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EAN : 9782878626391
1 pages
Editions Thélème (27/11/2010)
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3.2/5   333 notes
Résumé :
Entre Agathe, parolière de chansons, et Jérôme, dirigeant d'une start-up, c'était le grand amour. Huit ans de mariage et deux jumeaux plus tard, tout a changé : elle écrit de moins en moins, happée par l'éducation des enfants ; il s'absente de plus en plus et la délaisse pour ses maîtresses. Bafouée, rabaissée, Agathe s'interroge : aura-t-elle le courage de demander le divorce ? Commence alors un chassé-croisé entre les époux qui se déchirent jusque devant les enfan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 333 notes
C'est vrai que j'ai plutôt l'habitude des grands espaces romanesques et aussi de la profondeur historique ou sociologique . Mon dernier choix de lecture c'est du grand n'importe quoi, une espèce de défi. Je n'aime pas trop les autofictions françaises nombrilistes. Mais allez savoir pourquoi ! ..peut-être que c'est la faute à Gustav Klimt qui fait l'illustration de couverture et l'absence de résumé en quatrième de couverture.

Là on est gâté, pour horizon, on ne va pas tellement plus loin qu'entre la cuisine et la salle de bain, mais l'auteur de Qumran, que j'avais pas mal appréciée dans le polar ésotérique, écrit bien et réussit à nous aspirer dans cette intimité pour décortiquer avec nous un divorce à l'heure du numérique. Attention, ce n'est pas celui de monsieur et madame tout le monde, loin de là. Quel enfer de paperasse et de procédure . Mais il en faut pour rebondir sur 300 pages de ce voyage en absurdie.

Bref cette comédie pas très romantique met en scène un prince pas du tout charmant, qui se révèle égoïste, retors, machiavélique et intéressé. Un personnage qu'on aime détester franchement, tout à fait raccord avec l'ambiance anti macho de notre époque .

A part cela dans l'analyse, l'auteur delaye tout ce qu'on entend dire ici ou là sur le divorce, et en creux sur le couple, le mariage comme comédie sociale . L'être humain est un animal compliqué, plein de contradictions. Une famille est pleine de jeux de pouvoir comme dans une meute de loups. Eliette Abecassis en remet une couche sur des évidences ...mais elle peint bien cette guerre de tranchées domestique , ce documentaire animalier sur nous-mêmes quand nos liens se défont .

Après ces litres de larmes, embrassez qui vous voulez , de préférence ceux que vous aimez !


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Agathe fait partie de ces femmes qui croient à l'amour qui dure toujours.
Mais lorsqu'elle découvre, après dix ans de vie commune, que son mari la trompe, l'humilie ou l'ignore, c'est la descente aux enfers dont la seule issue possible sera de demander le divorce qui s'avèrera particulièrement violent et douloureux.

Dans ce roman, autobiographique romancé, Eliette Abecassis, nous délivre ici un livre sur le divorce que l'auteur considère comme un processus initiatique, un dévoilement du réel, de la vérité. Processus au cours duquel les masques tombent.
Le divorce se réduit alors à la perte d'un idéal et de tout ce à quoi l'on croyait sur son conjoint et certains membres de son entourage. Il permet de voir la face cachée de l'homme avec qui l'on partageait sa vie.
En outre il permet la découverte de soi, après avoir construit sa vie sur beaucoup de fantasmes, car la notion d'idéal que l'on se faisait du mariage et de l'homme épousé, s'effondre. On est aspiré dans un cataclysme. On se retrouve alors face à soi-même, à se demander QUI L'ON EST, impliquant nécessairement une remise en cause de soi et de l'idée qu'on se fait de la vie.

Sachant que 50% des couples divorcent à l'heure actuelle, l'auteure nous fait réfléchir, dans une écriture fluide, sur un événement sociétal devenu presque « banal », mais qui n'en demeure pas moins un « accident » sentimental très douloureux. Elle analyse les rouages de la relation conjugale qui peu à peu se délite jusqu'au point ultime où tout vole en éclats. « Je pensais, dit-elle, qu'il était la personne la plus proche de moi. J'étais sûre qu'il m'aimait. Que nous avions construit ensemble une maison, un foyer, une famille. J'ignorais que je ne voyais que la partie non immergée de l'iceberg. Je n'ai découvert la vérité sur lui que pendant l'année du divorce, année durant laquelle j'en ai appris beaucoup plus à son sujet qu'au cours des dix ans de vie commune ».
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Agathe n'en peut plus de sa vie avec Jérôme ,absorbée par les jumeaux et reléguée au rang de potiche.Elle va finir par l'espionner pour essayer de comprendre pourquoi il la délaisse et découvrir qu'il entretient une liaison et passe beaucoup de temps sur des sites de rencontres,ce qui va mettre le feu aux poudres!!Alors va commencer un long chemin semé d'embûches jusqu'au divorce qui va révéler la vraie personnalité de Jérôme .Il n'aura de cesse de la culpabiliser et de la discréditer auprès de ses amis et sa famille.Une lecture agréable.
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Excellent roman, mais… terrible ! J'avoue avoir été déçue, au début du livre, en constatant que le divorce n'avait pas été traité de manière humoristique. Mais quel roman puissant ! A ne pas lire toutefois si l'on traverse quelques turbulences dans son couple ! Triste vérité de ces divorces qui se transforment parfois en guerres impitoyables. Ecriture profonde et très touchante. Seul un «truc» qui se passe vers la fin (et que je ne vais pas vous dévoiler !) m'a déçue et laissée perplexe par son manque de logique, mais bon… après tout… c'est un roman ! Roman que j'ai dévoré et, la dernière page tournée, j'ai failli téléphoner à mon ex-mari pour le remercier d'avoir été un vrai gentleman et de ne pas s'être comporté, lors de notre séparation, comme le gougnafier «héros» de cette histoire.
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Il existe un rôle que j'incarne rarement, un rôle qui m'a conduit à écrire cette chronique : celui de lecteur désoeuvré. J'ai une PAL (Pile A Lire) immense mais, parfois, aucune envie de m'y plonger. Je me retrouve donc sans bouquin, errant dans les méandres de la médiathèque de ma ville. Puis je me suis dit : je n'ai qu'à emprunter le premier roman, le premier rangé à la lettre A. J'aime bien ce genre de petit jeu, laisser le hasard choisir… J'empruntais donc Une Affaire conjugale. La joliesse de la couverture, avec le Baiser de Klimt, me rassurait un peu même si la seule phrase figurant au dos du bouquin ne disait que peu de choses...

« Pour bien faire les choses, il faudrait commencer par divorcer. »

Sincèrement je me suis plongée dans ce roman avec toute l'innocence du monde, prête à la découverte, ravie même de ne rien savoir du livre que j'avais entre les mains. Très vite j'ai compris devant quoi je me trouvais : un genre d'autofiction, donc avec une narration à la première personne. L'héroïne nous raconte son divorce. Un divorce aussi violent que ses désillusions. Alors je n'ai rien contre le récit intimiste sauf que c'est toujours une grande prise de risques. La première personne nous piège dans une vision du monde unilatérale et seule la possibilité d'une certaine lucidité du narrateur permet de prendre du recul sur l'histoire.

Pour que le roman de madame Abecassis me touche, il fallait, logiquement, que l'héroïne, cette fameuse narratrice, parvienne à ce que je m'attache à elle. Or Agathe m'a semblé insupportable ! du début à la fin... Dès l'incipit elle fait des déclarations contestables pour ne pas perdre son aura de perfection : « Il n'y a pas de vol entre époux ». Parce que la pauvre crochète la porte du bureau de son mari pour confirmer qu'il est infidèle… Agathe en profite alors pour commencer les généralisations : « L'amour est fragile. Avec l'ère technologique, il est devenu impossible. » Et j'ai compris que de recul il n'y en aurait point ici... Car le mari a tous les défauts, tous les vices : il est alcoolique, il se drogue, il la trompe et pour se faire prend même un cousin du viagra ! La narratrice déroule l'histoire de son couple et on comprend qu'elle n'a jamais été heureuse. Il vit à ses crochets, fait preuve d'un égoïsme d'une constance admirable et leur vie sexuelle est d'une tristesse affligeante. Bref dès les premières années de leur mariage, elle est malheureuse. Là encore elle généralise et tombe dans le sexisme le plus ridicule. Ainsi elle explique que très vite Jérôme ne l'écoute plus et elle évoque alors un « … autisme marital (maladie propre au genre masculin, qui se contracte après les noces, et s'aggrave après la naissance des enfants. » page 37

Je crois que c'est à ce moment-là précisément que j'ai compris que je détestais cette héroïne. Presque autant que celle-ci haïssait son mari. Cette Agathe qui a provoqué mon agacement m'a rappelé quelque chose. Je me souvenais d'un autre bouquin dont la narratrice m'avait fait la même impression. Je posais donc Une Affaire conjugale pour vérifier dans les méandres de CulturoVoraces… Et là… Et là ami-lecteur, je découvrais qu'effectivement ce n'est pas le premier ouvrage d'Eliette Abecassis que je lis. En mai 2012, j'avais effectivement lu Un heureux Évènement et l'avais chroniqué, lui donnant la note de 6,5. Sur 20.

Pas de suspens ami-lecteur, la suite de ma lecture ne m'a pas apporté de bonnes surprises. Agathe est restée le même personnage insupportable que j'avais découvert au début. Ainsi, après deux années de mariage, malheureuse, elle annonce à son mari qu'elle déprime et ce dernier rétorque « Tu es déprimée parce que tu veux un enfant. ». Et pouf, elle fait un enfant avec cet homme qui la rend si malheureuse. Même qu'elle a des jumeaux. Youpi…

Deux fois depuis leur mariage elle a eu envie de divorcer. Dont une suffisamment sérieuse pour qu'elle se renseigne auprès d'une avocate. Elle renonce en comprenant qu'elle n'aura pas la garde exclusive des garçons car elle se sent incapable de se séparer d'eux. Si je peux comprendre cette angoisse, ses divagations sur la question vont dans le sexisme le plus primaire. Elle explique qu'avant les mères avaient la garde et les pères faisaient avec mais que « Maintenant on leur donne les enfants. Même s'ils ne savent pas très bien quoi en faire, même s'ils font mine d'être aussi attentionnés que des mères en laissant en douce les enfants à leur propre mère : la ,seule femme qu'ils respectent. » page 51

Sincèrement la naïveté d'Agathe j'aurais pu la supporter. Son amertume aussi. du moins en partie… Mais ce sexisme… La narratrice qui évoque pourtant plusieurs fois le féminisme semble mettre tous les hommes dans le même panier. Pire elle a une vision globale elle-même sexiste quand elle parle du fait qu'elle payait tout quand ils sortaient ensemble : « Je ne me rendais pas compte qu'insensiblement j'avais pris aussi le rôle de l'homme. » page 75. Ou plus loin : « Inconsciemment, j'avais compris sa vénalité, et je l'avais exploitée pour le retenir. Et, tragiquement, en le gagnant, je le perdais : car je le dominais, je m'attribuais les apanages du pouvoir, de la puissance, et je le castrais davantage. Notre rapport à l'argent en tant que couple disait que j'étais l'homme et qu'il était la femme. Les rôles s'étaient inversés. Symboliquement, sa bourse était vide. Il puisait dans la mienne. le couple allait inexorablement à la faillite ». Page 150

Tout au long du bouquin, on assiste à la colère d'Agathe, à l'égoïsme de Jérôme et à la machine du divorce qui broie tout sur son passage. C'est long, c'est chiant, c'est vain. Pas de recul, pas de vraie évolution des personnages au-delà de la perte de toutes les illusions. La fin frise même le ridicule. Pas un instant Agathe ne sort de son rôle de victime amère… Et surtout, pas un instant je n'ai eu d'empathie pour elle. Et ça, ami-lecteur, ça craint…

A la fin du roman, madame Abecassis semble se justifier quand, lors d'un entretien avec une psychiatre, le médecin explique à l'héroïne que son ex-mari serait un pervers narcissique. Alors deux choses me gênent dans ce procédé. Déjà il me semble un brin sortir du chapeau, si Une affaire conjugale a pour sujet central la relation d'une femme avec un pervers narcissique, pourquoi ne pas mieux expliciter le mécanisme de manipulation ? Or on a l'impression que c'est l'amour qui a surtout aveuglé Agathe… Bref l'autrice n'a pas, me semble-t-il, construit son histoire autour de cela. Enfin, et là c'est plus mon opinion qui entre en compte, j'ai du mal avec cette psychiatre qui semble poser un diagnostique sans avoir rencontré le dit pervers narcissique. Diagnostique d'un concept flou et qui, rappelons-le, n'est pas un trouble clinique reconnu et n'a, de ce fait, aucun cadre légal. de manière encore plus personnelle, s'il m'est arrivé à moi aussi dans une conversation d'utiliser ce terme, je trouve quand même qu'il est désormais usé jusqu'à la corde. Comme si, désormais, c'était la formulation fourre-tout pour les gens « méchants », une manière facile et rassurante d'étiqueter ceux qui font du mal à autrui.

Cette seconde lecture d'un ouvrage de madame Abecassis confirme ce que j'ai pu penser de sa plume la première fois. Si elle écrit bien son univers ne me convient pas. Je n'aime pas les personnages qu'elle dépeint et je trouve qu'elle manque de subtilité. Cette fois je n'oublierai plus son nom afin d'éviter, dans dix ou vingt ans, de la relire sans faire exprès...
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Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
L'amour, c'est dormir dans le même lit, c'est s'enlacer, se caresser, s'embrasser, c'est prendre soin l'un de l'autre, c'est penser à l'autre, à chaque moment de la journée, c'est être présent dans les moments joyeux et dans les moments difficiles, c'est prendre plaisir à parler avec l'autre, l'écouter quand il parle, l'attendre quand il s'absente, c'est avoir du désir pour lui, c'est chercher le contact de son corps, c'est vouloir son bien, le respecter, le protéger, le chérir. L'amour, c'est l'appeler au téléphone pour voir s'il va bien, s'il a besoin de quelque chose, c'est lui faire des cadeaux, c'est l'emmener en vacances, au restaurant, au cinéma, c'est partager chaque moment de la vie, c'est se réveiller le matin et s'émerveiller de voir l'autre.
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[ Incipit ]

Il n'y a pas de vol entre époux.
La serrure toute simple, ancienne, ne devait pas poser de problème. Elle avait été lubrifiée, sans doute pour pouvoir être fermée à clef facilement. Avec un rayon de roue, pris sur un vieux vélo, je fis rebondir le crochet, en appliquant une pression régulière sur les goupilles. Je me concentrais sur le geste et non sur l'ouverture. Mes mains étaient correctement positionnées : certaines articulations immobiles, d'autres en mouvement. Pendant que le majeur et l'annulaire fournissaient un point d'appui, l'index manipulait le rayon. Il fallait visualiser la serrure pour en venir à bout. À force de tâtonnements, je commençais à m'en faire une image précise. Je remarquai qu'une seule goupille bloquait l'ouverture des deux plaques. Grâce au crochet, je forçai sur la serrure en poussant sur la plaque du bas.
Tout en maintenant la pression, je consultai ma montre : il ne devait pas revenir avant deux heures. Même s'il ne m'avait jamais fait la surprise de rentrer plus tôt, je redoutais une arrivée intempestive. Les oreilles dressées comme un chien pour entendre la porte d'entrée s'ouvrir, j'étais prête à bondir à la minute même où il surgirait. La serrure semblait de plus en plus réceptive. Je la sentis prête, cette fois, à céder. Je tentais de rester calme. Encore un tout petit effort. Enfin, j'entendis le déclic. La porte s'ouvrit.

Le bureau était dans un désordre indescriptible. Il y régnait une odeur de cendre froide, d’alcool, de haschisch, et un air de fin du monde. Un bric-à-brac encombrait la pièce : ordinateurs de plusieurs générations, scanner, imprimante, chaussettes, caleçons, livres, photos, séries de câbles et de fils, vieux emballages. Partout, des cadavres de bouteilles de bière, des mégots de cigarettes. Je consultai à nouveau ma montre : dix minutes avaient passé. Avec mon Iphone, je pris une photographie de l’ensemble de la pièce, puis d’une série de détails. J’avais préparé un sac en plastique pour collecter les pièces à conviction. A l’aide d’une spatule, j’y fis tomber les miettes de haschisch qui parsemaient son bureau. Puis je m’installai sur son siège, devant l’ordinateur. L’écran affichait la page d’accueil de son profil sur Facebook. Je me mis au travail. Tandis que je cliquais sur la fenêtre des messages reçus, je branchai un disque dur externe pour faire une copie de ses fichiers. L’ordinateur indiqua que l’opération prendrait une heure quarante-sept minutes. Je sentis mes pupilles se dilater et de nouveau la sueur sur mes paumes : j’avais à peine le temps. Je me hâtai. J’ouvris ses tiroirs les uns après les autres, photographiai les papiers administratifs, les relevés bancaires, les feuilles de salaire et les factures. Puis je revins devant l’écran de l’ordinateur pour consulter ses messages.
C’est à cet instant, je crois, que ma vie bascula.
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Toute relation est inscrite dans les premiers mots, comme dans toute musique les premières notes donnent le ton, le genre, le tempo : on sait, dès le début d'un morceau, s'il s'agit de rap, de jazz ou de trip-hop. Dans les premiers mots échangés, on se dit l'essentiel, ce que l'on est, ce que l'on veut, ce à quoi l'on aspire : ce sont des moments de dévoilement, même à travers les échanges les plus anodins, on dit qui l'on est vraiment, mais aussi ce que sera la relation. On peut mettre des mois, des années, voire une vie à se rendre compte que tout était là, en gestation, dans l'attente de son déploiement. Comme l'incipit d'un livre en dévoile tous les motifs et les thèmes, les premiers moments d'une rencontre contiennent la vie à venir, depuis ses prodromes jusqu'à sa fin.
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Trois ans, sept ans, vingt-cinq ans, sont les trois grandes crises d'un couple. Celle de trois ans est la fin de la passion physique, celle de sept ans est la fin de l'amour, la plus terrible, celle de vingt-cinq ans la plus dure, la plus terrible, la plus sanglante est la fin de la famille, lorsque les enfants grandissent et qu'il ne reste vraiment plus rien.
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" Pour bien faire, il faudrait commencer par divorcer. Et se marier ensuite. On ne connaît pas son conjoint lorsqu'on lui fait l'amour. On ne le connaît pas non plus lorsqu'on lui fait un enfant. Tout cela nous égare vers des chemins qui ne sont pas ceux de la connaissance mais ceux de la vie. Non. La seule façon de connaître vraiment son conjoint, c'est le divorce. Là, on prend la pleine mesure de sa qualité humaine, morale, psychologique. On a accès à l'essence. Avant, je croyais connaître mon mari.
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Vidéo de Eliette Abecassis
VLEEL 236 Rencontre littéraire avec Eliette Abécassis, Un couple, Éditions Grasset
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