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Benjamin Legrand (Traducteur)
EAN : 9782253134183
320 pages
Le Livre de Poche (09/03/2011)
3.27/5   42 notes
Résumé :
7 octobre 1949. Jean Spangler, actrice de second plan, embrasse sa fille et quitte sa maison pour un tournage de nuit dans un studio hollywoodien. Personne ne la reverra jamais. Les seules choses qu’elle laisse derrière elle : un sac à main trouvé dans un parc voisin, une étrange note, et beaucoup de rumeurs sur de supposées aventures avec des stars de cinéma et quelques maffieux. L’affaire, délicate et sensible, puisque des acteurs comme Kirk Douglas s’y trouvèrent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Si vous êtes amateurs de romans d'une extrême noirceur une ambiance anxiogène , ce roman est fait pour vous, La plume de l'auteure est percutante et dérangeante L'auteure sait, avec précision , capter ses lecteurs, Elle les entraîne dans un sujet basé sur un fait réel, avec une grande dextérité.
Pour certains, la lecture semblera pesante ,longue sans aucune fluidité, beaucoup de descriptions qui paraissent inutiles, mais c'est ce qui fait tout le charme, de l'histoire. Il ne faut pas s'arrêter, et continuer la lecture, Une intrigue menée tambour battant, dans le milieu des plateaux cinématographique des années 50 à Hollywood, Une disparition mystérieuse, énigmatique d'une actrice , seul et maigre indice son sac qui a été retrouvé, L'auteure nous dépeint ce monde nauséabond, avec les rapaces qui gravitent autour entre les journalistes à sensations , et nos fidéles paparazzis, L'auteure travaille en profondeur la psychologie du personnage, une descente aux enfers, retrouver le chemin de la vie positif et s'éloignant de la face négative retrouver sa personnalité, ce qui peut paraître facile se révèle impossible, effacer cette parade Hollywoodienne qui prône monts et merveilles ,une vie d'artifice de célébrité reconnue un jour et passée aux oubliettes le lendemains.
La question principale Où est passé Jean? Une affaire qui n'a jamais été résolue, L'auteure nous retranscrit avec ses yeux , sa pensée une autre image de cette affaire,
Un roman glauque, oppressant angoissant, avec une intrigue et un suspens omniprésent, et le twist final déroutant,
Une véritable réussite,
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Un roman noir pour cinéphiles, mais pas que...

Cap sur Los Angeles, le 7 octobre 1948, la nuit où Jean Spangler , aspirante actrice disparut...
Elle a dit qu'elle tournait de nuit à sa cousine sensée lui garder sa gamine, a fait un bisou à cette dernière, et est partie retrouver des acteurs, qui, elle l'espérait, lui fournirait un rôle ou de l'argent. C'est que Jean Spangler n'était pas farouche, comme on dit.
Etait présents à ce rendez-vous, sa meilleure amie Ioléne, et l'attaché de presse du studio, dont le job consistait à éteindre les "incendies" allumés par les acteurs, sauvegarder leurs réputations, ainsi que celle du studio, quitte à mentir, édulcorer, broder, raconter n'importe quoi.
Même aux flics...
Mais deux ans après, Iolene vient le voir et sa conscience le titille, il va se mettre à enquêter, chercher la vérité quitte à mettre sa vie en danger. Mais sa vie , est-ce qu'il y tient beaucoup ? Au cours de ces soirées, les verres se succédent, les rencontres d'un soir, les prises de risque pour conduite en état d'ivresse.

C'est un Hollywood oublié que nous conte Megan Abbott, celui des Hedy Lamarr, Mirna Loy, Cary Grant et Kirk Douglas.
Celui en noir et blanc. celui où l'on fumait encore.
A partir d'un fait-divers réel, jamais élucidé, l'auteure nous livre sa vérité, qui n'est peut-être pas ce qu'il s'est passé, mais qui est si noire et poétique...
( Et un peu glauque , mais du beau glauque ...)
Au niveau "écriture", Megan Abbott se place dans le haut du panier des écrivains, des vrais, de ceux qui ont un style. Sa plume est vénéneuse, , noire, ou poétique, j'aime tous ses livres, ils ont tous ce petit je-ne-sais-quoi d'original.
L'Hollywood qu'elle nous présente, ne fait pas rêver, il est brut de décoffrage, et implaccable : les aspirantes actrices sont des proies ou des putes, dont les hommes importants des studios disposent à l'infini, et selon leurs fantasmes. Et parfois, ça finit mal...
#me too n'est même pas un embryon d'idée, mais les filles "savent ce qu'elles font" ou ne font pas, après tout, personne ne les y obligent...

Certain(e)s vont à Hollywood pour trouver la gloire ou la fortune, certain(e)s s'y perdent.
Et certaines échapperont à l'oubli en étant l'"Absente"...

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Los Angeles, 1949. L'âge d'or d'Hollywood.
Jean Spangler est une actrice de seconde zone. Elle rêve de devenir une star, à l'instar de Lana Turner ou de Rita Hayworth, mais pour l'instant, elle n'obtient que des rôles de figurantes ou de danseuses. Elle est belle pourtant, sexy même, avec ses jambes interminables et sa voix un peu rauque mais ça ne suffit pas: beaucoup d'appelés, peu d'élus... Une nuit, elle quitte son domicile pour se rendre en studio sur un tournage.
Personne ne la reverra jamais et l'enquête piétine avant de renoncer.
Gil Hopkins est un attaché de presse aux dents longues et très en vogue, c'est lui qui couvre l'affaire pour les studios et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est efficace jusqu'à ce jour de 1951 où une amie de la disparue le prend à parti et l'accuse d'avoir voulu étouffer l'affaire.
L'attaché de presse, peut-être sous le coup d'un sentiment de culpabilité, décide alors de reprendre l'enquête sans se douter de toute la boue qu'il s'apprête à remuer.
Derrière les paillettes et le champagne, Hollywood dissimule un tout autre visage, glaçant.

"L'absente " est un roman noir dans la plus pure tradition et j'espérais un peu en m'y plongeant retrouver les délices de la plume d'un James Ellroy ou plus encore l'atmosphère sombre et enfumé du "Faucon Maltais" ou du "Grand Sommeil", de ces films tortueux avec Humphrey Bogart, ses silences, sa voix rauque, ses cigarettes et sa flasque de whiskey frelaté.
A vrai dire, tout y est: l'enquêteur trouble et peu loquace, un peu brute; les femmes aux ongles peints d'écarlates troublantes et vénéneuses; les bas-fonds révélant les pires turpitudes; les secrets et la corruption; l'ombre de la mafia auxquels s'ajoute Hollywood.
Tout y est pour me plaire, oui.
Et pourtant, il m'a manqué quelque chose.

Après un début très prometteur, le roman s'essouffle un peu et s'embourbe. L'intrigue est convenue, sans surprise et son traitement oscillant entre immobilisme et bonds de géant la rend d'autant plus plate. Outre cette question de rythme et d'intrigue, j'ai été également heurtée par les dialogues. Je les ai trouvés faux, artificiels, dissonants et les personnages y perdent leur crédibilité. On n'y croit pas une seconde, ni en eux, ni en leurs conversations et cela nuit à l'ensemble du roman qui sans être aussi mortel qu'une dose d'arsenic ne me restera pas longtemps en mémoire.

N'est pas Ellroy ou Raymond Chandler qui veut, tant pis.

La prochaine fois, je retournerais là où sont fauchés les dahlias noirs.
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The Song Is You
Traduction : Benjamin Legrand

ISBN : 9782253134183


J'ai lu une première fois ce roman à peu près à la même époque que notre amie Lydia. Je l'ai relu cet été parce que je voulais comprendre pourquoi je n'avais pas retrouvé, dans les romans de l'auteur parcourus depuis, c'est-à-dire "La Fin de l'Innocence" et surtout "Vilaines Filles", tout ce qui fait la puissance, indiscutable, d'"Absente." Ce n'est pas par hasard que j'utilise le mot "puissance." Bien plus qu'un policier, bien plus qu'un thriller, "Absente" est un vrai, un solide roman noir, qui aurait mérité de paraître chez les Rivages de la même teinte afin que personne ne pût se faire d'illusion sur son contenu.

Déjà, l'époque à laquelle il se situe, les années cinquante à L. A. et sa région, est typique du genre. On a vu Ellroy s'y attaquer avec le cynisme et le désespoir qui marquent sa griffe mais, sans aucune exagération, "Absente" s'inscrit brillamment dans son sillage. Tout ici est glauque ou émerge à peine des ténèbres. L'humour, quand il paraît, est d'une rare noirceur. Dire que l'univers hollywoodien y est dépeint sans complaisance relève de l'euphémisme : les paillettes elles-mêmes, lorsqu'elles font mine de ruisseler sur la scène, ne sont que des pépites d'obscurité. Lors de la disparition de l'héroïne, la rumeur redoute - et espère - un assassinat qui ressemblerait comme un frère à celui de Betty Short, triste et éphémère Dahlia Noir dont le sinistre destin n'a pas fini d'inspirer journalistes ... et écrivains.

Des vedettes ? Oui, on en croise : des petites comme des grandes. le narrateur-héros consacre son existence d'attaché de presse-prodige à leur remonter le moral et plus encore à gommer avec application tout ce qui pourrait détruire leur réputation car, du haut au bas de l'échelle, ces narcissiques intégraux se croient tout permis. Et quand j'écris "tout", c'est bien "tout" que je veux dire. Des journalistes ? Oui, il y en a aussi : ils traquent le moindre scandale avec l'acharnement de chiens de chasse traquant l'animal mourant. Des danseuses et des starlettes ? Mais bien sûr, mes bons messieurs, entrez et voyez : entre les auditions ratées, les coucheries qui doivent leur rapporter un peu d'argent pour payer le loyer du mois et, si possible, un peu de notoriété, et les visites chez les bons docteurs-avorteurs, ces demoiselles galopent de part et d'autre du roman, achevant de compliquer les pistes entre lesquelles Hop, notre narrateur (son vrai nom est "Hopkins" mais, à Hollywood, on se doit d'avoir un surnom cool, n'est-ce pas ?), n'arrêtent pas de s'emmêler les pinceaux. L'alcool ? Ah ! oui, je l'oubliais, celui-là : il est pourtant partout, que ce soit dans les appartements privés ou dans les bars, sans oublier les bouges infâmes où il unit ses efforts à ceux de l'héroïne et de quelques autres drogues pour faire jaillir les pires instincts de ceux qui se croient encore des êtres humains.

... Et parmi les personnages secondaires, demandez-vous timidement, il n'y en a pas un qui relève le lot ? ... Non. Aucun. Noirs. Noirs. Ils sont tous noirs. Sans espoir ou sans plus aucune attache mentale avec notre réalité, fuyant dans tous les sens et surtout en avant, chacun agissant pour soi et le moins narcissique d'entre eux oubliant, dans sa propre fuite, que celle-ci peut nuire gravement à la vie de sa meilleure amie.

"Absente" est un roman qu'on lit avec passion, avec ferveur. On n'a pas plus envie de le quitter qu'on a envie de voir une pub idiote s'immiscer dans la diffusion de "Pendez-moi haut et court", entre Robert Mitchum et Kirk Douglas. On en sort un peu sonné, comme toujours lorsqu'on en arrive à la fin d'un vrai roman noir - ou d'un film de la même famille. Mais il est incontournable dans le genre et, si les autres titres de Megan Abbott doivent un jour sombrer dans le néant littéraire, les aficionados en tous cas n'oublieront jamais "Absente" - assurément son meilleur livre. ;o)
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Dans la grande jungle des studios, Gil « Hop » Hopkins facilite les choses. Armé de son téléphone et de son charme, il gomme les aspérités des stars, fait tomber dans l'oubli leurs petits travers et façonne l'image qu'ils présenteront au monde, aux journalistes qui ne sont pas dupes et au public qui l'est beaucoup plus. Seulement, peut-être qu'il a poussé sous le tapis l'affaire de trop. Qu'est-il donc réellement arrivé à la jolie, trop jolie, Jean Spangler? Deux ans après avoir aidé à s'occuper de cette affire, Hop , poussé par une amie de la disparue, reprend les questions.

Évidemment,le parallèle est le si célèbre roman 'Le dahlia noir ' est la première chose qui saute aux yeux de tout lecteur: là aussi, une disparition réelle, et jamais élucidée, est le point de départ d'un roman qui explore les tréfonds de l'âme en même temps que les tréfonds de la ville.
Le portrait d'Hollywood est assez fascinant: un miroir aux alouettes avec beaucoup d'appelés, si peu d'élus, et tous ces espoirs déçus... L'enquête en elle-même n'est pas à la hauteur du chef d'oeuvre de James Ellroy, il est toujours difficile de se confronter à de tels poids lourds. C'est beaucoup plus introspectif, parfois presque contemplatif pour certains moments, et la violence, tout aussi présente, y est cependant fort différente. On en retient surtout la fin, qui m'a beaucoup frappée et qui a fait monter d'un cran ma note de ce roman et qui empêche Absente d'être un livre trop souvent lu.
C'est un bon roman, mais à l'heure où les possibilités de choix offertes à un lecteur sont si dramatiquement étendues qu'il faut faire des choix drastiques, pas un roman indispensable non plus.
Je vous recommanderai 'Le Dahlia noir' de James Ellroy en premier, et de cet auteur, j'avais préféré 'Adieu Gloria' , bien plus original de par son point de vue et ses personnages.
Les lecteurs avides de roman noir dans le grand Hollywood, et qui seraient en recherche de nouveaux titres, y trouveront cependant leur miel pour l'ambiance et s'y risqueront sans crainte!
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... Il était tard, plus que tard, et ils avaient empilé pas mal d'additions au "Eight Ball", un relais routier aux murs collants de sueur dans un coin sombre de nulle part, juste à l'est de la civilisation. Vers 11 heures, ils avaient ramassé un groupe miteux mais parsemé d'étoiles. "Iolene et Jean - Jean et Iolene", chantait sans cesse l'un des types beurrés - elles avaient l'air de connaître tout le monde. Mais Jean ne semblait jamais satisfaite, regardait toujours par dessus les têtes, même les têtes célèbres. A un moment, Sammy Davis Jr, le chef d'orchestre Artie Shaw et le réalisateur Howard Hawks étaient tous agglutinés à leur table, payant des verres aux filles, qui incluaient une nouvelle recrue, une blonde platine à tomber. Iolene ne buvait que de toutes petites gorgées de bourbon citron vert soda, restait plutôt assise, fumant des cigarettes fourrées à la marijuana les unes derrière les autres. Jean s'imbibait à une vitesse plus sociable et la jouait yeux attentifs, laissant à la blonde platine le rôle de la fêtarde qui s'étale. Jean [confia à Hop] que c'était une danseuse de revue du Follies Theatre, où son nom de scène était Miss Hotcha. "Qu'est-ce que aurait pu être d'autre ?", avait soupiré Hop en lui souriant rêveusement.

Jean ne cessait de tourner et retourner sa boîte d'allumettes dans la main.

- "Qui t'attends, coureuse ?" lui avait dit Hop avec un clin d'oeil. "Clark Gable ne traîne pas dans des boîtes comme ça."

Elle l'avait regardé longtemps et lentement, et c'était un de ces regards les plus méchants et sexy qu'elles pouvaient vous balancer, ces filles. Torride.

- "Elle attend son nouveau pote," lui avait chuchoté Iolene, sa lèvre inférieure lui chatouillant presque l'oreille, tant ils étaient écrasés les uns contre les autres dans cette boîte. Elle pense qu'il pourrait venir." ... [...]
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[...] ... " - Elle était ici. Je l'ai vue. Ils étaient cinq. La fille et une autre fille, qui avait la trouille, et trois hommes. Les deux des films et un autre gars qui n'arrêtait pas de rôder près de la porte parce qu'il voulait s'en aller avant que les choses ne deviennent encore pire ...

- Quelles choses ?

- Je sais juste qu'ils ont pris une chambre et que la fille est montée avec les deux mecs. Ils avaient acheté une espèce de saloperie de Moonshine de cinglé ...

- Moonshine ?

- Une gnôle de maïs frelatée. Ca et aussi quelques petits paquets d'héro, et ils ont emporté tout ça avec eux. La trouillarde et l'autre mec sont restés dans le petit salon avec moi et ils ont essayé de jouer aux cartes. Mais ils avaient peur, tous les deux. Ils m'ont demandé si je voulais bien aller devant la porte, voir si on entendait quelque chose.

- Et alors ?

- J'ai entendu des pleurs. Je l'ai entendue qui pleurait très doucement. J'entendais aussi le petit - tu sais, celui qui chante face à la caméra comme s'il allait pleurer dans leurs films - , il lui parlait, à voix basse et en disant des trucs de dingue. Il lui disait ce qu'il allait lui faire. Les trucs qu'il allait lui faire.

- Qu'est-ce qu'il disait qu'il allait lui faire ?" demanda Hop. Il entendit à nouveau la voix de la femme, se brisant lentement. "Non ... Non ..." Puis : "Oh ! non, oh ! non. Pas ça ! Pas ça !" ... [...]
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Il racontera cette histoire des centaines de fois dans les semaines et les mois à venir, dans des circonstances officielles ou pas. Il la déformera occasionnellement, omettra des détails ajoutera une ombre de provocation, ou une bouffée de chaleur. Ou il la racontera comme s'il s'agissait d'un échange agréable entre collègues temporaires. Il la maquillera outrageusement , ou il la lissera au fer à repasser, ça dépendra.
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Elle venait peut-être d'une petite ville d'Ohio, mais il n'y avait plus vraiment trace chez elle de la rue principale, des fêtes campagnardes, et des colliers de perles pour la messe du dimanche. Quand il l'avait rencontrée, elle était un diamant d'Hollywood parfaitement taillé, brillant et glacé, avec une centaine de tranchants aiguisés et autant de facettes miroitantes.
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Elle écoutait. Elle écoutait avec grande attention. Elle regardait les mots qui sortaient de sa bouche en longues cordes collantes. Elle le laissait se pendre lui-même, phrase après phrase.
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Vidéo de Megan E. Abbott
Megan Abbott explique la génèse de « Première ». Elle nous livre quelques indices sur l'histoire ce nouveau roman, dans lequel l'univers de la danse est omniprésent. Un incendie embrase la prestigieuse école de danse des soeurs Durant. L'arrivée d'un homme, Derek, en charge du chantier, va faire voler en éclat l'équilibre précaire de ce monde de violence et de compétition.
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