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La Première Loi tome 3 sur 3
EAN : 9782756404189
646 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (07/09/2011)
4.27/5   379 notes
Résumé :
Quatrième de page de l'édition Bragelonne, ce tome 3 de "La Première Loi" ayant pour titre "Dernier Combat".

La guerre ravage le nord et Logen Neuf-Doigts n'a plus qu'une seule bataille à livrer, sans doute la plus dure. Il est temps pour le Neuf-Sanglant de rentrer chez lui. Au Sud, Glokta mène un autre type de guerre, plus meurtrière encore, avec ses armes de prédilection : le chantage, la menace et la torture. Quant à Jezal, il a choisi de renoncer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
4,27

sur 379 notes
Un final explosif

L'union se bat sur deux fronts : le nord et les Gurkhiens dont elle doit repousser l'invasion. le maréchal, commandant les armées va mourir et doit être remplacé. le roi va mourir et doit être remplacé. Qui d'autre encore doit mourir ? Bayaz n'a pas trouvé l'arme ultime, la graine et revient dans l'union les mains vides. Ferro n'a toujours pas eu sa vengeance. Jezal se fait manipuler, Logen continue à zigouiller à tout va. Et enfin Glotka pris entre deux maîtres se trouve en bien fâcheuse posture.

Ça va mal dans l'Union et ce dernier tome verra la résolution de tous les problèmes. Vraiment ? Les gentils vont gagner, se marier et avoir beaucoup d'enfant ? Mais on n'est pas au pays des Bisounours. C'est du Abercrombie, pas du Enid Blyton. Un traitement terriblement cynique où il faut distinguer les nuances de gris. Mais qu'on se rassure, on continue à aimer nos héros, manipulateur ou manipulé, tortionnaire et assassin.
Un final explosif où l'on combat à presque toutes les pages, mais, en changeant régulièrement de théâtre des opérations, l'auteur nous emmène, sans nous lasser, dans son univers sombre et glauque, avec force et fracas des épées contre les boucliers ou des haches contre les boîtes crâniennes. Rajoutons à cela complots et manipulations politiques en tout genre pour nous balader, que dis-je, nous secouer dans tous les recoins des travers humains.

Un final riche et dense à consommer sans modération.
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Et voilà…. Fin de la trilogie avec un très agréable sentiment de satisfaction…Car oui, je ressors enchantée de cette lecture…. Pas un temps mort ou une petite baisse de régime, non, tout le troisième tome est resté à la hauteur des deux tomes précédents….
Retrouver le petit monde créé par Joe Abercrombie a été à nouveau un grand moment de plaisir…Oui, car même avec des personnages aussi sombres et tourmentés et finalement qui ont tout du profil de l'anti-héros, on éprouve le besoin et l'envie d'en savoir plus à leur sujet et surtout ce qu'ils vont devenir….
Finalement, je réalise qu'à part le mage Bayaz avec lequel je n'ai jamais vraiment accroché, j'ai eu de la sympathie pour tous les personnages présents dans cette trilogie…Avec une petite préférence assez marquée pour Glotka, dont les réflexions cyniques et pince sans rire me manqueront ! J'espère bien avoir de temps en temps de ses nouvelles en lisant les autres livres d'Abercrombie se déroulant dans le même univers….
Un final explosif et riche en batailles (oui, nous allons être carrément gâtés dans ce domaine il faut le dire), mais pas seulement. Certains rebondissements ont changé la donne et j'avoue que cela a donné du piment à la lecture…Rien n'était tracé et ce n'est surement pas ce diable de manipulateur de Bayaz qui dira le contraire…

Amateurs de happy end aromatisés à la sauce romantique, passez votre chemin…Joe Abercrombie ne joue pas vraiment dans ce registre et c'est tant mieux, car j'avoue que j'aime beaucoup ce style d'histoires…
Une lecture très agréable donc, que j'ai savourée avec le sourire aux lèvres au vu de la repartie de certains personnages…

Challenge Mauvais genres 2021
Challenge Pavés 2021
Challenge séries 2021
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« Dernier combat » est le troisième et dernier volume de « La première loi », première série écrite par l'anglais Joe Abercrombie dont la réputation n'est aujourd'hui plus à faire. Bien qu'ayant adoré les précédents one-shot de l'auteur se déroulant dans le même cadre (« Servir froid », « Les Héros » ou « Pays rouge »), le premier tome de cette trilogie chargée d'introduire l'univers m'avait laissée un sentiment très mitigé. le roman contenait certes plusieurs éléments prometteurs (le personnage de Glotka, le ton mordant…), mais souffrait d'un gros manque de rythme et cumulait trop de stéréotypes. Rien à voir avec le second volume qui, lui, vaut incontestablement le détour. Humour noir, scènes de batailles mêlant épique, ridicule et tragique, personnages ambivalents, coups de théâtre à répétition… : tout y était réuni pour faire passer au lecteur un excellent moment. Qu'en est-il alors de l'ultime opus de cette série ? Sans surprise, celui-ci se révèle au moins aussi bon que le précédent (voire même légèrement au dessus) et justifie à lui seul tous les éloges dont l'auteur est l'objet depuis une dizaine d'années. On y retrouve tous les personnages mis en scène dans les précédents tomes, chacun ayant choisi d'emprunter des voies bien différentes suite aux événements relatés dans « Haut et court ». [Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de découvrir les deux premiers tomes, je vous suggère de passer directement au paragraphe suivant au risque de vous voir révéler certains pans de l'intrigue.] Cette fois encore le roman alterne entre les points de vue de plusieurs personnages qui occupent différents fronts. Au nord, la guerre fait toujours rage entre les Nordiques fédérés par Bethod et les forces de l'Union qui, en dépit de leur éclatante dernière victoire, ne sont pas parvenus à défaire totalement leur ennemi. le retour dans la région de Logen Neuf-Doigts pourrait cela dit mettre un terme définitif au conflit... mais aussi en faire éclater de nouveaux. La plupart des autres personnages se retrouvent quant à eux dans la capitale de l'Union où une série de rebondissements politiques aiguisent les appétits des plus ambitieux et menacent la stabilité du royaume. Tandis que Glotka, Jezal et Ferro se retrouvent pris au piège d'intrigues dont ils peinent à saisir tous les enjeux, le premier des mages Bayaz fomente dans l'ombre des plans dangereux pour sauver le monde.

Contrairement au second tome dans lequel la plupart des protagonistes évoluaient chacun de leur côté, le roman les réunit ici sur les deux principaux fronts où vont se jouer l'avenir de l'Union : le nord et Adua. La construction de l'intrigue est parfaitement maîtrisée, chaque pièce du vaste puzzle dévoilé depuis le premier opus trouvant peu à peu sa place. L'auteur multiplie les coups de théâtre et les rebondissements qu'on ne voit venir qu'au tout dernier moment, si bien qu'on est sans cesse agréablement surpris par le tour que prend le récit. La tension, elle, est palpable du début à la fin et cumule lors de certaines scènes incroyablement immersives qui confirment le talent d'Abercrombie. On retrouve d'ailleurs sans mal le style bien particulier de l'auteur qui n'a pas son pareil pour désacraliser ce que la plupart des romans de fantasy prenant place dans un cadre similaire traitent au contraire avec le plus grand sérieux : la gloire au combat et les intrigues de cours. Une bataille racontée par Joe Abercrombie n'a ainsi pas grand-chose à voir avec l'image qu'on se fait d'ordinaire de preux chevaliers rivalisant d'actes de bravoures et de stratégies méticuleusement planifiées et parfaitement effectuées. Ici, le champ de bataille est un bordel sans nom où personne ne parvient à se repérer et où on peut tout à fait tuer un allié dans la confusion, parfois sans même s'en rendre compte. le contraste entre l'amusement né du ridicule de ce type de cafouillages et l'horreur provoqué par les descriptions des mutilations et des souffrances des combattants constitue en quelque sorte la marque de fabrique d'Abercrombie, et force est de constater que cela fonctionne à merveille. La guerre est d'ailleurs une fois encore omniprésente : si les personnages ne sont pas en train de livrer bataille, ils sont en train de planifier la prochaine. Idem pour les intrigues de cours qui prennent davantage d'ampleur avec la disparition successive de plusieurs souverains ou prétendants au trône, et grâce auxquelles l'auteur jongle à nouveau habilement entre gravité et ridicule. Il est également appréciable de voir évoquer un certain nombre de thématiques rarement mises en avant telles que la remise en question du système monarchique et des privilèges de la noblesse, ou encore le lobbying d'institutions bancaires extrêmement puissantes. Finalement, le seul aspect traité de manière classique est celui de la magie, et c'est sans doute pourquoi, malgré les démonstrations spectaculaires et les retournements de situation, il s'agit du moins captivant de tous.

Si la qualité de l'intrigue et l'humour noir sont à saluer, le véritable point fort du roman réside encore et toujours dans ses personnages. Des lâches, des meurtriers, des tortionnaires, des manipulateurs, des alcooliques… : autant de profils qui ne font pas franchement rêver mais que l'auteur a pourtant choisi de mettre en scène. On ne peut nier que la plupart des personnages ait connu une nette progression depuis le premier tome, que ce soit grâce aux épreuves traversées ou aux relations nouées, mais on ne peut pas non plus s'empêcher de remarquer que ceux-ci n'en restent pas moins assez fidèles à eux mêmes tout au long du roman, et ce en dépit de leurs louables efforts pour changer. Cette inéluctabilité rajoute à l'ironie du roman qui n'en devient que plus cruel mais aussi plus profond. Glotka reste sans doute possible le personnage le plus remarquable de la trilogie, de part son parcours (ancien beau et fringuant officier reconverti en tortionnaire au corps ravagé) mais aussi son intelligence, sa lucidité et son implacabilité. Sans surprise, sa trame narrative est de loin la plus passionnante tant on prend plaisir à suivre ses manigances pour échapper à ses deux dangereux employeurs ou encore l'évolution de sa relation avec Ardee, jeune femme ayant sombré dans l'alcool mais dotée d'un esprit vif et d'une langue bien pendue. Jezal, personnage au départ insupportable et très stéréotypé (le jeune premier, beau, noble, fin bretteur) a lui aussi subi de nombreuses transformations si bien que, même s'il reste au fond un gentil égoïste facile à berner, on ne peut s'empêcher de le prendre en affection et de compatir à son sort. Idem pour Logen, le sanguinaire guerrier nordique, qui touche par sa volonté de s'améliorer tout en étant sans cesse rattrapé par ses actions passées. Abercrombie nous offre aussi une belle galerie de personnages secondaires, avec là encore de sacrées surprises concernant la véritable identité ou le passé de certains.

« Dernier combat » clôt de manière magistrale la trilogie de « La Première Loi » et offre une preuve irréfutable du talent de Joe Abercrombie. L'auteur possède une patte aisément reconnaissable et qui repose sur un savoureux mélange d'ironie mordante et de cruauté qui font tous le sel de ses histoires et de ses personnages. A noter qu'à cette trilogie a succédé trois romans indépendants se déroulant dans le même univers et qu'une nouvelle trilogie se déroulant plus de vingt ans après les événements relatés ici est actuellement en cours d'écriture (le premier tome est paru en anglais l'an dernier).
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Sombre, mais sombre, que cette trilogie, et surtout cette fin de trilogie. Les personnages sont plus sombres, l'intrigue est sombre et cette fin, ou plutôt ces fins... Avec ce parti-pris, Abercrombie nous accroche tout de même. L'Union est encore empêtrée dans deux conflits qui la prend en tenaille, l'un avec Bethod au nord, l'autre avec les Gurkiens et les terribles Dévoreurs au Sud. On assiste donc à des scènes violentes propre à ce genre de fantasy.
Les personnages continuent d'évoluer, certains plus que d'autres. Ferro et Renifleur, au final très peu, plutôt discret dans ce tome-ci. West également sous certains aspects. Jezal... Ah ça y est, on perçoit vraiment pourquoi Bayaz l'a choisi! Logen doit à nouveau rentrer dans son rôle de Neuf-Sanglant, et jamais son double n'a été si terrifiant. Glokta reste toujours cette créature sarcastique qui ajoute tellement de piquant à la narration. Quant à Bayaz, on peut vraiment dire que son personnage prend du galon mais sa personnalité est réellement terrible... Les trois derniers sont sans contestes mes préférés, bien qu'aucun ne soulève beaucoup de sympathie de ma part. Là encore un parti-pris de l'auteur de faire de nombreux anti-héros!
Le petit bémol de ce tome 3 est la fin qui me semble traîner en longueur sans que cela soit pertinent dans certains cas. Outre le chapitre "Réponses" qui est vraiment crucial, les autres auraient pu être diminués et être moitié moins nombreux.

Cette trilogie m'a fait découvrir l'univers d'Abercrombie. J'ai cru comprendre que Logen et Glokta étaient visibles dans d'autres de ces livres qui sont dans ma PAL. Ce ne sera donc pas mon dernier voyage avec Abercrombie.

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Le dernier tome d'une trilogie de fantasy est généralement celui de la bataille finale, qui voit nos héros accomplir leur destinée et triompher du mal. Mais ici, avec Abercrombie aux manettes, il est assez évident que rien ne se déroulera comme on pourrait s'y attendre.

En effet, cette conclusion est, sans surprise et pour le plus grand plaisir du lecteur, tout à fait dans le ton des deux tomes précédents. Si nous avons droit à une bataille, ou plutôt des batailles finales, le souffle épique à la Seigneur des Anneaux n'y a pas sa place, et les actes vraiment héroïques y sont absents ou traités comme de la pure inconscience.

J'avoue avoir eu un peu peur lorsque j'ai vu que ces batailles finales démarraient très tôt dans le livre et promettaient donc d'être très longues. Et elles sont en effet très longues, mais extrêmement bien rythmées, et les changements de points de vue ou de champ de bataille rendent le tout très dynamique et jamais ennuyeux.

A nouveau, l'auteur joue avec nos attentes pour nous offrir de mémorables retournements de situation. de la révélation d'un héritier caché au mariage de la demoiselle en détresse (ou plus ou moins en détresse), tout est fait pour surprendre tout en restant complètement logique. Absolument rien n'est aussi simple qu'il n'y paraît, et c'est un pur délice de se laisser emporter par l'histoire tout en cherchant à deviner de quelle manière inattendue elle va se terminer.

A ce titre, la fin est un chef-d'oeuvre de cynisme et d'humour noir. On se serait douté que l'auteur n'était pas un adepte du happy end, mais atteindre un tel niveau confère au génie. Les personnages qui pensent avoir une fin heureuse ignorent que des manigances se déroulent derrière leur dos pour le leur faire croire, tandis que d'autres sont très heureux d'avoir une fin qui semble déprimante au lecteur. On pourrait presque dire que seuls les "mauvais" s'en sortent vraiment bien, mais dans ce monde en nuances de gris, il est difficile de dire qui sont vraiment les méchants...

Quoi qu'il en soit, cette conclusion laisse un goût d'injustice et de gâchis, en particulier celle de Logen, mais est en même temps très enthousiasmante pour les portes qu'elle laisse ouvertes et le plaisir d'avoir été surpris jusqu'à la dernière ligne.

Je ne vais pas m'étendre davantage, mais vous encourager à découvrir cet univers dense et fouillé, dans lequel se déroulent presque tous les romans de l'auteur parus à ce jour, et surtout ses personnages improbables et mémorables (je lirais sans problème un livre entier centré sur Glotka...).

Si le premier tome ne m'avait pas entièrement convaincue, on voit au fil de cette trilogie qu'Abercrombie prend ses aises dans son monde jusqu'à trouver le ton qui sera sa marque de fabrique, juste mélange entre la noirceur et l'humour. J'ai vraiment hâte de relire Servir Froid et de découvrir le reste de l'oeuvre de cet auteur que j'apprécie de plus en plus.

Challenge Pavés 2014-2015
Challenge Variétés 2015
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critiques presse (1)
Elbakin.net
28 novembre 2011
Au final, La Première loi est sans aucun doute une trilogie à découvrir, qui ravira particulièrement les amateurs de Dark Fantasy, à défaut de convaincre systématiquement les autres dans tous ses aspects.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (70) Voir plus Ajouter une citation
Les preuves, c'est ennuyeux. Les preuves, c'est fastidieux. Les preuves n'ont aucune importance. Les gens préfèrent de loin un mensonge facile à une vérité ardue, surtout s'il correspond à leurs propres objectifs.
Commenter  J’apprécie          522
Il est donc vital pour un souverain que ses sujets gardent une bonne opinion de lui. Et il n'est pas très difficile d'y parvenir. Les humbles ont des ambitions limitées et se contentent de petites satisfactions. Ils n'ont pas besoin d'être bien traités. Il leur suffit de penser que c'est le cas.
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Des pourparlers. Un prétexte que de vieux idiots adorant le son de leur propre voix saisissent pour venir faire un petite causette et parler de traitement équitable avant le début de la boucherie. Un point c'est tout.
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Le fait était qu'il en avait assez appris sur le danger pour ne pas avoir envie de courir devant. S'il était prêt à faire son devoir, ledit devoir devrait d'abord lui mettre la main dessus.
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Entre courir vers l'ennemi ou s'enfuir, il avait fait son choix sans réfléchir. Parfois le choix importait peu, du moment qu'on le faisait vite et qu'on s'y tenait.
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Videos de Joe Abercrombie (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joe Abercrombie
Une longue discussion autour de "Premier sang", le premier tome de La Première Loi de Joe Abercrombie, par la Garde de Nuit.
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