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EAN : 9782253010852
288 pages
Le Livre de Poche (31/12/1998)
3.92/5   64 notes
Résumé :
Harrington Brande a ressenti son affectation au poste de consul des États-Unis dans la petite ville de San Jorge, sur la Costa Brava, comme une insulte de plus à sa valeur perpétuellement méconnue sur tous les plans, celui de sa carrière où il est devancé par des collègues plus jeunes, celui de sa vie privée brisée par la faute de sa femme. Marian a fui l'existence qu'il avait réglée avec soin pour leur bonheur, mais il ne lui a pas permis d'emmener leur fils Nicola... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Paru en Livre de Poche en 1965, « Le jardinier espagnol » (titre original « The spanish Gardener ») est un livre de A.-J. Cronin, écrivain écossais auquel on doit de célèbres ouvrages, dont « La Citadelle » et « Les clés du Royaume ».

L'histoire ? Consul américain promené de consulats en consulats, Harrington Brande vit sans sa femme (qui l'a quittée) mais avec Nicolas, leur petit garçon d'une dizaine d'années, un garçonnet timide, chétif, surprotégé, étouffé, inhibé par un père autoritaire et égo-centré. Nommé dans une petite ville de la Costa Brava, le père s'installe avec son fils dans une maison agréable, tous deux servis par un couple de domestiques, Garcia et Magdalena. Harrington Brande engage très vite José comme jardinier car la maison est dotée d'un jardin imposant qui nécessite quelque entretien. Champion de pelote, José est un jeune homme très sportif. Il prend son travail très à coeur et fait des prouesses dans le jardin. Habitant avec sa mère, ses cinq soeurs et son grand-père dans un quartier pauvre de la ville, José noue peu à peu une belle amitié avec Nicolas, lui faisant découvrir les joies du jardinage mais aussi de la pêche à la truite. Spontanément, José considère Nicolas comme un vrai petit homme et lui confie des tâches qui le responsabilisent. Grâce à José, Nicolas sort du salon et de la chambre dans lesquels il était confiné par son père ; il s'amuse, rit, découvre le monde, s'épanouit et oublie peu à peu les règles et recommandations insensées que lui impose son père. Nicolas prend même confiance en lui, gagne de l'assurance et perd -grâce à de longues heures passées en plein air- le teint pâle et maladif qu'il avait en arrivant dans la ville. Harrington Brande est hostile à cette amitié, irrité du bonheur soudain de l'enfant, jaloux. Soupçonnant le jardinier de pédophilie envers son fils (lisez le livre, vous verrez les raisons de ce soupçon), pris dans un tourbillon d'amertume, de désolation et de ressentiment, Harrington Brande voue alors une haine farouche et obsessionnelle contre José. Lui dont la vie se situe bien en deçà de ses espérances et de ses mérites (supposés), lui qui pense avoir tout fait pour que sa femme l'aime et qui vit loin des ambassades les plus prestigieuses, lui qui n'a d'yeux que pour son fils chéri, sa seule raison de vivre, voilà qu'il va se mettre à humilier et à persécuter José, mettant tout en oeuvre pour l'écarter rapidement du chemin de son fils. le drame se précise bien vite, jusqu'à une fin tragique ...

Un peu désuète, cette histoire passionnante n'en est pas moins très bien écrite avec ses descriptions de la campagne et de la cuisine espagnoles, des sentiments des uns envers les autres, de l'amitié innocente entre Nicolas et José, de l'égo sur-dimensionné et de la frustration du père, de la folie qui habite Garcia -un serviteur alcoolique et violent-, de la pseudo-thérapie d'un professeur incompétent (le psychiatre Halévy, dont la clientèle est faite de vieilles névrosées, de demi-fous et de malades imaginaires) sur la personne du consul, des préjugés du monde adulte (prompt à juger sans avoir tous les éléments entre les mains), de la tentative timide et maladroit d'hommes d'église pour faire éclater la vérité et épargner à José les conséquences d'actes imaginaires. Et puis il faut noter l'analyse assez fine des oppositions qui se font jour dans la tête de certains protagonistes : le père (citoyen du monde et homme averti, partagé entre son rôle ingrat de maître injuste et celui de père attentionné devant combattre pour conserver à tous prix l'amour de son fils, suffisamment orgueilleux pour s'interdire tout acte de supposée faiblesse envers son fils, donc crispé, rigide et insensible à ses heures), la domestique (partagée entre son amitié pour Nicolas et ses devoirs d'épouse envers Garcia) et le jardinier (ayant vécu une enfance pénible, avec la perte du père et l'anxiété dévorante du soutien de famille, et soucieux à la fois de préserver Nicolas des épreuves de la vie tout en lui faisant progressivement découvrir les réalités d'un monde qui n'a plus rien d'enfantin). le monde de l'enfance, avec ses espoirs, ses joies, ses réactions spontanées et ses astuces (vous noterez l'usage des messages personnels transmis à la volée et sous forme de boulettes entre José et Nicolas) est agréablement dépeint.
Au final, on a une tragédie (c'est une prédilection chez l'auteur), touchante et forte qui laisse peu de place à la femme (le roman met principalement en scène des enfants, des célibataires endurcis, incompétents ou peu recommandables), qui pose un père en dindon suffisant, vain et doté d'un incurable orgueil, et qui met à mal le besoin d'équité et de justice du lecteur. Je mets quatre étoiles.
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En mon adolescence, qui remonte maintenant à quelques… lustres, j'ai lu tout Cronin (en tout cas tout ce qui était paru en Livre de Poche), et j'ai adoré. de tous ces romans, « le jardinier espagnol » est celui qui m'a laissé l'impression la plus bizarre : non pas que je n'aie pas aimé, bien au contraire, mais j'ai eu l'impression de ne pas comprendre toutes les implications suggérées par l'auteur, il me semblait nager dans une espèce de flou artistique où j'avais du mal à me diriger. C'est en relisant l'ouvrage, des années après, que j'ai mieux perçu, les intentions de l'écrivain.
C'est effectivement un roman un peu particulier, quand on le compare aux autres romans de Cronin. D'abord il n'y a pas de médecins (à part un psychiatre un peu dépassé), pas d'Ecossais, rien que des Américains et des Espagnols. le cadre est très loin des landes calédoniennes, puisque nous sommes sous le ciel bleu et le soleil brûlant de la Costa Brava. Et les personnages, ah, les personnages, sont à la fois caricaturaux et torturés, simples à définir et compliqués en même temps, comme si c'était un masque (involontaire) derrière lequel, de temps en temps, le vrai visage (un autre visage, en tous cas) se découvre.
Harrington Brande est un consul américain, en poste sur la Costa Brava. Séparé de sa femme, il vit avec (et pour) son fils Nicolas, enfant chétif et timide. C'est un homme très imbu de sa personne qui entend mener tout son monde à la baguette (il rappelle un peu James Brodie dans « le Chapelier et son château »). Aveuglé par son amour paternel, il ne se rend pas compte à quel point celui-ci est étouffant pour Nicolas, qui a désespérément besoin d'amitié. L'arrivée de José, le nouveau jardinier, va tout changer. Bien que venant d'un milieu défavorisé, et traînant lui aussi son lot de misères, José va bouleverser la vie de Nicolas, l'éveiller à la vie et au bonheur de vivre. Ce que le consul, dans son égoïsme forcené ne pourra pas, et surtout ne voudra pas comprendre…
C'est une histoire, comme souvent chez Cronin, qui tire autant vers la tragédie, ou le mélodrame, que vers la comédie, même si quelques moments plus légers, viennent détendre l'atmosphère. Car ici, tout est dans l'atmosphère : lourde et pesante lorsqu'elle est imposée par le père, aérienne et légère quand elle est respirée par José et Nicolas. Cronin, avec une merveilleuse sensibilité montre l'opposition des caractères, et surtout leur évolution : Brande, dans sa vanité exacerbée et son aveuglement, passe de la méfiance à la haine, et prend José en grippe en le soupçonnant des pires choses. Nicolas, lui passe de l'ombre à la lumière, mais ce n'est pas si facile, car il s'attache à José et il aime profondément son père. José, lui, est le catalyseur de l'histoire.
« le jardinier espagnol » apporte la preuve que Cronin est un excellent peintre de l'âme humaine : les sentiments, c'est comme tout, rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, l'amour porte en lui son pouvoir de bonté comme son pouvoir de nuisance. Dans cette histoire, en y regardant bien, il n'y a que des victimes. Et ce qui nous révolte, ce n'est pas seulement l'exacerbation du personnage principal (un rien caricatural, mais c'est pour le contraste avec l'angélisme de José), c'est l'injustice créée par ces sentiments injustifiés, et leur incidence sur l'innocence. « le jardinier espagnol » est un livre dur et subtil en même temps. Il serait écrit aujourd'hui d'une façon tout à fait différente, et certainement plus crue.
Cronin est un merveilleux conteur. Si le style, par la faute du temps, a quelque peu vieilli, la puissance émotionnelle est intacte. Un Cronin différent, certes, mais pas inférieur à ses autres succès.
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A l'opposé du "Chapelier et son Château" ou encore des "Vertes Années", un "petit" Cronin, entièrement axé sur une relation père-fils complètement faussée par l'orgueil du père, un consul américain dont le désir de possession absolue de tout et de tous va le conduire à sa perte. Au début du roman, il a déjà perdu sa femme, laquelle l'a quitté parce qu'elle ne le supportait plus. A la fin, c'est son fils qui s'apprête à le quitter physiquement et qui, moralement, l'a déjà abandonné.

Jamais pourtant on ne parvient à plaindre cet homme. C'est un personnage à vrai dire improbable, sinon caricatural, avec son orgueil, sa sottise et son aveuglement perpétuel sur lui-même. Il a fait de son fils un enfant trop mûr pour son âge, qui ne redoute rien tant que de faire souffrir son père jusqu'à ce que celui-ci laisse voir au grand jour l'égocentrisme cruel de son caractère, en laissant accuser à tort le seul ami - un jardinier - que l'enfant se soit fait dans la petite ville espagnole où son père venait d'être nommé.

En filigrane, le thème de la pédophilie, traité de façon à notre sens bien trop maladroite pour être vraiment valable. La sauce tend vers le mélodrame mal maîtrisé. C'est dommage.

Une déception. Fort heureusement, c'est un roman court et qui se lit vite. ;o)
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Adolescent j'ai lu tous les romans de Joseph Archibald Cronin. Puis, l'âge venant, je m'en suis défait.
Retrouvant celui-ci, j'ai voulu voir...
L'écriture est, selon moi, recherchée et le style élégant.
Je pense à du Georges Simenon pour la facilité de lecture, le côté noir et pour la qualité de l'analyse des caractères et comportements.
Ici, il s'agit me semble-t'il de l'évocation, tout en finesse, à travers un enfant du divorce et de son père possessif, directif, autoritaire, jaloux et absorbant, d'une relation équivoque entre le père et le fils qui en engendrera une autre tout aussi équivoque avec le jeune jardinier viril, préfigurant une récupération de l'enfant par la mère seule et rancunière...ce qui,bien évidemment ne pourra qu'accroître les traumatismes de l'enfant.
Le thème, délicatement étudié n'est certes pas porteur et A.J. Cronin imprime les sentiments judéo-chrétiens dans chacun de ses ouvrages. C'est sans doute pour cela que Georges Simenon a connu le succès qu'à valeur littéraire égale je crois, A.J.Cronin n'a pu obtenir.
Une autre lecture du roman est possible sur le thème de l'orgueil également décrypté ici : du degré zéro chez l'enfant, José t le prêtre jusqu'à la névrose criminelle de Garcia
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Un livre d'une facture classique. Une histoire qui se tient parfaitement, une écriture qui colle parfaitement à l'histoire. Des émotions qui nous paraissent si simples, mais assez pures.
Livre pas indispensable, mais qui fait du bien dans les rouages, et qui peut toujours être édifiant dans les mains de jeunes pour peu qu'ils soient bien accompagnés. Pour leur éviter de dire "bof, c'est vieillot et chiant", parce que, c'est clair, ce n'est pas le même rythme et la même complexité de construction et un suspens très différent des séries qu'ils peuvent regarder. Et il n'y a pas de zombies.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
page 51 [...] Malgré la douceur de la réconciliation, l'heureuse certitude que Nicolas lui était plus complètement attaché que jamais, le consul ne parvenait pas à oublier le rôle de José dans ce bref, ce pénible incident. Il avait été dans ses habitudes chaque matin, à sa sortie de chez lui, de répondre, de loin, au salut respectueux de son jardinier. Maintenant, il passait devant lui avec une indifférence affectée, les yeux fixés droit devant lui ou détournait la tête, pour ne pas voir. Il n'en sentait pas moins, non loin de lui, le jeune homme, prenait nette conscience de ce corps mince sous le coton léger, du mouvement vigoureux de ses bras sur le long manche de la bêche, de son chaud sourire. Un frisson désagréable le secouait tout entier ; une irritation l'envahissait et demeurait en lui longtemps après son arrivée aux bureau.
Cette émotion, il s'efforçait de s'en débarrasser. Etait-il admissible de se laisser ainsi troubler par un simple domestique, un vulgaire gamin des faubourgs ? N'était-il pas au-dessous de sa dignité de réagir ainsi pour un sujet qui, vu de haut, avait chaque jour moins d'importance [...]
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Le consul grinçait das dents, dans un accès de furie qui lui montait à la tête comme les fumées de l'éther. Il lui fallut s'agripper aux bras de son fauteuil pour se contenir- s'accrocher désespérément à son seul avantage, au trône de l'inquisiteur.
"Ainsi donc, ton ami est gentil?"
Il reprenait son souffle non sans peine.
"Il te plaît?
- Oui, père.
- Tu l'aimes, sans doute?"
Le petit garçon fit un signe affirmatif au travers de ses larmes.
- "Ne devons nous pas aimer notre prochain?"
le consul recula comme s'il avait été piqué par un serpent.
p.167
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En haut, l’enfant était déjà au lit, les yeux fermés, la couverture blanche tirée jusqu’au menton. En lui, le changement état encore plus visible. Il avait beaucoup grandi. Ses traits avaient perdu les courbes de l’enfance, se faisaient plus masculins. Le contemplant avec un intérêt avide, le consul pensa, non sans réprimer un soupir: il grandit.
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Brande restait assis dans l'embrasure. Le ronflement aigu du moteur le réconforta quelque peu. Puis son regard vint se poser, à l'improviste, dans le jardin, et une flamme de haine lui brûla le coeur, le suffocant presque.
Le jardinier, debout à l'extrémité de la pelouse, le torse nu brillant au soleil, bien planté, maniait la bêche. Fasciné, respirant à peine, Brande suivait le rythme splendide.
p.171
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Vidéo de A. J. Cronin
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