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3,85

sur 196 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Barbara Abel a, comme à son habitude, planté un décor où la rivalité féminine ou plus exactement la rivalité maternelle est centrale.
Ici, France; la belle-mère de Marion, va plonger cette dernière dans "une véritable descente une enfers". En filigrane, l'enfance douloureuse de France va permettre, non pas d'excuser sa cruauté mais au moins d'en saisir l'origine.
Les relations père/fille et l'amour maternel sont au coeur de ce roman qui se lit rapidement et avec plaisir.
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La sorcière c'est France, hyène cupide, galleriste prête à tout pour acquérir la 'Valse du destin', même tuer et expulser sa belle-fille Marion pour disposer du bien.

Ce n'est que le début d'une descente aux enfers pour Marion et son petit Ludo, une sorte de Blanche Neige avec un petit clin d'oeil de l'auteure, l'aide d'une bande de 7 clochards (il y a réellement un 'prof', un 'grincheux', un 'joyeux', un 'timide'...;-).

Mais Barbara Abel ne fait pas dans le happy end et, lu pendant mes insomnies, je n'avais pas vraiment besoin d'une telle noirceur!
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Deuxième roman pour moi de cette auteure et encore une fois j'ai apprécié ma lecture. Abel m'a accroché dès les premières phrases et mon intérêt n'a pas faibli. Une écriture simple, rythmé, de courts chapitres, bref, tout pour nous porter rapidement jusqu'à la dernière page. Abel a aussi cette qualité de bien construire la psychologie de ses personnages, souvent tordues, noires, avides, cupides… Une bonne histoire, des rebondissements et un petit doute tout le long de la lecture qui nous oblige à se rendre à la fin plutôt rapidement. Un thriller psychologique comme je les aime !
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Librement inspiré du conte de Blanche-Neige et les sept nains, ce livre m'a fait passer un agréable moment.
J'ai apprécié l'écriture et le style de Barbara ABEL, découverte avec le roman derrière la haine (excellent).
Pour pimenter l'histoire, le fils de Marion ( Blanche-Neige ) a été rajouté à l'équation. du coup, Marion n'est pas seulement une belle-fille martyrisée par sa belle mère mais une mère celibataire martyrisée, ce qui décuple sa volonté et ses réactions.
Et France (la belle mère, la Sorcière), quel personnage superbe, elle renvoie la sorcière du conte au bac à sable. Une femme dont la beauté n'a d'égale que sa cruauté implacable, impitoyable et sans limite.
Le tout sur fond d'héritage suite au décès du père (le Roi) de Marion.
J'ai bien aimé aussi les petits et les gros clins d'oeil au conte disséminés dans le dernier tiers du livre, avec une petite mention pour "les sept nains ".
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Mais qui donc peut avoir le bel âge pour mourir … le mari de France, sa fille Marion ou encore son petit-fils ou sa nounou instit … et France victime ou diabolique meurtrière ? Une descente aux enfers pour Marion qui se trouve simultanément orpheline, au chômage et expulsée. Pour une fois Barbara Abel ne choisit pas des gens ordinaires tombant par hasard dans l'horreur mais des protagonistes issus d'un milieu bourgeois qui s'en veulent « à mort ». Avec brio elle nous fait souffrir en prenant de la vitesse tout au long de ce roman … encore une fois trop court. A moins que ça ne soit une façon à elle de préserver ses lecteurs à ne pas en douter, de plus en plus nombreux. La fin chez monsieur Mickey est époustouflante.
En d'autres termes, j'ai beaucoup aimé.
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Premier roman de Barbara Abel pour moi.
Dans ce roman l'auteur joue sur les nerfs de ses lecteurs. C'est un thriller palpitant et angoissant ou les réactions des protagonistes sont poussés à l'extrême.
Ce que j'ai le moins aimé, c'est de longues descriptions à certains moments alors que le lecteur est dans l'attente de réponse, bon bien sur c'est volontaire de la part de l'auteur, mais également à la fin de la lecture des points dans le récit qui sont complètement invraisemblables et là je trouve ça dommage. Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue.
A vous de juger.
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Lire un Barbara Abel cest ne pas avoir peur de la dureté des mots, des actes . C est dévorer des chapitres cruels et côtoyer des personnages dans leur pire version !
On le sait ...un héritage ce n est jamais simple ! Alors quand le mari de France décède brutalement , commence une bataille autour des legs avec Marion , la belle fille. Mais cette dernière sera une rivale de taille et une guerre violente va s enclencher .
un récit dur , une fin que je n attendais pas donc un bon moment de lecture !
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Un bon roman!
Quelques longueurs tout de même mais j'ai adoré ce duel féminin !
On s'attache vite à Marion et son petit garçon Ludo, France la belle mère une femme horrible prête à tout et n'importe quoi on a juste envie de l'étrangler !
L'amour d'une mère qui elle aussi est prête à tout et c'est la qu'il faut se méfier !!!
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Pas le meilleur Abel,selon moi ,malgré la qualité de l'écriture, malgré le machiavélisme de son personnage et la force de son autre personnage principal.
Ce roman a eu un peu de mal à trouver son chemin dans ma tête et cela reste un mystère car tout était là pourtant.
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Un bel âge pour mourir de Barbara Abel, présentation
Avril 2002, France, qui a 60 ans, se tient sur la terrasse de son appartement. Elle tente de se calmer. Elle éprouve de la haine contre son mari, qui n'a pas du tout compris ce qu'elle voulait. Elle se sent réellement impuissance. Va-t-elle en finir ?

Elle prend sur elle et l'affronte. Mais Paul, 73 ans, a décidé de la quitter. Il prépare sa valise pour partir car, malgré leur contrat de mariage, il refuse la décision prise par sa femme, à son insu.

Avis Un bel âge pour mourir de Barbara Abel
Ce sont deux femmes qui vont s'affronter. L'une, France, vient de perdre son mari. Il y avait eu une grosse dispute car France, patronne d'une galerie d'art, veut absolument acheter le tableau d'un artiste. Pour cela, elle a mis en vente la maison de son mari, sans lui en parler. L'autre, c'est Marion, fille de cet homme qui est mort et qui vit dans la maison de son enfance, mise en vente par France.

Tous les coups seront permis entre les deux femmes, que ce soit au niveau judiciaire, menaces, intimidations, avec en jeu la vie d'un enfant, celui de Marion. Qui va ressortir gagnante de cet affrontement ? Qui va le plus en souffrir parmi elles deux et l'enfant ?

Barbara Abel nous offre un roman hautement psychologique où les traits de caractère de France et Marion sont amplement détaillés. L'une, depuis son plus jeune âge et l'éducation de son père, a appris à s'endurcir et à aller jusqu'au bout de ce qu'elle veut, même si elle doit en souffrir et surtout faire souffrir. Mais en lisant la fin de ce roman me laisse perplexe. Au lecteur, en définitive, d'imaginer ce qu'il veut quant à France. Cette femme a été, pour moi, franchement détestable, dans son comportement, envers Marion, pour juste obtenir ce qu'elle veut. Elle n'y va pas par quatre chemins. Elle profite, en plus, de son apparence très soignée. Elle n'éprouve aucun remords même avec ses menaces. Cette femme ne pense qu'à elle et qu'à assouvir ses besoins, ses passions.

Marion vit seule, avec son fils. Elle a été élevée par sa grand-mère après la mort de sa mère. En effet, son père était peu présent. Il lui accordait quelques mots. Pour la petite fille, c'était réellement une fête. Mais elle a dû attendre, ses espoirs n'ont pas été couronnés de succès face à ce père. Elle a donc préféré couper les ponts. Au moment où son fils est arrivé, elle a voulu qu'il y ait une figure masculine pour son fils. Elle a donné une nouvelle chance à son père mais cela n'a pas été couronné de succès. A l'annonce de sa mort, elle va énormément s'interroger, raviver des souvenirs. Elle éprouve tout de même pas mal de remords. A cela va s'ajouter tout ce que va lui faire subir France pour reprendre cette maison. Marion va passer par toutes les émotions, agressions, autant physiques que verbales. Au contraire de France, elle a peu d'argent et ne peut donc pas rivaliser. Marion veut être présente pour son fils et elle ne supporte pas qu'une personne, malintentionnée s'en prenne à lui.

Malgré les énormes qualités de ce roman, je trouve qu'il y a quelques invraisemblances, notamment dans la durée de certaines actions qui sont, tout de même, menées tambour battant. le lecteur ne s'ennuie franchement pas avec la qualité des échanges, des situations, des rebondissements auxquels il ne s'attend pas. Barbara Abel offre une longue introduction avec la première partie. Elle explique également comment des enfants peuvent être traumatisés par le comportement des parents, l'éducation donnée. Cela n'empêche pas ces enfants d'éprouver de la culpabilité, plus tard, lorsque ce parent meurt et qu'ils n'ont pas pu faire la paix. Egalement, nous avons la référence à la belle-mère méchante donc Blanche Neige et les 7 nains. Je n'ai compris qu'à la fin qui était cette vieille dame dans ce lit d'hôpital avec la visite d'une femme et d'un enfant.

Pour moi, toutefois, ce roman est meilleur que le tout dernier de Barbara Abel.
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