Ce qui ne tue pas

Tout d'abord, merci aux éditions Belfond pour ce service-presse. J'avais déjà lu Rachel Abbott avec « Une famille trop parfaite » et « le piège du silence ». J'avais beaucoup aimé ces deux livres. Nous faisons la connaissance de Evie, Cleo et Mark. Mark est photographe. Cleo est sa soeur ; ils ont une relation, je trouve, fusionnelle. Et Evie qui est la femme de Mark. Ici, il est question de thriller domestique. On ne peut pas dire que Cleo aime beaucoup Evie. Elle avait déjà eu du mal avec le mariage, car elle avait l'impression que sa nouvelle belle-soeur lui prenait son frère. Et puis le pompon avec la naissance de la petite puce. Ce qui est bizarre, c'est qu'Evie se blesse souvent. Un jour survient un drame : Evie qui a tout pour être heureuse tue Mark, car soi-disant il la martyrisait ! On assiste donc à l'enquête et Evie et Cleo nous emmène vers la vérité ! J'ai aimé ce roman sans être un coup de coeur. J'ai retrouvé l'écriture fluide de l'auteure. En bref, j'ai passé un très bon moment.
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J'ai vraiment du passer à côté de quelque chose : ni les personnages, ni l'intrigue, ni les dialogues, ni le dénouement, ne m'ont convaincus. Je me suis ennuyé ferme et ce dès le début. Sur la forme déjà. Je ne comprends pas l'intérêt de ce changement permanent de point de vue (interne, celui d'Evie et externe), ces allers-retours présent-passé qui n'ont fait que m'embrouiller et sur ces dialogues creux à n'en plus finir. La partie sur le procès est à la limite, la plus intéressante. Mais le livre a failli me tomber des mains à plusieurs reprises.