C'est à un grand voyage qu'
Alfred de Montesquiou nous convie, une sorte de Tour du Monde à la
Jules Verne avec comme fil conducteur,
La route de la soie.
Ce voyage, il commence à Venise, porte ouverte sur l'Orient et s'achève à Xi'an en Chine en passant par la Turquie, l'Iran, l'Ouzbékistan.
La route de la soie est une ligne immatérielle nous explique l'auteur, elle n'a pas de tracé géographique précis ni de marqueur historique clair mais elle est bien réelle. Elle est la route des aventuriers, des explorateurs, synonyme des chemins de l'Orient.
Alfred de Montesquiou a mis ses pas dans ceux de Marco Polo avec un questionnement constant : où commence l'Orient, où s'achève l'Occident ?
L'auteur n'a pas mis 80 jours comme dans le roman de
Jules Verne mais 8 mois pour parcourir, à vélo, à pied, à cheval, en bus, en train, à dos de chameau ou de yack, les 12 000 kilomètres de cette route de la soie.
routesoie
Alors qu'
Alfred de Montesquiou a passé le plus clair de sa carrière à couvrir le Moyen Orient pour rechercher de l'information et dénoncer les horreurs et les crimes en temps de guerre, il a choisi ici un autre postulat de travail : le "journalisme d'appréciation"
"Non plus uniquement s'acharner à dénoncer nos points noirs, mais tourner aussi le regard vers ce qui mérite d'être admiré, préservé ou cultivé".
Nous voilà donc dans les habits d'explorateur, d'archéologue, arpentant à notre tour les régions d'Asie Centrale et de Chine comme le firent des milliers de caravaniers pendant presque 2000 ans.
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