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« Quel bijou ! » me suis-je exclamé en feuilletant ce conte jeunesse – ado. Je passerais des heures à regarder les créations de Benjamin Lacombe tellement c'est beau ! le coup de crayon est toujours aussi unique, enchanteur et à couper le souffle. Ainsi, que ce soit l'ouvrage en lui-même, les têtes de chapitre, les croquis en noir et blanc ou les doubles illustrations en couleurs, j'en ai pris plein les mirettes ! On a là un superbe livre-objet qui saura trouver sa place dans votre bibliothèque.

En ce qui concerne l'histoire, je ressors un peu plus mitigée… Si j'ai acquis ce titre, c'est parce que j'en avais entendu parler sur la blogosphère de façon unanime : on disait que le texte était aussi beau que les illustrations ! de ce fait, j'ai mis la barre très haut… Sans doute trop ! Certes, l'histoire est intéressante et aborde des thématiques fortes cependant, elle nécessitera sans doute des explications avec le jeune lecteur qui ne comprendra sans doute pas les messages cachés ou certains faits historiques. Les réflexions sur la nature humaine, l'antisémitisme, la religion, la paix/la guerre, la tolérance, les tensions politico-religieuses et l'assujettissement sont parfois compliquées, si bien que je me suis demandée si ce texte était abordable à tous. En tant qu'adulte, j'ai bien aimé ce que j'ai lu et j'ai trouvé que cette fiction fantastique était enchanteresse… Il y a plein de références culturelles et le sujet est vraiment intéressant… Toutefois, j'ai de sérieux doutes sur l'impact de cette aventure sur un jeune public… Je pense qu'il entraîne de nombreuses explications et/ou des recherches sur le contexte historique du fond… Par ailleurs, je regrette que la fin soit assez expéditive. Quelques pages supplémentaires n'auraient pas été de trop !
Lien : https://lespagesquitournent...
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Prague, XVIème siècle.
Zelmira, une petite fille du quartier des alchimistes, qui ne se sent pas vraiment à sa place est témoin des prouesses mystiques du rabbin de la ville, le Maharal comme on le surnomme.
Lassés des attaques, pogroms et appels à la haine proférés par l'Eglise, celui-ci décide de fabriquer un golem pour protéger la communauté juive.
Zelmira assiste à la création et l'éveil de cet étrange créature...

Une interprétation intéressante et un magnifique album pour faire revivre cette légende - qui est aussi à l'origine de la naissance de Superman.
Ce qui fait la force de l'interprétation d'Eliette abécassis et Benjamin Lacombe , c'est la façon ils nous montre que certains choses sont toujours malheureusement d'actualité. Par exemple le fanatisme religieux qui amène des discours très dogmatiques qui amènent à l'exclusion de l'Autre...
L'histoire telle qu'elle est contée amène d'ailleurs un certain questionnement sur ce qui fait l'humanité d'un être et l'assujetissement d'une personne à une autre.

L'album met aussi en scène le fait religieux de manière pertinente sans pour autant être dogmatique. Toutefois, c'est un album qui nécessite bien bien d'explications que les rares notes biographiques en fin d'ouvrage pour qui ne connaît pas le contexte "global".
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Un magnifique album qui fera des heureux pour les fêtes. le texte et les images sont somptueux. Ils sont enfermés dans un écrin noir et doré d'où ressort une très jeune fille aux cheveux platine qui évoque le film de King Kong où la rencontre improbable de deux mondes.

Zelmira est la fille d'alchimistes. Un soir, elle aperçoit le Maharal de Prague, grand sage juif du Ghetto, lors d'une cérémonie où il donne naissance à un Golem chargé de protéger son peuple.

Fasciné par cet être étrange, la jeune fille s'intègre peu à peu dans le quotidien du grand homme menacé par le moine Thadée confident de l'empereur qui complote...

Un album sombre et lumineux qui évoque fortement l'actualité par sa dimension intemporelle. Il évoque deux hommes religieux diamétralement opposés. L'un prône l'anéantissement, l'autre la paix et la cohabitation.

On sent bien qu'il s'agit moins de stigmatiser une croyance que de mettre en lumière deux interprétations de la vie et des relations à l'autre.

On y trouve aussi la dimension fantastique et le risque pour tout homme, fut-il le plus grand, de jouer avec les pouvoirs d'un dieu.

Un récit mythologique ancré dans L Histoire, à dévorer !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Malgré un achat à sa sortie, j'ai un peu tardé à sortir le résultat de cette collaboration entre Benjamin Lacombe, illustrateur que j'adore, et Eliette Abécassis, autrice et +, que je découvre, mais quelle meilleure saison pour le faire !


Ce bel objet est en fait un conte sous forme de roman illustré prenant place dans un univers historique véridique, celui de la cour du roi Rodolphe II à Prague, où les auteurs ont ajouté en sus une pointe de fantastique avec cette créature qu'est le Golem, que le lecteur de mangas aura eu l'occasion de croiser à plusieurs reprise et sera ravi de retrouver ici.


Au vu de mon passé de lectrice et de la couverture, j'étais persuadée de tomber sur l'histoire d'une belle amitié entre enfant humaine et golem, mais en tournant les pages, j'ai eu l'impression d'avoir un tout autre texte entre les mains, et tant mieux, car j'aime être surprise !

Les auteurs nous plongent plutôt dans le Prague des années 1550, où il y avait une certaine effervescence mais aussi agitation autour des questions ésotériques. Avec un roi mélancolique, fragile, qui écoutait un peu trop les voix discordantes autour de lui, la ville et la cour sont remplis aussi bien d'artistes, de scientifiques et de penseurs que de charlatans. C'est toute la Renaissance qui est ainsi mise en scène avec ses progrès et ses travers. J'ai beaucoup aimé cette justesse du décor historique ici dépeint pour servir de support à l'histoire.


Cette histoire, elle est menée à travers les yeux d'une jeune enfant très curieuse, fille d'alchimiste, qui va se lier d'amitié avec une famille juive du ghetto et se retrouver embarquée dans leurs problèmes avec l'homme de religion que le roi écoute un peu trop et qui les persécute. A travers ses yeux d'enfants et avec l'appui d'auteurs souhaitant glisser un peu de fantastique dans cette histoire bien rude autrement, nous allons vivre une véritable aventure qui nous questionnera sur notre rapport à l'autre et à l'humain.

J'ai beaucoup aimé que l'histoire ne soit pas celle d'une banale amitié entre deux êtres qui se sentiraient différents : Zelmira, un peu à l'écart dans sa famille et le Golem, qui n'arrive pas à communiquer et est instrumenté comme arme ou outil, selon. Les auteurs nous invitent à nous interroger sur la façon dont on conçoit cette créature, dont on la voit, dont on l'utilise, et la vision très pure de Zelmira permet de faire redescendre toute la tension et d'ouvrir le regard aux adultes un peu enfermés dans un schéma d'attaque défense qui fait peur.

Cependant, l'histoire étant conçue comme un conte, elle reprend également des schémas stylistiques du genre et certaines de ses facilités. Ainsi sa fin est bien trop rapide, trop facile, avec des éléments qui sortent de nulle part comme les origines de Zelmira, et un Golem au final assez mal défini, tout comme il en va de l'inimitié entre juifs et chrétiens qui se dégonfle bien vite. C'est un peu décevant après tout le beau travail qui avait été fait auparavant pour nous faire comprendre leurs tensions, le rôle de ce roi défaillant, et les conséquences de ceci.

Ainsi, je peux dire que certes le texte est charmant mais je lui ai quand même préféré tout le travail iconographique. Quand on enlève la jaquette, il y a ainsi un superbe hommage aux gravures astronomiques de l'époque. Quand on parcoure les pages, les chapitres sont joliment mis en scène et l'objet n'est pas avare en pages couleurs ni en dessin au fusain. C'est splendide. le trait de Benjamin Lacombe se fond très bien dans ce décor historique comme il l'avait fait lors de sa bande dessinée Salaï. C'est terrible et enchanteur à la fois.

Conte surprenant qui propose une nouvelle définition de la figure du Golem, ce roman est surtout le portrait d'une époque et de tensions qui ont perduré à travers le temps et dont nous n'avons ici qu'un épisode. Bel objet historique, bel objet artistique aussi grâce aux compositions crayonnées de Benjamin Lacombe qui retranscrivent magnifiquement cette ambiance historico-fantastique, ce fut une belle lecture de saison, inaboutie mais prometteuse.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Dans Télérama, ce livre était présenté dans la littérature jeunesse, à partir de onze ans. Je ne suis pas certain qu'un enfant de cet âge puisse vraiment comprendre tous les éléments de cet album.
Avant de parler de l'histoire, il vaut la peine de parler du livre comme objet. C'est un magnifique ouvrage, à la réalisation soignée. Avec sa couverture noire, on croit presque qu'on va ouvrir un vieux grimoire ! Chacun des chapitres a une page de titre sur fond noir, quelques dessin en noir et blanc et une double page avec un superbe dessin en couleur. Quelle beauté dans la première image de Zelmira , quelle profusion de détails dans la maison de Tycho Brahe, quelle poésie dans la rencontre du Golem avec une étoile. Vraiment, le travail de Benjamin Lacombe est de toute beauté !
Venons-en à l'histoire. Eliette Abécassis est une grande connaisseuse des légendes juives et sans doute aussi de la spiritualité de la Kabbale. L'histoire du Maharal de Prague et de sa créature le Golem nous plonge dans la ville de Prague au XVIe siècle. Zelmira, l'héroïne du livre qui raconte cette histoire à ses descendants, nous fait partager cette période troublée où l'intolérance religieuse aboutit à des pogroms et où les Juifs ont besoin de se défendre, d'où la création du Golem. Eliette Abécassis nous donne de superbes descriptions de la ville de Prague, des ateliers des alchimistes, de la cour de Rodolphe II. Elle nous fait réfléchir aux rapports entre foi et science, entre liberté et fanatisme, au rôle de la conscience, et même à l'emprise des machines dans notre monde, avec le petit clin d'oeil de la dernière phrase du livre !
Pour terminer, il y a quelques annexes bienvenues à la fin du livre : un lexique, des repères chronologiques et les biographies des deux auteurs.
Un livre à lire et à relire, qui m'a aussi permis de faire quelques recherches sur l'histoire du Golem et son lien avec la Bible.
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J'avais repéré ce livre il y a un petit temps déjà. Je ne connaissais pas l'auteure, mais j'avais très envie de découvrir les illustrations de Benjamin Lacombe sur ce projet, moins colorées et étranges que dans ses autres livres. J'ai eu la chance de recevoir cet ouvrage en cadeau à Noël (merci papa et maman :D ) et j'ai profité du challenge du #PIF2018 pour le sortir de ma PAL !

La petite Zelmira habite la rue des Alchimistes avec ses parents, qui vendent des remèdes à tous les maux. Un soir, elle assiste à une étrange cérémonie dirigée par le Maharal, grand prêtre à la synagogue de Prague. Elle va ensuite mettre son temps libre à profit pour le suivre plus ou moins discrètement. C'est ainsi qu'elle observe de loin la création du Golem Joseph, protecteur du quartier juif souvent attaqué par le moine Thadée et l'armée impériale. Alors qu'elle se rapproche du Maharal et de sa femme, elle assiste aux violences faites aux Juifs, mais aussi à la défense du quartier par Joseph, et à la non-réactivité de l'empereur face à ces persécutions, trop obnubilé par sa propre personne et ses maux imaginaires.

Comme ce livre était édité dans la collection Jeunesse de Flammarion, je m'attendais à une petite histoire légère sur le mythe du Golem. Ce n'est pas du tout le cas : ici, on parle violence, religion, persécutions, fanatisme et croyances. Des thèmes importants à aborder avec des enfants qui sont ici rendus accessibles à un public assez jeune grâce au choix de narration du point de vue d'une petite fille.

Cette enfant, c'est Zelmira. Curieuse, spontanée et pétillante de vie, elle a soif de liberté et de connaissances. Elle pose mille questions au Maharal sur la nature humaine et ce qui l'entoure. On réfléchit avec elle aux comportements humains et aux conséquences de ceux-ci. Elle est fascinée par le Golem, création qui a pris vie devant ses yeux, mais qui ne semble cependant pas animé de la flamme d'une âme.

J'ai pris un réel plaisir à lire ce récit : l'écriture est fluide et entraînante, adaptée autant à un public adulte qu'enfant. On y explore les limites de la conscience, de l'intelligence et la fonction de la parole grâce au personnage du Golem. On se rend compte que ce ne sont pas les hommes qui ont le plus de pouvoir qui sont les plus malins, les plus sages ou encore les plus valeureux, notamment avec l'Empereur ou le moine Thadée. On découvre également des concepts liés à la tradition juive et à la cabale, qui sont repris et expliqués dans un lexique à la fin de l'ouvrage, avec des repères chronologiques par rapport à l'Histoire.

Le livre-objet est magnifique : une fois la superbe jaquette retirée, la couverture est noire et gravée à l'effigie du golem dans une étoile juive. le texte est aéré et permet une lecture confortable. Les illustrations intérieures, réalisées par Benjamin Lacombe, sont très belles : elles sont moins féeriques et étranges que ce dont on a l'habitude avec le dessinateur, mais ça fait plaisir de voir qu'il se diversifie dans son travail et que le résultat est toujours au rendez-vous ! Ces illustrations sont couleurs ou noir et blanc, prennent un bout de page, et peuvent s'étendre jusqu'à un format paysage de deux pages ! Étonnamment, certaines planches ont un avant-plan flouté, comme si on observait la scène de loin, ce qui donne un rendu assez spécial et mystérieux qui colle bien à l'intrigue.

Une histoire avec des thèmes forts, parfois difficiles à aborder avec des enfants, et rendus ici tout à fait accessibles. Un récit porté par une plume entraînante qui nous emmène à la découverte du mythe du Golem. Une réflexion intéressante sur la nature humaine, magnifiquement mise en page et illustrée par un Benjamin Lacombe qui sort de sa zone de confort et nous propose un univers ancré dans la religion et les traditions, avec encore tout de même une pointe de magie.
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Un album à l'ambiance captivante et en même temps vaguement inquiétante.
Eliette Abecassis fait renaître la légende du Golem dans le ghetto de Prague entre histoire et magie. Nous sommes dans l'univers des alchimistes, avec leurs potions à base de "coulis de serpent, racines de mandragore, bave de grenouille", dans leurs cabinets de curiosités où se côtoient astronomie et astrologie, science et religion. L'antisémitisme est représenté par le moine Thadée, sinistre personnage "aux grands yeux caverneux enfoncés dans un visage spectral, vêtu d'une longue robe noire". Face à lui le Maharal, rabbin sage et puissant qu'admire la petite Zelmira. Tout est perçu du point de vue de cette fillette au physique de "doll" si caractéristique de Benjamin Lacombe (tête proéminente et grands yeux ronds), comme sur la magnifique double page 84-85.

Zelmira observe les adultes en cachette, la plupart des illustrations offrent donc une vision panoramique légèrement bombée ("J'ai vu, à travers les minces meurtrières (...)"), en contre-plongée, avec un premier plan flouté du plus bel effet. Certaines scènes sont en noir et blanc et malgré tout très lumineuses. Ainsi, dans le texte comme dans le dessin, l'atmosphère est très fantasmagorique, même si le Golem créé par le Maharal (à la manière de Dieu créant l'homme "avec la boue du sol"), est également "le fruit de connaissances dans le domaine de la physique, de la chimie, de l'alchimie et de l'optique". Et c'est vrai que cette "machine animée" rappelle fort la créature de Frankenstein : "Il était impressionnant de grandeur et de force", parfois "chien docile", parfois "incontrôlable". Il n'a "pas de conscience", ne peut pas parler, et cela touche la fillette qui le sent plus vulnérable qu'il n'y paraît. "Qu'est-ce qu'il est ?" en effet ? Car cet être bâti pour permettre au peuple juif de "vivre en paix", une fois "opéré et rendu intelligent", cherche à s'émanciper de son créateur et de sa mission première! Belle réflexion sur "les machines qui entrent dans nos vies pour finir par prendre possession de nous et nous dominer"... et auxquelles on n'est pourtant pas prêts à renoncer.
Lien : https://www.takalirsa.fr/l-o..
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Eliette Abécassis nous plonge dans la mythologie juive en nous présentant le golem, un être artificiel, humanoïde, fait d'argile, incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre, façonné afin d'assister ou défendre son créateur, le tout à travers les yeux d'une jeune fille à l'époque de l'empereur Rodolphe II au XVIe siècle à Prague.

L'autrice nous raconte précisément la naissance du Golem, la persécution de la communauté des pogroms, la place de la religion et des sciences au XVIe siècle tout en parvenant à rester suffisamment abordable et compréhensible pour un jeu public.

Je ne m'attendais pas en lisant ce livre tomber sur des problématiques si profondes telles que la persécution de la communauté des pogroms, les querelles entre catholiques et protestants, la découverte de la rotation terrestre autour du Soleil et la remise en cause de l'Homme au coeur de l'Univers impactant la religion. C'est une très belle surprise et l'histoire est très intéressante de ce point de vue.

Un seul regret, je pense que les enfants ne peuvent pas comprendre pleinement toutes ces problématiques sous-jacentes. La chronologie à la fin du livre s'adresse à un public déjà averti du sujet. Il aurait peut-être été bienvenu d'expliquer davantage le contexte en fin d'ouvrage.

Mais ce roman permettra dans tous les cas aux enfants de soulever des questions importantes sur un plan historique, de les intéresser et de les amener à de la réflexion et leur permettra de passer un excellent moment de découverte de la ville de Prague au XVIe siècle et de la création du golem.

J'ai beaucoup apprécié encore une fois le travail de Benjamin Lacombe, qui sort cette fois-ci de sa zone de confort en nous présentant des illustrations qui changent de son univers habituel en alternant les illustrations noir et blanc et des illustrations couleur en pleine page.

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#romanjeunesse #littératurejeunesse #illustration #golem #religion #judaisme
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�itation: « On y croisait entre autres le peintre Arcimboldo, qui connaissait des visages avec des légumes, l'alchimiste John Dee qui élaborait ses potions, l'astronome Tycho Brahe qui connaissait tout du ciel et des étoiles, et bien d'autres savants et artistes. Rodolphe aimait à s'entourer de ces gens qui le distrayaient de son mal, car il était mélancolique. »🧋

Dans ce livre, on découvre la légende du Golem, enfin plus précisément la légende du Rabin Loew, dit le Maharat de Prague.

C'est donc l'histoire d'un Rabin dont l'intelligence apermis de développer des connaissances et des talents, il est capable de transformer les pierres qu'on lui lance en pétales de roses et de « réveiller  les enfants juifs morts ». Des « Miracles » qu'à découvert Zelmira, une jeune fille dont les parents sont Alchimistes.

Zelmira découvre le Maharat de Prague, qu'elle suit, elle est époustouflée par ses pouvoirs. Alors que des gens viennent saccagé le quartier juif, Zelmira ce retrouve dans la synagogue, elle suivait le Maharat et elle s'est réfugiée dans la synagogue. Une fois que tout le monde est parti elle va continuer à épier ce grand Rabin et elle va le voir créer le Golem.

Un autre jour alors que les fidèles de l'abbé Thadée, le prêtre du Roi Rodolphe, sont venu dans le quartier juif avec l'ambition de faire des dégâts et des emprisonnements. Elle assiste à ce drame impuissante et la femme du Maharat va l'amener chez elle pour la protéger. C'est ainsi qu'elle va être présentée officiellement au Maharat et qu'elle va découvrir le Golem en action et dans son inertie une fois cette dernière accomplie.


Elle va développer une passion pour ce Golem, il va l'intriguer et presque l'obséder. Elle va essayer de lui apprendre à parler.

J'ai beaucoup apprécié ce livre bien que la chute du Golem soit triste, il est néanmoins un passage obligé de la légende et Zelmira est vraiment très attachante. Cest un super livre ! 🎏
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En se basant sur des faits historiques réels et sûrement peu connus, Agnès Abécassis et Benjamin Lacombe sont arriver à créer un subtil mélange entre conte, philosophie, récit et fantastique où chacun sublime cette histoire à sa manière, d'un côté par une plume tendre et prenante et de l'autre, par des illustrations magnifiques qui collent au récit. « L'ombre du Golem » mêle donc histoire et mythe en étant extrêmement touchant et émouvant notamment grâce à la petite Zelmira, pleine de sagesse et de courage.
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