Ce livre est une petite merveille, un fin travail de recherches fait par l'auteur nous permet de découvrir de multiples voyages littéraires vers d'autres mondes, qu'il s'agisse d'univers parallèles ou de lieux profondément enfuis dans notre propre réalité. J'ai découvert énormément d'ouvrages que je ne connaissais pas, d'auteurs du XIXème pour la plupart dont les idées souvent farfelues m'ont amenée néanmoins à la réflexion. Ce livre est un beau tremplin vers d'autres découvertes en somme !
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Une promenade onirique à travers le temps, les âges et les civilisations, les angoisses et les utopies, la poésie et la technologie. Bienvenue au pays de nulle part.
Lire la critique sur le site : Liberation
Les écrivains et les cinéastes ne s'y sont pas trompés : le rêve, cette parenthèse où le temps et l'espace changent de nature au gré de l'inconscient créateur, permet toutes les libertés, toutes les déraisons, et mille constructions de châteaux fabuleux dans les mirages de l'esprit, mais aussi des dangers terribles et des précipices sans fond. Derrière les rêves de voyages impossibles se cache peut-être le désir profond d'une quête de soi et d'une nouvelle naissance, au-delà de l'illusion de ce monde.
Ray Bradbury raconte une anecdote de son enfance qui semble tout droit sortie d’un comics: alors qu’il a douze ans et qu’il vit à Waukegan dans l’Illinois, un personnage de carnaval, « Mister Electrical », pointe sur lui une sorte d’arme en lançant la sentence suivante : « Tu dois vivre éternellement ». C’est ce jour-là qu’il décide de consacrer son existence à l’écriture…
Avec Pascal Ory, Farid Abdelouahab
A l'occasion de la publication de l'ouvrage : Pascal Ory, Ce Côté obscur du peuple. Lectures pour temps de catastrophes (Bouquins)
Les systèmes politiques modernes sont à peu près tous fondés sur la souveraineté populaire. Avec son dernier livre Ce Côté obscur du peuple, Pascal Ory questionne certaines figures comme le populisme ou l'anarchisme de droite, le fascisme ou la Collaboration. Il démontre qu'il existe un « bon usage des catastrophes » en se fondant sur quelques idées simples : l'Histoire est une science expérimentale ; en Histoire il n'y a pas de causes, rien que des effets ; à des questions politiques on ne peut donner que des réponses politiques ; la souveraineté populaire n'est qu'un postulat et dans la définition stricte de la démocratie, il n'y a pas de place pour la liberté.
Farid Abdelouahab
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