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L'âge de la folie tome 1 sur 3
EAN : 9791028118341
528 pages
Bragelonne (25/11/2020)
4.3/5   97 notes
Résumé :
Dans le ciel d’Adua, les cheminées industrielles crachent leur fumée et le monde nouveau regorge de possibilités. Mais les temps anciens ont la peau dure.
À la frontière du Pays des Angles, dans un bain de sang, Leo dan Brock cherche à se couvrir de gloire… et à écraser les hordes de maraudeurs. Pour vaincre, il a besoin du soutien de la couronne. Hélas, le prince Orso ne vit que pour trahir…
Femme d'affaire et fille de l'homme de le plus redouté de l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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ROMAN FANTASY / STEAMPUNK.
Joe Abercrombie a développé une fantasy spaghetti et il ne manquait plus qu'un remake d'"Il était une fois la révolution" pour parfaire sa démonstration. Avec ce tome 1 d'un nouveau cycle intitulé "L'Âge de la Folie", il continue dans sa voie mais il est trop tôt pour dire qu'on va assister à la pendaison du dernier banquier avec les tripes du dernier politicien... Alors certes on a l'impression que les bad guys continuent de se loler sur les tombes des good guys, et les riches et les puissants continuent d'exploiter éhontément et impunément les petites gens avec une mentalité de merde froidement calculée qui donne envie de gerber. Mais avec Mata Hari et John Rambo au coeur de la lutte des classes, les choses pourraient bien changer sans parler du reste du dramatis personae...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Si vous êtes amateurs de fantasy à la fois sombre, crue et bourrée d'humour noir, vous avez certainement déjà entendu parler de Joe Abercrombie et de son univers, d'abord mis en scène dans la trilogie « La Première Loi », puis dans plusieurs one-shot (« Servir froid » ; « Les Héros » et « Pays rouge »). Un univers qu'on retrouve également dans « Un soupçon de haine », premier tome d'une nouvelle trilogie se déroulant près de trente ans après les événements dépeint dans le dernier tome de « La Première Loi ». Abercrombie y reprend quelques uns de ses personnages parmi les plus emblématiques (Glotka !) mais y intègre aussi un paquet de petits nouveaux, dont certains se révèlent être les descendants directs des héros des précédents romans. Les zones géographiques, elles, ne changent pas, l'essentiel de l'intrigue se déroulant au Pays des Angles, dans le Nord ou à Adua, la capitale de l'Union. Comme chaque fois, l'auteur opte pour une multitude de points de vue qui nous permettent de suivre l'évolution de plusieurs intrigues à différentes échelles. [Attention, le paragraphe suivant contient inévitablement quelques SPOILERS qui risquent de gâcher le plaisir des lecteurs n'ayant pas encore terminé la première trilogie.] Au Pays des Angles, les Nordiques qui ont refusé de se soumettre à l'Union se lancent dans une tentative d'invasion de grande ampleur qui pourrait bien venir à bout des troupes royales demeurées sur place, d'autant que les renforts de la capitale tardent à venir. La défense y est assurée par Finree dan Brock, qui a été placée à la tête de l'armée à la mort de son époux, au grand désarroi de son fils, Leo, qui n'attend que de pouvoir se couvrir de gloire au combat et de décider lui-même de la stratégie à adopter. Aux côtés de la « lady-gouverneur », on retrouve quelques têtes connues parmi les Nordiques, à commencer par Renifleur dont la fille possède vraisemblablement le don de voir l'avenir. le problème, c'est que ses visions se manifestent sous la forme de crises très déplaisantes (et très humiliantes lorsqu'elles se déroulent en public) et qu'elle ne parvient pas à les contrôler. du côté de l'Union, nous faisons connaissance avec les deux enfants terribles de deux personnages clés de « La Première Loi », à savoir Glotka et Jezzal, qui ont eu respectivement une fille et un fils. La première est une investisseuse redoutable et intraitable qui fait le pari de la modernité en devenant actionnaire d'entreprises utilisant des techniques innovantes. le second est l'héritier du trône mais tout le monde dans le royaume s'accorde sur le fait que le prince ne s'est pour le moment illustré que dans la boisson et la fornication. A joutez à cela une grogne ouvrière qui monte, le mage le plus puissant du monde qui repointe le bout de son nez, sans oublier des complots fomentés au sein de la noblesse, et vous obtenez une jolie petite poudrière, prête à sauter à la moindre flammèche. Flammèche que Joe Abercrombie va se faire un malin plaisir d'allumer.

On ne peut pas vraiment dire que l'univers mis en scène par l'auteur s'étoffe particulièrement ici, ce dernier préférant manifestement nous montrer les évolutions subies par les coins que l'on connaît déjà plutôt que de chercher à en exploiter de nouveaux. Et il s'en est passé des choses, en trente ans ! L'Union est désormais engagée en plein dans l'équivalent de notre révolution industrielle : les usines poussent comme des champignons, on assiste à la généralisation de techniques jusqu'ici marginales et à de plus en plus d'expérimentations, à la fois techniques (moteur à vapeur) et architecturales (il est question d'un pont métallique d'une longueur inédite). Cette transformation de la production s'accompagne d'une transformation du mode de vie de la population, avec une ouvriérisation massive des classes populaires et une dégradation de leurs conditions de travail. Chômage, travail des enfants, accidents du travail, extrême pauvreté… : Abercrombie nous dépeint ici une classe ouvrière en souffrance mais qui tend à s'organiser. En effet, une partie de l'intrigue repose sur l'essor d'un mouvement populaire visant à remettre en cause les privilèges de la noblesse et à améliorer le sort du « peuple ». L'irruption de la question sociale dans l'oeuvre de l'auteur n'était pas pour me déplaire, malheureusement le sujet est finalement traité de manière assez marginale et surtout très caricaturale puisque les émeutiers ne semblent avoir aucun projet politique réfléchi et se contentent de cramer, violer ou détruire tout ce qu'ils trouvent. Bref, l'objectif des révolutionnaires ici n'est pas de proposer un projet de société alternatif mais simplement d'inverser l'ordre social, et quand les pauvres se retrouvent en haut, ils se comportent exactement de la même manière que les anciens riches. Une glorification sans nuance des révoltés m'aurait tout autant agacée, mais là il faut reconnaître que l'auteur aurait pu faire un effort pour donner davantage de fond à leurs revendications. Autre thème cher à Abercrombie, et qu'on retrouve cette fois systématiquement dans l'ensemble de ses romans : la guerre. Comme souvent, on alterne ici entre une poignées de scènes épiques à donner des frissons et un grand nombre de passages beaucoup plus crus qui illustrent l'horreur de la guerre. Cela passe par la vision de ce que les combats infligent aux corps des guerriers, mais aussi par l'accentuation de l'absurdité d'une telle entreprise, les personnages se perdant sur le champ de bataille, touchant un allier au lieu de leur cible ou bien étant persuadé d'avoir gagné la bataille alors qu'ils viennent de perdre la guerre. C'est toujours aussi bien raconté, mais l'auteur commence un peu à tourner en rond sur le sujet, si bien que certaines scènes provoquent une curieuse impression de déjà-vu.

Les personnages restent, eux aussi, globalement fidèles à ce à quoi l'auteur avait pu nous habituer : insupportables dans un premier temps car pétris de certitudes et de suffisance qu'Abercrombie ne va pas tarder à faire voler en éclat, nous les rendant dans un deuxième temps bien plus sympathique. Les « vieux » de la première génération font ici figure de grands sages, tentant d'inculquer un peu de leur sagesse acquise à la dure dans la tête de leurs marmots, mais ces derniers se montrent rarement réceptifs. On retrouve ainsi avec plaisir Renifleur du côté des Nordiques, tandis que du côté de l'Union reviennent sur le devant de la scène Bayaz, le premier des mages, mais aussi l'inquisiteur Glotka, Jezzal, ou encore Finree et Ardee. Les petits nouveaux sont toutefois ceux qui bénéficient d'un traitement le plus approfondi, l'auteur se plaisant à installer un jeu de miroirs entre le duo formé par Savine et Orso, l'une pétrie d'arrogance et particulièrement soucieuse des apparences, l'autre rongé par un profond dégoût de lui-même, et celui composé de Rikke et Leo, elle se souciant comme d'une guigne des conventions sociales, lui avide de se s'échapper du giron maternel pour faire ses preuves au combat. A ce joyeux quatuor s'ajoute Vick, une tortionnaire qui apparaît un peu comme une Glotka miniature, le corps ravagé en moins. Tous sont bien étoffés, si bien qu'on s'y attache rapidement, même si, comme toujours chez Abercrombie, la plupart possède une plus ou moins grande part d'ombre. Ils recourent à des méthodes franchement discutables, portent un regard totalement fantasmé ou au contraire trop détaché sur ce qui les entoure, et sont très souvent tournés en ridicule ou bien pris en flagrant délit de cruauté ou de mesquinerie. de parfaits anti-héros comme seul Abercrombie sait les faire. L'intrigue est pour sa part toujours aussi captivante, les rebondissements s'enchaînant à un rythme effréné, et ce sur tous les fronts. le deuxième tiers du roman est cependant un peu plus « mou », d'abord parce qu'il se focalise (maladroitement) sur la question sociale mentionnée plus haut, ensuite parce que les histoires de coucheries de certains personnages prennent une ampleur bien trop importante. Comme sur la guerre, l'auteur porte sur l'amour un regard exempt de toute niaiserie, cela dit les revirements permanents des uns et des autres sur le mode « je t'aime, mon non plus » sont loin d'être ce qu'il y a de plus captivant. Enfin, même si j'adhère toujours à la plume crue de l'auteur et à son sens de l'humour (certains dialogues sont, une fois encore, particulièrement savoureux), je l'ai trouvé bien plus ordurier que d'ordinaire ce qui, parfois, m'a un peu sortie de ma lecture.

On retrouve avec plaisir dans « Un soupçon du haine » l'univers et les personnages qui nous avait marqué dans « La première loi » dont on retrouve un certain nombre de caractéristiques (vision tout sauf romantique de la guerre, mise en scène d'anti-héros qui n'ont rien de modèles de vertu, style cru et dialogue percutant…). Bref, si vous avez aimé les précédents romans de l'auteur, vous devriez y trouver votre compte, même s'il faut reconnaître que ce premier tome possède quelques limites qui, sans aller jusqu'à gâcher le plaisir de lecture, n'en font pas moins tiquer de temps à autre.
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Joe Abercrombie est un auteur de fantasy que j'avais déjà beaucoup aimé découvrir avec sa trilogie La Mer éclatée. Rempli d'actions, l'auteur avait su me captiver par son intrigue dynamique et ses personnages attachants et aux caractères bien définis. Avec le premier tome de sa nouvelle série L'âge de la folie, Un soupçon de haine, je découvre un récit et des protagonistes beaucoup plus adultes et sombres.

Dans un univers en pleine transition économique et d'industrialisation, nous suivons de nombreux personnages qui tentent, chacun à leur façon de tirer leurs épingles du jeu. Les conflits entre deux nations rivales et les révoltes des populations harassées par des conditions de travail inhumaines se précisent de plus en plus.

Joe Abercrombie nous propose avec premier tome une palette de personnages conséquente qui offre une vision étendue et très complète de cet univers. Nous rencontrons le prince héritier mal aimé et amoral Orso, Savine Dab Glokta, femme au caractère fort qui aura su construire sa richesse inépuisable dans cette nouvelle modernité, Rikke, jeune fille en pleine découverte de son pouvoir de vue longue qui lui confère des visions du futur plus ou moins proche ou encore Leo Dan Brock, jeune homme téméraire qui n'a qu'une envie : se jeter dans la bataille pour faire enfin ses preuves.

L'auteur en nous proposant autant de personnages nous permet d'avoir une vision vraiment globale et précise de l'univers ainsi que des enjeux politiques et militaires. C'est autant la plus grande qualité du roman que son plus grand défaut car le trop gros nombre de points de vue peut avoir tendance à ralentir le rythme et il est indéniable que ce premier tome souffre d'un ventre mou tant le temps de faire le tour des enjeux de chaque personnage est conséquent et a donc tendance à un peu cassé l'action. Malgré tout, Joe Abercrombie nous prouve encore une fois son talent d'auteur de fantasy en nous proposant des personnages nuancés et dont on est très curieux de voir évoluer. L'auteur n'est pas des plus sympathique avec eux et il nous touche par les événements dramatiques que certains vont devoir subir dans leurs aventures. L'univers est sombre et dur et il est compliqué de choisir son camp tant chacun des protagonistes nous touchent par ses revendications mais peut, en même temps, nous horrifier par les moyens utilisés.

Malgré quelques lenteurs, Un soupçon de haine aura su me ravir par de nombreux points. Joe Abercrombie est un auteur aux multiples facettes qui a su, encore une fois, me charmer par son talent de construction d'univers fantasy aux nombreux complots où de nombreux personnages complexes se croisent et se combattent et où une seule chose compte : sa propre ascension.
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Comme Terry Pratchett, cité en exergue de sa deuxième partie, Joe Abercrombie a construit patiemment tout un univers.
De sa première loi à cette trilogie de l'âge de la folie, il a tissé héros, gloires et misères (surtout les misères). le lecteur de la première heure a donc, parfois un peu ému, des images en tête quand sont cités et croisés certains personnages "de légende". Et comme Terry Pratchett donc, Joe Abercrombie amène la technologie dans son petit univers MedFan. Ça n'a pas forcément bonne presse, mais en tapant judicieusement certains et en graissant la patte d'autres, on arrive toujours à ceux que l'on souhaite, n'est ce pas ?
Ceci dit même les mécontents n'ont pas trop le temps de s'apesantir sur le bien fondé du progrès puisque c'est la guerre. de locale elle s'étend, parce que certains ont le kiki tout dur, veulent se faire un nom, sont complètement tarés, voire tout à la fois. C'est la guerre sociale, territoriale, des classes, de la boue malodorante aux froufrous, on aimerait que tous soient égaux, mais ne vous inquiétez pas : les corps le sont tout à la fin.

Et dans ce joyeux, sombre et desanchanté (chanterait Mylène) mic mac on suit des princes déjà à l'état de grenouilles mais qui essaient de s'en remettre (coucou Orso et Leo), des jeunes femmes prêtes à tout pour se faire une place en ce monde ou simplement y survivre (coucou Savine et Vick), des héritiers qui hélas ont connu des jours meilleurs (en tout cas dans leur tête) (coucou Rilke mon personnage préféré du livre et Stour) et puis tout plein d'anciens qu'on est bien content de retrouver.

Et donc, comme d'hab' on lit cette fable rouillée et tres endommagée presque sans y penser. Presque. Parce que si la technologie est là comme elle est arrivée dans l'univers de Pratchett. Ici on arpente celui d'Abercrombie. Où le monde est dégueulassement injuste même si on y adore aussi dictons et maximes. Où personne n'est bon ou méchant. Où on ne peut adorer ni détester aucun des personnages. There's a light and it never goes out, chante Morrissey. Mais il y a aussi une noirceur tapie au fond de toute chose et tout être. Qui rend cet univers tellement addictif tant on ne sait où ni comment ça va se fendiller et provisoirement se réparer.


[Aparté de fin]
Je ne mets que 3 étoiles. J'ai beaucoup aimé ma lecture mais en même temps j'étais de plus en plus super agacée. Très cher Jean Claude Mallé, votre traduction nous permet de dévorer les écrits de cet encore plus cher Abercrombie, mais sérieux vous êtes pétri de tics de langage. Il y a des "Du coup" partout ! PARTOUT. En moyenne toutes les deux pages, surtout en milieu de bouquin, pleine forme et saveur de ces deux petits mots. Et les synonymes lutainpuche !? A chaque fois que je les voyais j'avais la chanson des bisounours dans la tête : moi à mes traductions je leur mets des "du coup", des du coup partout youhou wouhou, a chaque page soyons fou youhou wouhou, des du coup des du coup et encore des du coup-ouuuuuwouhou
[oui donc fin de l'aparté] [t'as vu JC ? J'ai utilisé un autre mot]
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Oyé, oyé, la nouvelle génération est arrivée.
Je ne parle pas des Kids United mais du dernier roman de Joe Abercrombie.

La progéniture des héros de la première loi est en marche et ils sont tous très différents.
Nous retrouvons donc Rikke, la fille de renifleur à la vue longue, Savine Dan Glokta, une investisseuse de charme, Léo Dan Brock, jeune guerrier voulant prouver sa valeur sur le champs de bataille, Orso, fils de Jezal, aussi investit que son royal père et enfin Stour Ténèbres, fils de Calder le Sombre, futur roi du nord et trou du cul notoire (si on se référe aux notes de l'auteur).
Tous ses personnages vont évoluer séparément jusqu'à ce qu'ils convergent vers un même événement et se rencontre enfin.
J'ai vraiment apprécié de retrouver les héros nommés du Nord, surtout Shivers, même si ce n'est que quelques apparitions. Je n'ai pas aperçu mon chouchou le 9 sanglant (je garde espoir, peut être y aura t-il un petit reste de sa relation avec Fero) mais il y a de nombreuses citations à son sujet et cela m'a réchauffé le coeur.
Il m'a été difficile de remettre chaque personnage à sa place. Il y a de nombreux personnages secondaires croisés ci et là au fil des précédents romans et l'indicatif de l'auteur à la fin du roman intitulé les gros calibres (j'adore)m'a bien été utile.

L'histoire se déroule 30 ans après les premiers événements, nous sommes maintenant arrivé à l'ere de l'industrie et c'est Savine qui va en faire les frais.
A la manière du chapitre "Blessures de guerre" dans Les Héros, où Abercrombie conte les différentes façon de trepasser sur un champs de bataille, le chapitre nommé "Les petits gens" nous présente différents citoyens de Valbeck dans des positions plus ou moins périlleuse, à la fois bourreau puis victime, nous passons d'un personnage à un autre. J'avais déjà beaucoup aimé cette façon de raconter les évènements dans Les Héros, ce clin d'oeil m'a bien fait sourire et j'ai suivi avec passion la folie des petits gens.

Abercrombie ne mâche pas ses mots, les détails sont crues, il ne fait pas dans la délicatesse. On imagine très bien Rikke se faire dessus lors de l'une de ses crises par exemple et c'est jubilatoire.

J'attend donc avec impatiente la suite des aventures de nos nouveaux héros. Je suis certaine que Joe Abercrombie nous réserve encore de nombreuses surprises.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
17 novembre 2020
A Little Hatred concentre tout ce qui a fait le succès d’Abercrombie. On retrouve ainsi les habitudes formelles, scénaristiques et structurelles de l’auteur : les jeux de miroirs et de répétitions stylistiques, les vieux guerriers blasés qui philosophent sur l’inutilité de la guerre alors que les jeunes impétueux cherchent la gloire, ...
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Les améliorations, c’était toujours pour l’avenir – sauf quand les choses étaient meilleures dans le passé. S’il voulait faire carrière, un politicien ne devrait surtout jamais dire que quoi que ce soit était bien comme ça.
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Il me semble que C'était hier, le temps où je le nourrissais, l'habillais et lui torchais le cul... (Elle regarda Rikke. et plissa le front.) C'est un foutu crétin qui ne sait rien de rien, mais il est né avec une queue, et ça lui donne le droit de décider pour nous tous.
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Très curieusement, quand les hommes parlaient de liberté, ça ne semblait pas concerner les femmes.
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Un fou aux yeux de quelqu’un peut être un sage aux yeux de quelqu’un d’autre.
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Si j'avais eu un doute à ce sujet, il aurait disparu quand je t'ai expulsé de mon ventre. Tu sais combien tu pesais à la naissance? Passe deux jours à chier une enclume, et tu m'en diras des nouvelles.
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Vidéo de Joe Abercrombie
Une longue discussion autour de "Premier sang", le premier tome de La Première Loi de Joe Abercrombie, par la Garde de Nuit.
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