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EAN : 9782081330863
310 pages
Flammarion (04/05/2016)
2.89/5   55 notes
Résumé :
Lassée des ses échecs amoureux, Juliette décide de suivre une philothérapie. Elle s'inscrit aux cours de philosophie en ligne d'un étrange professeur.
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour m'avoir choisie pour lire en avant-première ce nouveau roman d'Eliette Abécassis.
Juliette, une jeune trentenaire, vient de rompre avec Gabriel après avoir découvert sur son portable un SMS douteux. Se posant beaucoup de questions sur l'amour et son avenir, elle commence d'entreprendre une "philothérapie" sur Skype, les conseils de son libraire. Elle est fascinée par les connaissances de son professeur sur l'amour, le désir, la passion, le manque. Parallèlement, Juliette s'invente une nouvelle identité sur Adopteunmec.com et échange avec Gabriel, dit Sandor, sur leur relation passée. La philothérapie de Juliette va t'elle porter ses fruits et la jeune femme pourra t'elle se désintoxiquer de l'amour fusionnel ?
J'étais curieuse de découvrir Philothérapie car le thème s'inscrivant dans le quotidien avec l'utilisation d'Internet, m'intéressait. Au départ, à cause du bandeau sur le livre et de la quatrième de couverture, je pensais qu'il s'agissait d'un roman humoristique, ironique, délassant, mais j'ai vite compris que ce n'était pas du tout ça. Au contraire, le roman est rempli d'intertextualité, de références littéraires ou philosophiques, et d'ailleurs souvent difficiles d'accès. Il faut avoir des connaissances en philosophie pour bien comprendre les thèses abordées, c'est pour cela que je pense que ce roman ne s'adresse pas à des néophytes. Donc la partie "cours magistral" m'a déçue, je l'ai trouvée longue et ennuyeuse à force. le côté romanesque de l'histoire m'a plus intéressée, même si ce n'est pas de la grande littérature et que les aventures de Juliette sont assez abracadabrantes. D'ailleurs, la fin du roman m'a paru convenue, décevante, depuis plusieurs chapitres je savais qui était qui. Dommage, je suis donc passée à côté de ce roman, il ne m'a pas vraiment touchée.
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Ce livre m'a été envoyé avec un magnifique kit « philothérapie », dont je remercie encore pour tous les goodies qu'il contenait. Malheureusement je n'ai pas du tout adhéré à ce roman. Comme c'est une lecture que je n'ai pas apprécié, je vais quand même vous en expliquer les raisons et les éléments intéressants qui en ressortent.

Sur internet j'avais vu de nombreuses critiques négatives qui expliquaient que la partie philosophique était trop complexe et ennuyeuse. Pour ma part c'est le seul élément positif de cette lecture. Dans ce texte on a deux écrit, d'un côté l'histoire de Juliette, sa vie, ses amours, ses malheurs. A la façon d'un chick-lit très prévisible. de l'autre côté on a une réelle réflexion philosophique sur l'amour, le pourquoi du comment : d'où vient le grand amour, d'où vient la passion, le désir ? En résumé un texte détaillé sur des questionnements de tous les jours, liés à l'amour.

De prime abord, vous commencez à le savoir je ne suis pas souvent attirée par les romances. Je trouve ce style bien trop prévisible à mes yeux et je ne me laisse pas bercer par des illusions qui manquent bien trop souvent de subtilités. J'avais été attirée par l'aspect philosophique du roman. Aujourd'hui notre société souffre d'un trop gros complexe de cendrillon : il Faut être en couple et il Faut avoir des enfants. Comme si sans cela on été incomplet. Dans la réflexion philosophique on s'interroge sur le rôle de l'amour, sa place dans notre société, l'importance du désir, le respect de la fidélité. En résumé on parle amour mais à un niveau plus poussé. Sur cet aspect si, le roman est intéressant et relativement complet.

Mais l'auteure choisi d'interposer des passages sur la vie de Juliette, une jeune femme exécrable qui recherche l'amour. Et très vite tout s'effondre car on a en parallèle l'histoire de Juliette, jeune femme désespérée et désespérante, qui possède un coeur d'artichaut et est prête à s'amouracher de n'importe qui. Ce roman en devient donc un ramassis de clichés, tous plus grand les uns que les autres.

Ce roman se détruit tout seul, car d'un côté on a une réflexion philosophique qui permet de s'élever et de l'autre côté on a une histoire bancal qui contre balance la réflexion. Bref une lecture qui n'est pas enrichissante et c'est dommage, en effet la partie philosophique sur l'amour est faussée par un récit lourd et poussif. A l'inverse de nombreux lecteurs ce n'est donc pas la philosophie qui m'a dérangé mais tout simplement Juliette !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Juliette sort d'une rupture. Ce n'est pas la première, sûrement pas la dernière, mais cette fois… Juliette en a marre. Elle veut se désintoxiquer de l'amour. Et pour cela, elle suit les conseils de son libraire et entreprend une philothérapie, pour tenter de se guérir de son obsession de l'amour… par la philosophie.
Voilà l'histoire de départ, à partir de laquelle Éliette Abécassis va en venir à analyser et discourir sur la place de l'amour dans nos vies, dans notre société, en particulier l'amour virtuel. Une entreprise plutôt ambitieuse mais pas mal réussie. En découvrant le pitch, je m'attendais à un roman qui décortique l'amour virtuel, dans la lignée de la mode de la bibliothérapie, dont je vous parlerai bientôt grâce à deux livres qui m'ont été offerts. Pour autant, ce n'est pas tout à fait de cela qu'il s'agit.

Si vous n'êtes pas adepte de philosophie, autant vous prévenir tout de suite : ce livre risque fort de vous déplaire. Pour autant, je tiens malgré tout à nuancer cette affirmation… Car je n'aime pas du tout la philo (je me suis tellement tiré les cheveux devant mes copies en khâgne !), et j'ai malgré tout adhéré à l'idée de départ de l'auteure. Il aura fallu m'accrocher à certains moments, les leçons m'ont paru longues (mais pas interminables, heureusement !) et je ne suis pas certaine d'en avoir retenu le message de Jean-Luc Constant, le professeur de Juliette.
Les leçons de philothérapie alternent avec la vie quotidienne de Juliette, et les conséquences de ces réflexions sur sa vie amoureuse. Des petites parenthèses de fraîcheur dans un récit plutôt lourd et réflexif.

J'ai aimé l'initiative de Juliette de se remettre en question et de prendre les devants pour se désintoxiquer de l'amour, et tenter de vivre sans. Pour autant, je n'ai pas toujours trouvé son personnage très cohérent. Je me suis beaucoup attachée à Gabriel, par exemple, et je n'ai pas nécessairement compris l'ambivalence de Juliette, entre Sandro et Jean-Luc Constant. Comme si, dans son attitude, Juliette contredisait sa démarche de philothérapie. Mais sa guérison ne peut pas se faire en un jour, j'imagine…

À travers ses nombreuses références (et le travail conséquent de l'auteure autour de ce sujet), Philothérapie est également un récit qui porte à réflexion. Quelle place accordons-nous à l'amour dans nos vies ? Et surtout, qu'est-ce qu'aimer quand l'amour est parasité par autant de facilité, de virtualité dans ses rapports à l'autre ? L'omniprésence du digital m'a vraiment poussée à m'interroger sur mon propre rapport à l'amour. Comment peut-on laisser si peu de place à la spontanité ?
La fin, quant à elle… est une ouverture sur autre chose. Pas vraiment de conclusion à ce récit, c'est peut-être ce qui me laisse l'impression que j'ignore où l'on a voulu me guider à travers cette lecture.

En conclusion

Philothérapie est un roman plein de réflexions, nourri de nombreuses idées philosophiques comme son nom l'indique. Par moments, j'ai presque eu l'impression de traverser une thèse sur la notion de l'amour chez les philosophes de renom. J'ai aimé Juliette et sa démarche pour se détacher de l'amour, je reste plus sceptique sur le message passé par l'auteure. Je referme ce roman avec un sentiment de curiosité et l'envie d'échanger à son sujet. Mention : agréable découverte !
Lien : https://carnetparisien.wordp..
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Juliette est une trentenaire parisienne moderne : femme active, elle enchaine les RDV, fait ses courses sur internet et se fait même livrer ses repas à domicile. Entre deux avions pour son travail très prenant, elle enchaine les conquêtes et les échecs sentimentaux. A chaque fois c'est pareil : elle rencontre un homme, elle tombe amoureuse, elle s'attache et puis ça dérape, c'est fini…

Juliette est malade de l'amour. Alors, un jour, sur les précieux conseils de son gentil libraire de quartier, elle entame une philothérapie : des cours de philosophie sur internet avec un professeur pour le moins original…
Philosopher, c'est aimer

Le nouveau roman d'Eliette Abécassis est une belle surprise car c'est un roman (avec une héroïne principale attachante qui est au bord du désespoir car elle ne croit plus en l'amour) qui parle de philosophie. Exercice difficile car, à l'époque actuelle, la philosophie n'est souvent soit pas prise au sérieux, soit pas accessible à tous. Or, la réussite de ce roman est qu'il intègre des leçons de philosophie dans le quotidien de Juliette, cette femme à laquelle toutes les femmes d'aujourd'hui peuvent s'identifier. Ainsi les cours de philo paraissent accessibles et on se prend au jeu. Au travers de ces séances, nous nous questionnons sur les variations de l'amour sous toutes ses formes : séduction, passion, désir, trahison, méprise, déception, jusqu'à la rupture… Juliette, qui voulait se désintoxiquer de l'amour par cette philothérapie, va en fait mieux se comprendre elle-même et renouer avec des émotions oubliées.
C'est un roman, il y a donc un début, une intrigue, des rebondissements et une fin. Ce livre se lit très facilement, les chapitres sont courts, les cours de philo intégrés dans des dialogues et les pages s'enchainent à toute vitesse. Avec des mots simples, Eliette Abécassis réussit à nous sensibiliser sur la vie, notre quotidien et le bonheur à portée de main si tant est qu'on y est réceptif. A l'heure du tout numérique, elle nous livre un condensé de messages positifs pour se sentir bien, paisible et heureux.
Lien : http://carobookine.com/philo..
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au début, j'ai trouvé intéressante l'idée: Juliette, qui a rompu avec un homme suite à un SMS trouvé sur son portable, décide de se passer de l'amour. Pour cela, sur les conseils de son libraire, elle suit une "philothérapie" par écran interposé. le philosophe en ligne va convoquer de grands textes, comme celui du banquet de Platon, pour parler d'amour, de désir et en comprendre mieux les enjeux humains. ça fonctionne au début... mais c'est très décevant ensuite
- l'héroïne est une tête vide matérialiste, qui trouve normal à un moment donné de commander du sperme sur internet pour aller inséminer une femme indienne et s'acheter ainsi un enfant, qu'elle n'aura pas le temps d'élever vu son travail prenant.
- influençable, elle ne juge les hommes qu'en fonction de leur physique
elle ne cesse de se plaindre du manque d'amour alors que trois hommes au moins sont disponibles autour d'elle. Je la trouve insensible et froide, ne pensant qu'à sa petite personne. Une héroïne peu attachante en somme
- de même, elle pointe sans arrêt le manque de sincérité des hommes alors qu'elle même communique avec son ex sous une fausse identité et tombe raide dingue d'une belle image
On croit avoir du neuf au début du roman, mais on n'a que du recyclé: l'intrigue de Cyrano modernisée, la solitude dans les grandes villes, les ersatz de meetic... que l'auteur n'a à mon avis jamais fréquentés vus les dialogues littéraires qu'elle prête à leurs utilisateurs.
Tout est en contradiction: les leçons que l'héroïne pourrait tirer sur l'amour et son aspect spirituel et sa réaction de mépris devant le pauvre libraire pas assez beau pour elle...
Le fait de prêter à sa mère le fameux SMS cause de la rupture est complètement tiré par les cheveux et l'auteur passe à mon avis à côté d'une problématique bien moderne: si on sortait le nez des écrans pour apprendre à parler à de vraies personnes, à les connaître au lieu de se délecter d'avatars mensongers...?
Fin hyper décevante, je n'attendais pas un happy end mais quand même... l'auteur a-t-elle voulu montrer qu'en amour les discours des autres ne servent de rien? Les leçons de philothérapie se révèlent aussi inutiles pour l'héroïne que la lecture de ce bouquin pour le lecteur...
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Pour aimer, il faut avoir vu beaucoup d'hommes, et de choses et avoir eu beaucoup de déceptions. Et d'espérances déchues. Il faut observer les animaux, et surtout les chiens, il faut avoir vu des villes, il faut favoriser l'éclosion d'une rose, et la regarder jour après jour s'ouvrir, avant de grandir, de s'épanouir et puis un jour se flétrir, et ce jour arrive plus tôt qu'on ne pense, et alors il faut aimer même son flétrissement car il a quelque chose de beau et de fragile, de dramatique et d'absolu. Il faut voyager par des régions inconnues, être ouvert à des rencontres, et se souvenir alors des jours d'enfance, il faut être allié à la mer, il faut avoir vécu sur un bateau. Et il est nécessaire d'oublier toutes les nuits d'amour passées pour rendre son cœur vierge et intact, au milieu des cauchemars et des déceptions, du cynisme et du capitalisme sauvage, garder toujours l'Idéal, ne jamais le perdre de vue. Alors seulement au milieu de la vie, une chose très rare arrive : la première lettre du mot amour.
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[à propos des textos]

Chacun a ses habitudes, ceux qui répondent immédiatement, les accrocs du portable, de plus en plus nombreux, ceux qui marquent un temps pour ne pas paraître dépendants, les stratèges du texto, les manipulateurs du SMS, et ceux, plus rares, qui posent leur téléphone quelque part et ne découvrent les messages que deux ou trois heures plus tard. Sous le texte, le sous-texte dévoile des informations importantes, comme la position sociale, l'éducation, la vivacité d'esprit, la drôlerie, la finesse et l'orthographe... (p. 8)
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-Tu n'avais plus de sentiments pour lui ?
-Si, mais simplement faire l'amour, parce que l'on a envie, sans projet, sans futur, c'était pas possible. On s'est essoufflés.
- C'est paradoxal, dit Juliette. Le mariage et le projet tuent l'amour, et l'absence de mariage et de projet tue l'amour.
-Bref, tout est contre l'amour. (p. 102)
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Alcibiade est amoureux de Socrate car il l'écoute. Et Socrate envoûte ses disciples, c'est un enchanteur. (...)
Fasciné, on ne peut que s'y attacher et en redemander. Pourquoi ? Parce qu'il nous parle de l'Absolu et de ses différentes figures, le vrai, le bon, le beau. Et nous sommes amoureux de ce discours. (p. 155)
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-Parfois, j'ai eu des moments de grand désespoir.
- des chagrins d'amour ?
- Plutôt des chagrins de non-amour. c'est ça le plus triste, le plus pathétique. c'est ça qui me ravage et m'empêche de vivre. (p. 19)
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Vidéo de Eliette Abecassis
VLEEL 236 Rencontre littéraire avec Eliette Abécassis, Un couple, Éditions Grasset
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