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Joe Abercrombie est l'un de mes auteurs préférés en littérature fantasy, j'avais mis de côté cette trilogie de "La mer éclatée" comme on garde une bonne bouteille, en étant sûr de passer un bon moment de lecture dans le genre que j'affectionne.
La moitié d'un roi est une histoire tout bonnement originale et géniale, avec plus de 420 lectures en fantasy il devient compliqué d'être surpris, on se contente le plus souvent d'apprécier les variations sur un thème, ici je me considère comme particulièrement gâté.
Le prince Yarvi est la moitié d'un roi car né infirme il ne sera jamais un guerrier, il ne devait pas régner et se contentait largement de la tâche de ministre pour laquelle il se formait, ce que l'on appelle de la lucidité.
Seulement voilà, son père et son frère sont assassinés et il se retrouve héritier du trône noir, un rôle qui demande des qualités dont il ne possède pas la première d'entre-elles...
Pour évoquer le contexte, cela ressemble furieusement aux vikings, des peuples de marins aux tendances à la piraterie et au pillage, un monde à la brutalité omniprésente.
Dans un monde de brutes ou seules la force, la vaillance et les aptitudes guerrières inspirent le respect, Yarvi va devoir utiliser ses seules armes, à savoir son intelligence et sa ruse, des qualités qu'il a été obligé de développer dès son plus jeune âge, sa survie va en dépendre.
L'originalité de cette histoire réside donc dans ce que le personnage principal est aux antipodes des standards habituels, ici la ruse et l'opiniâtreté vont se substituer à la force et au courage et l'intelligence à la brutalité et du coup l'histoire va se révéler addictive car le personnage est particulièrement réussi et crédible, il n'est même pas sympathique pour tout dire, il est juste humain et il tient avant tout à survivre.
J'ai rarement avalé les pages avec autant d'avidité, c'est sûrement pour ce genre de lecture que l'on parle de "page turner", ce tome est parfait et la fin assez spectaculaire, à tel point que je me demande ce que va bien pouvoir imaginer l'auteur pour la suite.
Habituellement j'aime bien intercaler des lectures entre les tomes d'une saga, là cela m'est impossible, j'ai déjà lu cent pages du tome 2, et cela s'annonce aussi bon que le premier !
Cette histoire, bien qu'estampillée littérature fantasy ne comprend pas de magie ou autres créatures fantastiques et pourrait plaire à quiconque aime les histoires solides et les bons scénarios.
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Ce roman est présenté et vendu comme un roman Young Adult parce qu'il est centré sur le parcours d'un personnage adolescent. On est donc certes dans le roman d'apprentissage, mais l'auteur ne sacrifie en rien à sa formule spaghetti et on retrouve avec plaisir le mélange action, aventure et humour noir truffé de dialogues incisifs.
Comme d'autres auteurs avant lui, y compris de bien connus auteurs britanniques, Joe Abercrombie glisse un peu de la fantasy à l'historique. Ici l'aspect fantasy se résume au mythe de la guerre des Elfes contre la Déesse Unique qui aurait eu pour dommages collatéraux la multiplicité des divinités et la présence de moult ruines elfiques de part et d'autre de la mer éclatée.
La mer éclatée pourrait être la Mer Baltique, la Vansterland, le Gettand et le Trovenland pourraient être la Norvège, la Suède et le Danemark, l'Impératrice du Sud une reine byzantine, les indigènes septentrionaux les Lapons et les Finnois, les habitants de la rive orientale des Baltes et des Slaves… On retrouve même les tensions entre païens tenant des anciennes croyances et chrétiens partisans de la nouvelle religion.


Tout au long du récit, nous suivons Yarvi, prince handicapé avec sa main mutilée et destiné à la prêtrise, qui doit monter sur le trône à la suite de l'assassinat de son père et de son frère aîné. Il prête le serment de châtier les meurtriers des siens…. Nous voilà donc parti pour une bonne vieille histoire de vengeance qui va être le moteur de l'une bonne vieille trilogie ! J'ai tout de suite pensé au pitch de "La Trilogie de l'empire" de Feist et Wurts. Est-ce que Yarvi va suivre la même route que Mara des Acoma ?
Mais si on connaît ses classiques, on peut aussi penser à une autre histoire qui s'est déroulée IRL. Un adolescent malin mais malingre, qui n'a que son nom pour le protéger contre les maîtres de guerre et les animaux politiques qui lorgnent sur son héritage… Est-ce que cela rappelle quelque chose ? Mais oui, le neveu du divin Jules : celui qui était Octave et qui est devenu Auguste !

Rapidement Yarvi comprend qu'on l'a trompé sur l'identité de ceux qui ont tué son père et son frère… mais il est déjà trop tard !


Et toute la progression des personnages et de l'histoire se structure autour d'une série aphorismes que Yarvi comprend, utilise et détourne au fur et à mesure de son odyssée sur la mer éclatée et ses rivages. Difficile de ne pas penser aux tirades des films de Sergio Leone genre « le monde se divise en deux : ceux qui ont la corde au cou et ceux qui la coupent, ceux qui ont un revolver chargé et ceux qui creuse. Toi, tu creuses ». Mieux j'ai retrouvé l'esprit d'un chouette western spaghetti aujourd'hui méconnu : "Le Dernier jour de la colère" de Tonino Valerii (1967). Dans le film, le jeune Scott Mary interprété par Giuliano Gemma, est un paria qui rêve de voir la communauté l'accepter. Il est pris en main par Frank Talby, un vieux pistolero ambivalent, interprété par Lee van Cleef, qui va lui apprendre à la dure comment devenir un homme et affronter les dures réalités de la vie à coup de règles/leçons numérotées.
A l'image d'un Quentin Tarentino, Joe Abercrombie vient nous du monde de la vidéo et est un grand cinéphile (ceux qui ont envie d'aimer tous les films et tous les genres de films, pas ceux qui s'extasient sur les trucs que personne ne comprend sauf eux pour ensuite cracher sur tout le reste au nom du mieux disant culturel). Il est fort à parier qu'il connaît ses classiques et que nous sommes en face d'une chouette histoire de Vikings spaghetti dont il me tarde de lire la suite !

Celui qui aura déjà fait un bout de chemin avec Joe Abercrombie reconnaîtra vite l'univers de l'auteur et ses personnages fétiches :


Et là où l'auteur m'a bluffé c'est la manière dont il brouille les cartes :



On retrouve donc humour de l'auteur britannique, ses punchlines, ses personnages à la fois attachants et hauts en couleurs, ainsi que ses scènes d'action qui déchirent ! Mais il a allégé son style et a carrément lâché du lest sur le grimm & gritty. Nous sommes donc en présence d'un page-turner fantasy accessible à tous : les chapitres sont courts et rythmés, avec des cliffhangers qui donnent envie de passer à la suite. Les easy readers n'ont donc désormais plus aucune excuse pour ne pas se lancer dans la découverte des univers de Joe Abercrombie.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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La mer éclatée a tout l'air d'une belle saga de dark fantasy et pourtant elle en prend joyeusement le contre pied.

Quand l'humour cynique prend le dessus sur l'horreur, quand les héros flamboyants ne sont pas forcément ceux qu'on croit, quand la naissance d'une belle idylle fait chou blanc, quand le destin prétendu glorieux du héros se termine en pied de nez...le roman prête bien plus à sourire qu'à se blottir tremblant de peur sous le plaid.

Alors, comédie ou tragédie ? Ni l'une ni l'autre. Ou plutôt les deux à la fois.
L'une sert l'autre intelligemment et vice versa.

Allez hop ! A moi le deuxième tome !
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce premier tome de la nouvelle trilogie de l'auteur. Il nous offre une histoire solide, entrainante et captivante qui nous happe dès les premières pages. J'avais un peu peur que Joe Abercrombie, devant son envie d'écrire aussi pour un public plus jeune, perde de son côté sombre et violent, mais il n'en est rien. Alors certes ça reste plus « sage » que ce qu'il propose en adulte, mais il sait toujours aussi bien rendre la vie compliquée à tous ses héros. L'univers développé se révèle intéressant et possède encore son lot de mystères que j'espère voir développer par la suite. Concernant les personnages on s'attache assez facilement à Yarvi rejeté la faut à son handicap et qui va devoir évoluer dans la douleur et la souffrance. Les personnages secondaires sont aussi intéressants à découvrir, même si une ou deux fois certains traits de caractère nous rappellent des héros d'autres séries de l'auteur. La plume est toujours aussi incisive et percutante, nous entrainant avec facilité dans son histoire pour aboutir à une conclusion réussie, pleine de révélations et de surprises. Au final un premier tome plus que solide qui vient poser l'univers et les personnages et qui me donne envie de lire la suite.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Une histoire de trahison et de vengeance. Yarvi est infirme. N'ayant qu'une main, tous, y compris lui-même, le perçoivent comme étant la moitié d'un homme. Sauf que Yarvi est prince. Sauf que son père et son frère aîné sont tués. Sauf qu'il devient roi... ou la moitié d'un roi?

Divisé en 4 parties, ce tome nous donne une action omniprésente et le destin de Yarvi qui se construit pas à pas. Trahison et serment de vengeance sont de mise. de même que l'affirmation d'une personnalité. On suit cette histoire avec plaisir. La fin est remplie de rebondissements, nous poussant à lire très rapidement le tome 2 afin d'en savoir plus sur le destin de ce prince sous-estimé. L'ambiance est très politique, dans un monde très nordique.

La Mer éclatée n'est pas le cycle que je préfère d'Abercrombie mais pour autant il reste très distrayant.

Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Bragelonne
Challenge Séries 2021
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La moitié d'un roi est le premier tome de la trilogie de fantasy La Mer éclatée écrit par l'auteur anglais Joe Abercrombie. On suit dans ce premier volume, Yarvi, jeune prince du royaume de Gettland. Ce héros qui finalement n'en est pas réellement un est handicapé depuis la naissance par une main gauche complètement atrophiée. A cause de son handicap, Yarvi ne se destine pas du tout à la guerre et au combat aux côtés de son père et son frère ainé, mais se destine plutôt à devenir Ministre, sorte de prêtre-conseillé. Loin d'être idiot et prêt à passer son examen pour pouvoir prendre ses fonctions, Yarvi deviendra, bien malgré lui, le nouveau roi de son pays après la mort surprise de son père et de son frère aîné, tous les deux morts après la trahison du pays voisin. S'ensuivra alors des complots, des aventures périlleuses et surtout des rencontres qui transformeront notre jeune roi en homme.

Comme expliqué précédemment, Joe Abercrombie a l'originalité de nous proposer un protagoniste plutôt original et c'est vraiment le point fort du roman pour moi. Loin des héros guidés par une prophétie qui cherche à vaincre un mal ancestral, Yarvi part quand même avec pas mal de désavantages dans sa quête initiatique. Comme on s'en doute, sa main gauche est un handicap très difficile à assumer devant un peuple qui reste particulièrement dubitatif et qui a des problèmes à respecter ce nouveau roi qui n'est même pas capable de tenir une épée et un bouclier en même temps. Ce choix de héros par l'auteur est particulièrement intelligent car on ressent beaucoup d'empathie pour celui-ci, qui malgré ce petit souci essaye de vraiment faire ce qu'il peut et qui n'a qu'une envie, être aimé par les gens qui l'entourent. de plus, Yarvi est un personnage plutôt peureux et plus porté sur les livres que sur les combats au début du roman, mais qui, finalement, à travers les épreuves difficiles, saura grandement évoluer et c'est très intéressant à suivre.

Malgré une intrigue qui manque parfois de profondeur, le récit n'en reste pas moins très haletant et addictif. le roman se lit très rapidement tant on est pris dans l'aventure avec Yarvi, on est complètement dans l'action et on ne veut plus qu'une chose : avoir le fin mot de l'histoire et savoir comment nos personnages vont s'en sortir. Les rebondissements sont très présents et notre Yarvi n'en ressortira pas indemne. Joe Abercrombie ne dorlote pas ses personnages et l'on est souvent surpris concernant le destin de certains.


Lu en même pas deux jours, La Moitié d'un roi est un premier tome qui ouvre sur une trilogie pleine de promesses. Avec un rythme très haletant, Joe Abercrombie n'en laisse pas de côté ses personnages qui sont tous très originaux et passionnants à suivre. Malgré une histoire qui manque parfois de subtilité, l'auteur nous propose un premier tome addictif et qui finalement peut se suffire à lui-même mais m'a donné envie d'en découvrir beaucoup sur l'univers et de retrouver Yarvi qui, j'en suis sûre, n'a pas encore tout dévoilé.
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Tout d'abord un grand merci à Babelio et Bragelonne pour m'avoir permise de découvrir ce livre et cet auteur dont je n'avais entendu que du bien ! Je suis heureuse que ma 200 unième critique tombe sur ce livre.
La moitié d'un roi est un très bon livre de fantasy ,une bonne surprise !

Yarvi ,né avec une seule main valide ,doit monter sur le trône de son royaume suite à la mort de son père et de son frère ,tués par le royaume voisin. Yarvi est un jeune homme faible et manquant de courage . Pourtant il jure de se venger de la mort de son père....mais dés la première attaque mené avec l'aide de son oncle ,tout bascule pour lui .
Trahison ,revanche, retournement de situation ,rythme haletant , tout y est pour faire de "la moitié d'un roi" un excellent roman de fantasy . Impossible de le refermer une fois commencé ! C'est un premier tome mais l'histoire est bouclée à la fin .Une fin d'ailleurs très réussie car je n'avais pas imaginé ce dénouement.
Et je découvre ainsi un nouvel auteur dont je vais m'empresser de lire les autres livres,en attendant la suite de ce premier tome.
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Joe Abercrombie commence à être un vieux sorcier.
Il radote.
Il rajoute dans son chaudron les mêmes ingrédients.
Des anti héros. Très. Des trahisons. Beaucoup. Des vengeances. Plein. Promises, jurées, tenues.
Et ce, dans un volume inhabituellement très fin. Seul change le décor. Les mers, les galères, les peuplades.

Et pourtant ça diablement fonctionne.
Lu en deux soirées, les pages ont défilé tranquille même quand on s'attendait à ce que l'auteur voulait nous dire, même quand le prévisible est arrivé. Jusqu'aux retournements ultimes.

Joe Abercrombie commence à être un vieux sorcier. Mais sa magie marche toujours aussi bien. (ainsi que celle de Juliette Parichet, son traducteur bien entendu)
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J'avoue tout, ces bouquins sont à ma fille... Elle n'hésite pas, elle, à débourser 20 euros et plus pour un bouquin, signe indubitable qu'elle fait bien partie de la génération "euro".
Et j'avoue tout, je me suis régalé. Pas autant que pour "la première loi", mais quand même, c'était top ce premier tome, surtout pour de la littérature "young adult". C'est plus léger, plus convenu et beaucoup moins complexe dans les complots, mais ça se laisse lire avec un grand plaisir. Trop vite, cependant, pour un bouquin aussi cher, enfin, de mon point de vue...

C'est bien écrit, bien traduit, les aphorismes y sont légions et il est amusant de voir comment Yarvi s'en dépêtre au fur et à mesure qu'il grandit, parce qu'il grandit, ce petit, à la force du poignet ! (Je sors ?)
On le suit avec bonheur, parce qu'il est le faible, l'exclu et qu'on a envie qu'il leur claque le beignet à tous, ces fort en gueule et ces brutasses épaisses qui ne connaissent que la loi du plus fort.

Les personnages principaux de la "quête" (les esclaves) sont très attachants, et même si on voit venir les "trucs" d'assez loin, ça n'a aucune importance, parce que c'est juste que du bonheur à lire, avec un brin d'humour noir, un peu comme on savoure un bon western spaghetti dont on connaît d'avance toutes les ficelles, comme dit Alfaric fort justement.

Bref, c'est de la littérature "jeunesse", de la "fantasy simple" pour qui en a beaucoup lu, mais il n'empêche que ça reste d'un excellent niveau, que c'est très divertissant, facile à lire, et que j'ai envie de connaître la suite. Hop, à moi le tome 2 !
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Voilà un auteur qui n'a pas froid aux yeux et qui prend pour héros Yarvi, un prince handicapé et rejeté par sa famille car trop faible pour devenir roi. Avouez que ce n'est pas le genre de héros que les lecteurs de fantasy ont l'habitude de côtoyer. Dans le royaume, on lui préfère -et de loin- son frère, qui incarne le prince idéal, digne successeur du père. Yarvi lui, est inexistant, plongé dans les livres et ses études, incapable de tenir une épée, on a presque l'impression qu'il vit au palais par la seule pitié qu'il inspire ...

Mais un beau jour, son père et son frère sont assassinés et Yarvi se retrouve roi bien malgré lui. Enfin roi c'est beaucoup dire car toute le monde le pense incompétent, en premier lieu sa propre mère, et prend les décisions à sa place. de là à usurper totalement son trône il n'y a qu'un pas. C'est ainsi que Yarvi se retrouve esclave sur une galère. Et croyez-moi, des galères (humour ..) il va en voir. Surtout quand on n'a que la moitié d'une main. Ce n'est pas facile de ramer ou de se battre ...

Voilà le héros peu ordinaire que Joe Abercrombie nous invite à suivre. Pas de fausse pitié dans ce roman, Yarvi est un vrai héros avec ses forces et ses faiblesses. Et si on l'aime (parce qu'on l'aime, faites-moi confiance), c'est pour ce qu'il est et non pour ce qu'il pourrait être. Il compense son handicap par d'autres qualités et son courage force l'admiration. Dans son épopée, il va se faire des amis, eux aussi peu ordinaires et c'est un régal de les suivre à travers les mers et les forêts.

Aucune pitié non, ni pour Yarvi, ni pour ceux qui croiseront sa route. le monde créé par Abercrombie est cruel et que l'on soit handicapé ou non, il est bien difficile d'en sortir vivant. Préparez vos mouchoirs si, comme moi, vous avez eu le malheur de vous attacher à certains personnages ....

Comme déjà dit, c'est un vrai régal que de suivre Yarvi et les marginaux qui vont le suivre. Marginaux qui, soit dit en passant, peuvent être plus nobles que les pairs du royaume ... ou pas. Mais ce qui m'a le plus déroutée, je dois le dire, c'est la conclusion de ce premier opus. Tout semble pourtant "aller comme sur les roulettes" jusqu'à la fin. Sauf qu'on n'a pas vu le grain de sable ... On pensait que tout coulait de source. Grossière erreur. Vraiment époustouflant, j'en suis restée sur le c** . Humm pardon !
A tel point que je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que non, ce n'est pas possible, ça ne pouvait pas finir comme ça. A tel point aussi que j'ai relu deux fois les dernières pages, histoire de voir si des fois ça n'aurait pas changé entre deux , mais non ...

En résumé, un roman que je le conseille fortement. Il est incroyablement prenant, impossible à lâcher. La fin donne une fausse impression de "one-shot" ( on ne finit pas sur un cliffhanger), mais Yarvi ne peut pas en rester là alors on attend avec impatience de le retrouver et de connaître enfin son destin.
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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