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Wolverine et les X-Men tome 7 sur 9

Pasqual Ferry (Illustrateur)Nick Bradshaw (Illustrateur)
EAN : 9780785166009
136 pages
MARVEL - US (12/11/2013)
4/5   1 notes
Résumé :
Students at the Jean Grey School are missing, and a furious Wolverine and Rachel Summers intensify their search for the all-new Hellfire Club. Meanwhile, Beast goes to the S.W.O.R.D. orbital HQ to ask an X-Villain for help with Broo's sad state - but nothing ever goes as easily as the X-Men hope. The storyline that's been building for over a year is finally, explosively here! The Hellfire Saga begins now!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Wolverine & the X-Men 6 (épisodes 25 à 29). Il contient les épisodes 30 à 35, initialement parus en 2013, avec des scénarios de Jason Aaron, des dessins de Pasqual Ferry aidé par Pepe Larraz et Salva Espin pour l'épisode 30, puis des dessins de Nick Bradshaw encrés par Walden Wong et lui-même pour les épisodes 31 à 35. Il vaut mieux avoir lu les 2 tomes précédents pour comprendre les enjeux de cette histoire intitulée "The Hellfire saga".

Plusieurs élèves de l'école Jean Grey ont rejoint la nouvelle école de l'Hellfire Club. Wolverine a demandé à tous les professeurs de l'école de les retrouver coûte que coûte. Mais voilà : cette nouvelle école de mutants criminels est vraiment introuvable. Pendant ce temps là, Hank McCoy(Beast) s'est rendu dans la station spatiale de l'organisation SWORD pour s'entretenir avec Xanto Starblood, un expert en physiologie brood, pour essayer de retrouver la personnalité première de Broo. du côté de l'académie Hellfire (dont la devise est "Fais ce que tu voudras", en français dans le texte), le lecteur découvre la nature des cours que suivent les élèves (8 étudiants, transfuges de l'école Jean Grey, ou nouveaux mutants), ainsi que l'identité des professeurs (et la nature de leurs marottes). Cette académie est administrée par le cercle intérieur du club Hellfire composé de Kade Killgore (Black King), Manuel Enduque (White King), Max Frankenstein (Black Bishop) et Wilhelmina Kensington (White Queen). L'histoire va jusqu'à la résolution de ce conflit d'intérêt entre l'école Jean Grey et l'académie Hellfire.

Pasqual Ferry illustre le premier épisode avec un détourage des silhouettes des individus et des objets, tout en traits fins, pour une esthétique pas très agréable, un peu creuse. Les expressions des visages manquent singulièrement de nuances, mais chaque page reste lisible, montrant bien ce qui se passe et quels sont les participants dans chaque scène.

C'est donc un vrai plaisir de retrouver les dessins minutieux, appliqués et détailles de Nick Bradshaw dans 5 épisodes sur 6, traités avec soin par un encrage lui aussi très minutieux de telle sorte à faire ressortir chaque détail. Pour comprendre les mérites de Bradshaw, il faut se rendre compte du niveau d'exigence du scénario. À ce titre l'épisode 32 constitue un cas d'école de la tâche pharaonique imposée par Aaron. Dans cet épisode il apparaît 41 personnages différents (essentiellement superhéros et supercriminels) qui doivent tous être reconnaissables par le lecteur. Certes ils n'apparaissent pas tous dans une seule et unique case, mais cela exige de la part du dessinateur d'être au fait de l'apparence et des détails des costumes de tous ses personnages. Ensuite Aaron lui demande vraiment de dessiner tout et n'importe quoi : un bonhomme de neige menaçant, un requin anthropomorphe femelle, des aventuriers découvrant un trésor dans une grotte, des farfadets en train de chaparder des bouteilles d'alcool, un individu écrasant un oiseau dans sa main en la fermant, un assassin arborant un masque de kabuki, et bien d'autres choses improbables encore, sans oublier le toujours visuellement époustouflant Glob Herman. Et il ne s'agit là que d'un seul épisode. Il est évidemment possible de critiquer en trouvant que ses dessins sont un peu mignons, peut-être pas assez sérieux, mais le travail accompli par Bradshaw est proprement titanesque. Enfin, qui à part Bradshaw est capable de rendre crédible un gugusse dont le superpouvoir est de vous éternuer dessus, rendant chaque utilisation aussi dégoûtante que ridicule ?

Depuis le début de la série, Jason Aaron a su trouver un ton qui amalgame aventures grand spectacle et bonne humeur, sans rien sacrifier à la personnalité des superhéros et supercriminels. Il a également su jongler avec un nombre de personnages toujours plus important. En la matière, il atteint donc un sommet en incluant 41 personnages différents dans l'épisode 32, allant du plus facilement reconnaissable (Wolverine) à ses propres créations plus récentes tel que Lord Deathstrike (apparu dans l'épisode 9 de la série Wolverine qu'il a écrite, dans Wolverine vs. the X-Men) ou Xanto Starblood, au plus obscur (qui pourra identifier Greymalkin, et même qui s'en souvient ?). Il y a donc plusieurs manières pour le lecteur d'approcher cette histoire. La première consiste à la prendre au premier degré : Wolverine et ses professeurs doivent récupérer des élèves qui sont passés à l'ennemi pour des raisons qui leur appartiennent. Sous cet aspect là, Aaron fait un peu durer chaque phase (les recherches dans les endroits les plus inattendus, les élèves qui manigancent dans le dos des professeurs de l'académie Hellfire, le sauvetage avec combat épique), jusqu'à une résolution qui laisse pantois quant aux retournements de comportement de certains personnages. Par contre impossible de résister à la verve et à la bonne humeur, ainsi qu'à la démesure du combat final.

Deuxième mode de lecture, après tout peu importe la forme de l'intrigue pourvu que les personnages soient réussis et savoureux. Malgré la distribution pléthorique, Aaron trouve le temps et la place de développer les relations entre plusieurs personnages tels qu'Idie Okwonko et Broo, ou encore Mortimer Toynbee et Paige Guthrie. Il consacre également pas mal de temps à Quentin Quire qui se fait tabasser dans les règles de l'art. Bradshaw montre l'impact des coups et le sang qui coule ; le lecteur comprend bien que quelques dents doivent être déchaussées ou cassées. Mais comme souvent dans les comics cet aspect (sur lequel la narration insiste à plusieurs reprises) ne laisse aucune séquelle une fois le récit terminé. Cela introduit une forme de distanciation, un peu nuisible à l'immersion puisque ces séquences semblent vouloir dire que finalement ce qui est montré à des conséquences limitées. de la même manière une partie des résolutions en fin de dernier épisode laisse rêveur quant à l'arbitraire du changement de comportement d'au moins 2 personnages.

Avec ces 6 épisodes, Aaron, Bradshaw et Ferry proposent une histoire complète pétrie de continuité, avec une distribution de personnages pléthorique, et de nombreux moments irrésistibles, aussi bien dans les situations que visuellement. Toutefois, les auteurs semblent dire en même temps au lecteur que tout cela n'est pas très sérieux ce qui peut atténuer parfois les émotions, éloignant un peu le lecteur de son empathie pour les personnages.
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