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Critique de IreneAdler
Challenge ABC, 2017-2018
26/26
Il est assez courant, et juste, de dire que les 3 religions monothéistes sont patriarcales et misogynes. Cela tient autant à des questions culturelles, présentes avant l'avènement de ces religions, qu'à des décisions plus tardives, bien que des femmes aient été présentes dans l'entourage des 2 derniers prophètes. C'est après leur mort à eux que les règles se durcissent. Fatima, fille de Muhammad, est écartée de l'héritage paternel, parce qu'on "n'hérite pas d'un prophète". Mais d'un père ?
Muhammad eût lui aussi des rapports complexes avec les femmes, notamment ses épouses : Khadija aurait pu être sa mère, Aïcha sa fille. Cette dernière était aussi sa préférée, surnommée la Mère des Croyants, mémoire du Texte révélé. Puis le premier mystique fut une femme...
Mais plus tard les exégètes firent de la femme un simple réceptacle, quelque chose de passif et d'incomplet. Et surtout le principe féminin en chacun était à combattre. En combinant les exégèses (qui n'ont pas beaucoup évolué depuis le Moyen Age, malheureusement) avec les rapports aux femmes du début de l'Islam, on comprend mieux l'ascendant et les droits que s'arrogent une partie des hommes sur les femmes.
Je ne prétends pas avoir tout compris à cet essai de psychanalyse pour 2 raisons : j'ai d'énormes lacunes dans le domaine et je ne suis pas suffisamment au courant de l'exégèse coranique. Je ne vous livre que ce que j'ai compris : l'arrière-plan cultuel et culturel explique le comportement de certains hommes (j'insiste, pas tous), et les lois rétrogrades (oui, là, je juge. Considérer la femme comme autre chose qu'un être humain est rétrograde) d'un certain nombre de pays. Ce qui explique aussi les difficultés des hommes et des femmes de s'intégrer dans une société d'accueil ; Abdelouahed le constate, comme l'a constaté il y a longtemps Tobie Nathan.
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Il est assez courant, et juste, de dire que les 3 religions monothéistes sont patriarcales et misogynes. Cela tient autant à des questions culturelles, présentes avant l'avènement de ces religions, qu'à des décisions plus tardives, bien que des femmes aient été présentes dans l'entourage des 2 derniers prophètes. C'est après leur mort à eux que les règles se durcissent. Fatima, fille de Muhammad, est écartée de l'héritage paternel, parce qu'on "n'hérite pas d'un prophète". Mais d'un père ?
Muhammad eût lui aussi des rapports complexes avec les femmes, notamment ses épouses : Khadija aurait pu être sa mère, Aïcha sa fille. Cette dernière était aussi sa préférée, surnommée la Mère des Croyants, mémoire du Texte révélé. Puis le premier mystique fut une femme...
Mais plus tard les exégètes firent de la femme un simple réceptacle, quelque chose de passif et d'incomplet. Et surtout le principe féminin en chacun était à combattre. En combinant les exégèses (qui n'ont pas beaucoup évolué depuis le Moyen Age, malheureusement) avec les rapports aux femmes du début de l'Islam, on comprend mieux l'ascendant et les droits que s'arrogent une partie des hommes sur les femmes.
Je ne prétends pas avoir tout compris à cet essai de psychanalyse pour 2 raisons : j'ai d'énormes lacunes dans le domaine et je ne suis pas suffisamment au courant de l'exégèse coranique. Je ne vous livre que ce que j'ai compris : l'arrière-plan cultuel et culturel explique le comportement de certains hommes (j'insiste, pas tous), et les lois rétrogrades (oui, là, je juge. Considérer la femme comme autre chose qu'un être humain est rétrograde) d'un certain nombre de pays. Ce qui explique aussi les difficultés des hommes et des femmes de s'intégrer dans une société d'accueil ; Abdelouahed le constate, comme l'a constaté il y a longtemps Tobie Nathan.
