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Citations sur Alyah (9)

Heureusement il se met à pleuvoir. Comme pour laver ma voiture. Tout d'un coup, j'ai une illumination. Je comprends. Ce n'est pas un hasard s'il pleut tout le temps à Paris depuis quelques années et s'il n'y a plus d'été. Cela correspond à peu près à la montée de l'antisémitisme. Nous n'avons plus d'été non pas à cause du Gulf Stream et de la fonte des glaces qui a pour conséquence le refroidissement des mois de juillet et août qui ressemblent étrangement à des mois d'octobre, tandis que les mois d'octobre ressemblent à des étés, nous n'avons plus d'été parce que nous sommes dans un climat pré-apocalyptique. Nous n'avons plus de saisons, plus de raison, plus de valeurs, tout s'inverse et tout se vaut, tout s'achète, même les enfants sur Google pour 15.000 euros. Les tempêtes saccagent les villes, les ouragans déracinent les arbres, les cyclones emportent des villes, les tsunamis se déversent sur les côtes? la terre tremble et vomit ses habitants.
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Les femmes aiment être dominées et, après s'être libérées, elles cherchent celui qui saura les soumettre. N'est-ce pas amusant ?
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Qu' est-ce que le bonheur sinon l'accord vrai entre un homme et l'existence qu'il mène?

(p.188)
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Le jardin de France est un endroit apaisant, avec ses petits ponts de pierre et ses demeures bien défendues, ses vallées, ses vignobles, sa quiétude à nulle autre pareille. »
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Il y a quelques années, je n’avais pas peur en emmenant mes enfants à l’école. Je ne pensais pas à leur dire de ne pas révéler qu’ils étaient juifs. Je ne leur disais pas « chut » quand ils en parlaient dans la rue ou le métro. Je ne voyais pas leurs yeux étonnés me demander « pourquoi, maman, il ne faut pas dire qu’on est juifs ? ».
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J’entends : « À mort les Juifs. » Je n’entends plus rien. La tête me tourne et tout avance au ralenti. C’est comme si j’étais en train de filmer cette séquence. Ou comme si j’étais moi-même dans un film. Je ne parviens pas tout à fait à en avoir conscience. Puis j’ai le vertige. J’ai du mal à respirer, je sens l’angoisse qui monte et l’attaque-panique me couper le souffle. Je ne peux plus respirer, sortez-moi de là. Une voix crie : « Quitte ton pays. »

Ils avancent, ils cherchent la synagogue. Ils disent qu’ils vont tuer tout le monde. Une boutique brûle, on me dit que c’est une épicerie. Cocktails Molotov et cagoules, une pizzéria, une pharmacie. Les gens courent devant moi. Les policiers sont là, les autres ont des barres de fer, des manches de pioche et des projectiles. Ils attaquent des synagogues, ils sont prêts à lyncher n’importe qui. C’est une foule qui veut du sang. Qui recherche du sang.

À l’intérieur de la synagogue, cent soixante réfugiés. Des jeunes des Services de protection de la communauté juive les défendent. Les gens sortent, la peur dans les yeux, par petits groupes. Je les suis, sans savoir où ils vont, sans savoir où je vais. J’avance pas à pas, je trébuche, je me rattrape à quelqu’un, devant moi.

Nous sommes en plein été, pourtant il fait si froid que l’on se croirait au mois de novembre. Il se met à pleuvoir. Une pluie tombe sur mon visage, brûlé par les gouttes glacées.
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- On ne leur enseigne plus aucune morale. Voilà le problème.
S'ils n'ont d'intérêt que pour leur téléphone portable, s'ils n'ont pas de respect pour le professeur et pour autrui de manière générale, alors ce n'est pas le moment de rabaisser le niveau général.
Comme le dit Platon, "Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent rien au-dessus d'eux, l'autorité de rien et de personne, alors, c'est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, le début de la tyrannie."
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- Ecoutez-moi bien, madame Vidal, je suis le premier à croire dans la valeur de l'enseignement, sinon je ne ferais pas ce métier depuis trente ans. Cependant, les valeurs de nos élèves sont: Apple, le nouveau Mac, le nouvel iPhone, les nouvelles applis, la technologie d'une façon générale comme force morale.
Les élèves sont fiers d'avoir le nouvel iPhone car cela signifie qu'ils sont intelligents, insérés socialement, branchés d'une certaine façon, et surtout nantis de l'arme qui permet de comprendre et d'influencer le monde dans lequel nous vivons.
Alors je peux vous dire que vos valeurs, ils s'en tapent!
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Il y a quelques années, je n’avais pas peur en emmenant mes enfants à l’école. Je ne pensais pas à leur dire de ne pas révéler qu’ils étaient juifs. Je ne leur disais pas « chut » quand ils en parlaient dans la rue ou le métro. Je ne voyais pas leurs yeux étonnés me demander « pourquoi, maman, il ne faut pas dire qu’on est juifs ? ».
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