée. Je le distingue spectral dans la lumière lunaire, qui reste un moment bouche bée à ma regarder. Tu sais que tu es en train de devenir dingue, hein, qu'est qu'on en a à foutre de la Voie Lactée, Rouquin... tu peux me le dire ?
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