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Les enquêtes de Elsie et Ethelred tome 1 sur 4
EAN : 9782266216753
288 pages
Pocket (05/09/2013)
3.19/5   296 notes
Résumé :
On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Lorsque son ex-femme, Géraldine, disparaît, Ethelred décide de mettre à profit ses talents de détective pour la retrouver.
Petit problème : les connaissances en criminalité d’Ethelred, écrivain professionnel, proviennent de romans policiers tout droit sortis de son imagination qui, depuis un moment, s’est, elle aussi, volatilisée.

Quoi de mieux, pour retrouver l’inspiration, qu’une enquête grandeur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (81) Voir plus Ajouter une critique
3,19

sur 296 notes
Je suis tombée sur Ethelred Hengist Tressider, par le biais de ma copine babeliote nameless ( tous ses billets ne sont que tentations, je résiste, mais là j'ai succombé ).
Ce monsieur au nom long et compliqué, Ethel… Red … ou Reddy Baby, pour les intimes, est un écrivain; en faites trois écrivains. Il écrit sous trois différents pseudos , dont un nom de femme, des navets dans différents genres, des policiers, des policiers historiques ( toujours la même période, celle du règne de Richard II, car il n'a aucune envie d'approfondir ses connaissances sur d'autres périodes ), et des romans d'amour. Son agent littéraire pour les trois, est Elsie. Elsie, carbure au chocolat, méprise les écrivains, et est un as pour vendre des livres qu'elle qualifie de "dog's crap" (m....de chien ), dont elle méprise encore plus les lecteurs. Voilà pour le décor.
Quand à l'histoire, l'auteur de polar est lui-même incriminé dans le genre d'histoire qu'il a l'habitude d'écrire......Son ex-femme, Geraldine, “zeu bizines vumen” qui habite Londres, vient d'avoir la mauvaise idée de disparaître, laissant à l'abondon sur une plage du Sussex une Fiat rouge louée et une lettre d'adieu au "Monde cruel ".....non loin d'où il habite.
Le titre de la v.o. “The Herring seller's apprentice “ est très explicite pour le fond et la forme du récit. Herring seller (vendeur de hareng ) est le surnom donné par son ex à EHT, «  herrings », faisant référence aux fausses indices que sèment les auteurs de polars dans leurs livres ( red herrings, plus précisément ). Quand à l'«apprentice »( l'apprenti) c'est Elsie, la vraie star du livre, qui décide d'enquêter sur cette disparition qui pourrait éventuellement leur rapporter gros dans le cadre des “dog's crap”. Alternant les deux personnages comme narrateur, l'auteur nous plonge dans un océan de «  herrings ».....

Un livre intéressant où Tyler L.C., se défoule à travers Ethelred, sur sa propre expérience d'auteur de polar, ses astuces, ses incidents de parcours et ses frustrations d'écriture . Souvent l'histoire prend son propre envol, et une tournure non planifié d'avance, le caractère principal échappant à l'auteur et poursuivant sa propre voie ("some of my more villainous characters, who would sell their own grandmothers, prove strangely incapable of telling a direct lie" *).
Lu en v.o. j'ai aimé la prose élaborée, où l'humour ne tombe jamais dans le vulgaire, et le petit air de vintage qui donne un faux air d'intemporalité , si ce n'était quelques indices sur les nouveaux gadgets de communications. Une agréable lecture, très divertissante, dans le fond et la forme.


*Certains de mes plus vils personnages , qui auraient pu vendre leur propre grand-mère, étaient étrangement, dans l'incapacité de mentir d'une façon directe.
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Quel titre mes aïeux ! Inutile de le nier, c'est ce qui m'a fait acheter ce livre. Et je ne le regrette pas d'ailleurs. Il s'agit d'un bon petit polar bien sympathique qui permet, surtout pendant les vacances, de s'évader de façon gaie puisque L.C Tyler manie l'humour comme les cadavres. de plus, il y a ici de l'écriture dans l'écriture puisque le personnage principal est un écrivain... de polars ! Son ex-femme est retrouvée morte dans une voiture rouge. Tout laisse à penser qu'elle s'est suicidée. Mais on sait déjà que ce ne sera pas forcément le cas, rien qu'au titre.

Bon, même si le thème n'est pas nouveau, c'est bien mené, bien ficelé. Et que demande t-on à ce type de bouquin, hein ?
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Traduire « l'apprenti vendeur de hareng » par « Etrange suicide dans une fiat rouge à faible kilométrage » relève de « Sky my Husband » et c'est très bien ainsi , pour une fois. Même si la traduction française particulièrement pertinente en dit un peu plus que le titre anglais.
Bien sûr dans un policier british, il faut que la lecteur découvre le coupable cinquante pages avant le fin. C'est trop funny. Et L.C. Tyler est un expert dans ce premier roman pour nous décrire à la fois les vraies et les fausses pistes, écrites à deux voix.
Et de fait on sent l'embrouille un peu plus tôt que prévu, mais quelle importance. C'est le thé qui est un peu trop fort et les muffins trop cuits de 5 minutes.
J'adore l'humour anglais. Surtout celui des anglais qui aiment les français et la France.
Un peu de stress ? Dénouez le ruban et tournez les pages jusqu'au bout, un petit sourire satisfait au lèvres.

-Qu'est-ce –qui te fait rire ?
-Rien, Rien…
Ne lisez surtout pas la biographie de l'auteur( page 1) avant d'avoir lu le bouquin. Même là, il y a de la surprise.

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La lecture de ce début de roman au titre à rallonge  (c'est la mode) fut somme toute relativement plaisante, grâce notamment au personnage principal qui se raconte à la première personne. Il s'agit d'un auteur anglais raté dont l' ex - épouse a  disparu, emportant avec elle beaucoup d'argent ne lui appartenant pas vraiment.
Ethelred, c'est son nom, explicite quelques-uns de ses procédés narratifs et autres ficelles nécessaires à son métier d'écrivain de multiples séries soit policière  soit historique.

Cet auteur au nom improbable ne nous cache rien de ses difficultés financières comme relationnelles notamment avec son éditrice. le tout est mené  avec un certain flegme, britannique forcément, et  l'humour relevé dans les premières pages m'a maintenue dans ma lecture, un peu, puis beaucoup moins, et enfin plus du tout.

Malgré un récit à deux voix dans la deuxième partie du livre, j'ai très vite trouvé cette intrigue et la manière de la mener  aussi insipide que celles qu'on peut regarder dans un épisode de série policière anglaise diffusée en début d'après midi.

Les personnages sont sans profondeur, les dialogues sans teneur, l'intrigue des plus simples....

Beaucoup beaucoup d'ennui donc dans mon ressenti de ce roman qui est déjà oublié.

Lien : http://justelire.fr/etrange-..
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J'ai fini pas me méfier de ces romans avec ces titres à rallonge qui accroche l'oeil. C'est à la mode, ça attire le chaland, et au final, ça cache souvent une déception. Et comme, il faut bien l'avouer, je n'ai pas toujours raison, celui-ci cachait un coup de coeur.
Ethelred (non mais, c'est quoi ce nom !), auteur aux 3 pseudonymes dont un qui écrit des polars, se retrouve embarqué dans l'enquête visant à élucider la mort de sa femme (ex-femme !). Dès les premières pages, je me suis laissée entraîner sans résistance dans cette histoire bizarre, avec sa galerie de personnages loufoques et son enquête qui suspecte tout le monde.
Donc Ethelred nous raconte son histoire. Il parle aussi de ses déboires d'écrivain qui voudrait écrire de la grande littérature, mais qui ne produit que des romans de gare. J'ai adoré les passages où il pense que l'enquêteur récurrent de ses polars se révolte car il souhaite être dans un roman plus élaboré. Dans certains chapitres, Elsie, l'agent littéraire d'Ethelred un peu barge, prend le relai pour nous donner son point de vue.
En bref, j'ai aimé le style, l'histoire, les personnages. Et comme je suis bon public j'avoue que je n'ai pas vraiment vu arriver la fin.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
« Nous espérions que vous pourriez nous en dire un peu plus, monsieur. Voyez-vous, avant de disparaître, Mme Tressider a laissé dans sa voiture ce qui ressemble fort à une lettre d’adieu. »
J’opinai du chef.
« Et alors ?
– Nous avons retrouvé sa voiture tout près d’ici… Près de la plage de West Wittering. »
Je me rassis.
« Nom de Dieu ! m’exclamai-je.
– En effet. Ça fait une trotte de venir jusqu’ici depuis le nord de Londres pour se suicider. Bien sûr, ça peut parfaitement être une coïncidence, le fait que vous viviez dans le West Sussex et qu’elle laisse sa lettre d’adieu dans le West Sussex. Mais vous comprenez pourquoi ça nous a paru bizarre, si vous voyez ce que je veux dire. »
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Et voilà, il ne pouvait pas s'empêcher de me rappeler cet épisode douloureux de mon passé. Bien que ma mémoire se détériorât avec l'âge, il était peu probable, à priori, que j'aie pu oublier que mon meilleur ami s'était tiré avec ma femme.
"Tu m'as piqué la seule femme que j'aie jamais aimée, si on ne compte pas ma maîtresse de primaire, précisai-je. Et peut-être bien la seule qui m'ait jamais aimé. A part ma mère, à la limite, et encore, elle était assez évasive sur ce point (...)"
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– Pourquoi faire réparer sa voiture quand on a le projet de se suicider ? »

C’était une remarque assez pertinente, et j’aurais bien aimé avoir Geraldine dans les parages pour savoir quoi en penser. J’avais presque trouvé quelque chose à dire lorsque Elsie décida de répondre à sa propre question.

« J’ai trois théories, décréta-t-elle en décomptant les hypothèses une par une sur ses petits doigts potelés. La première : elle s’est effectivement foutue en l’air, et elle l’a fait dans le Sussex pour t’infliger autant de chagrin que possible. Mais ça n’explique pas le problème de la voiture disparue, donc je n’y crois qu’à moitié. D’où ma deuxième théorie : elle ne s’est pas du tout foutue en l’air mais elle est parfaitement vivante en train de se payer notre tête au comptoir d’un bar quelque part.

– Et pourquoi donc ?

– Je n’en sais rien. Peut-être qu’elle a laissé une fausse lettre d’adieu et qu’elle s’est tirée pour éviter ses créanciers. Ou peut-être qu’elle a juste fait ça pour se marrer.

– Donc, je résume : ou bien elle s’est tuée, ou bien pas. Ça ne fait jamais que deux théories.

– Je n’ai pas fini, me coupa Elsie. C’est moi, le détective, pour l’instant. Toi, tu n’es tout au plus qu’un suspect.

– Pardon, répondit le suspect.

– Théorie numéro trois : peut-être que quelqu’un l’a tuée et a déguisé son crime en suicide.

– C’est possible, concédai-je avec un léger haussement d’épaules parfaitement maîtrisé.

– Non, justement, ce serait trop beau, soupira Elsie. Toutes ces petites manigances, c’est du Geraldine tout craché. Prends la voiture qui a disparu : des jantes en alliage léger, en plus ! Il n’y a vraiment que Geraldine pour se donner la peine de changer de voiture. Pareil pour la lettre d’adieu : “Je me suis envolée pour un monde meilleur.” Tu m’étonnes ! Elle s’est tirée, ouais. Je ne croirai pas à sa mort tant que je n’aurai pas vu le cadavre. Et même là, j’aurai des doutes.
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Elle (Elsie) me ramena dans le salon et me planta devant la bibliothèque.
- Qu'est-ce que tu vois ? Et ne me dis pas "des livres"ou je te coupe la bite avec une scie rouillée.
Je gardai le silence. Cela me semblait l'option la moins risquée.
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J'ai toujours été écrivain.
J'ai écrit mon premier roman à l'âge de 6 ans. Il faisait sept pages et demie et racontait l'histoire d'un pingouin, qui se trouvait avoir le même prénom que moi, et d'une femelle hérisson, qui se trouvait avoir le même prénom que ma maîtresse d'école. Après avoir surmonté quelques difficultés et malentendus mineurs, ils devenaient amis et vivaient heureux jusqu'à la fin de leurs jours : mais leur relation était, comme il se doit, entièrement platonique. A l'époque, les rapports hérissons/pingouins me paraissent des sources d'intrigues infiniment plus riches que les rapports filles/garçons
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