Pendant des millénaires, la politique a été associée à la question unique et centrale du pouvoir d'État, ramenée chez nous au choix électoral d'un président. le plus grand théoricien de ce principe, Machiavel, a fort bien décrit les techniques de lutte pour la conquête et l'occupation de ce pouvoir, définissant la politique comme un art souverain du mensonge. Une deuxième vision est née avec Rousseau au XVIIIe siècle, puis à travers les efforts des penseurs révolutionnaires du XIXe, associant la justice à la politique, définissant celle-ci comme une « procédure de vérité », ouvrant la voie à la capacité d'un collectif humain à s'emparer lui-même de son destin et de sa configuration dont la partie la plus égalitaire de la Révolution française (1792-1794), la Révolution culturelle en Chine (1965-1970), la révolution à Haïti avec Toussaint Louverture (1791-1802), la Commune de Paris (1871) et la révolution russe (1917-1929) sont des preuves historiques.
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Les rappels historiques et définitions de quelques notions sont intéressants et fort pédagogiquement formulés. Ses perpectives pourront alimenter les réflexions. Cependant, lui qui réclame précisément de revenir à la signification étymologique des mots, en dix lignes, il écarte définitivement l'idéologie anarchiste, l'accusant un peu rapidement de dissimuler « une intolérance brutale », alimentant ainsi la confusion habituelle entre l'anarchie et le chaos, et, fort paradoxalement, il promeut en partie un communisme anti-autoritaire qui est précisément l'apanage de bien des théoriciens de l'anarchie. Pour une simple question de vocabulaire finalement, pourquoi tant de haine ?
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