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Citations sur Enfant, je me souviens... (41)

Comme le dit merveilleusement Vaclav Havel : «Sauver l'humanité ne dépend de rien d'autre que des actes des hommes et de la bonté de leurs cœurs.»

La Paisible - Hélène Grémillon - page 107
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Car mon grand-père était de ces amoureux du livre qui veulent partager leur passion. Il en offrait à tout le monde, tout le temps ; c'était un vieux monsieur pensif, que d'aucuns qualifiaient même d'«éteint», mais lorsqu'il vous parlait d'un roman, ce n'était pas une lumière qui s'allumait brusquement dans son regard mais tout un lustre, et il soliloquait jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne dans la pièce pour l'écouter, alors il retournait à ses précieuses pages.

La dernière heure - Maxime Chattam - pages 48-49
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Ce jour-là,
je ressentis ce qu'«être» signifiait.
Je n'avais sûrement pas les mots
mais le cœur, lui, vibrait comme jamais.
Si aujourd'hui je mettrais des mots
sur ce sentiment profond,
je parlerais de «l'âme hors»,
la mort des apparences.

Ce jour-là,
j'ai compris que nous n'étions
rien sans nos racines,
même si, pour rester en vie,
elles doivent être cachées,
dissimulées, reliées à la terre.
Là sûrement est le problème !
Comment se rappeler ses racines si on ne les voit pas ?
Dans ce monde d'apparences, «hors sol»,
y-a-t-il une place pour l'invisible ?
Avons-nous tendance à oublier ce qui n'est pas sous
nos yeux ?

Ce jour-là,
j'ai compris que paraître n'est rien,
que nous sommes sur cette terre pour «être»,
qu'il n'y aurait pas d'arbres sans racines,
pas de fruits sans branches,
rien sans la transmission ...

Les racines de l'Hêtre - Matthieu Chedid - page 61
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Les heures filent sur l'eau comme des plumes dans le vent.

( " Je me souviens..." d'Isabelle Autissier)
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Heureusement, il y a les livres. Les livres, eux, lui parlent.Des heures durant.Ils lui racontent des histoires, ils la font rire, ils s'occupent d'elle. Les livres sont des îlots de douceur, de connaissance et d'émotions dans lesquels elle peut abreuver sa soif d'un ailleurs meilleur.

extrait de " Ananas is back" d'Agnès Abécassis
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Me vient à l'esprit que lorsque j'étais enceinte de chacune d'elles, le tout premier objet que j'ai acheté, ce ne fut pas une grenouillère ou un hochet, non, ce fut un livre. Un livre pour tout-petits. Un objet essentiel à leur enfance. Un outil impératif à leur bien-être.

Ananas in back - Agnès Abécassis - page 18
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Entre ces chansons qui nourrissaient mon enfance et le monde qui m'entourait se tissaient de mystérieuses correspondances : ainsi je ne pouvais entendre "L'âme des poètes" sans imaginer, allez savoir pourquoi, le pont de l'Europe enjambant l'enchevêtrement des rails de la gare Saint-Lazare (...)
Avec ces chansons qui appartenaient à l'univers des adultes, j'écrivais une nouvelle page de ma mémoire. Déjà, je me sentais balancer, petit funambule, sur le fil qui m'éloignait de mon enfance. De celle-ci, me restaient des refrains que le grand garçon en devenir allait bientôt avoir honte de fredonner, tant leurs parfums me paraissaient trop sucrés.
(Philippe Grimbert)
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Je me souviens d'un cadeau de Noël. C'étaient des petits carrés en bois avec une lettre imprimée dessus. A l'époque, on l'appelait un diamino, maintenant, pour faire chic, on l'appelle Scrabble.
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Je me souviens d'un cadeau de Noël. C'étaient des petits carrés en bois avec une lettre imprimée dessus.
A l'époque, on l'appelait diamino, maintenant, pour faire chic, on l'appelle Scrabble.
Avec les carrés, on devait composer des mots.
A l'époque, j'avais cinq ans, une famille et un vocabulaire pauvres : papa, maman, dodo, auto, vélo, bonbon.
J'avais trop de lettres dans mon jeu, pas assez de mots dans mon cerveau.
(...)
Un jour, j'ai eu trop de mots dans mon cerveau et plus assez de lettres dans mon diamino.
Alors j'ai pris un crayon et j'ai écrit les mots, avec lesquels j'allais pouvoir raconter ma vie.
(Jean-Louis Fournier)
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J'avais comme senti le monde des pauvres me souffler à l'oreille : "Tu es des nôtres."

(Frontière de Laurent Binet)
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