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Warhammer 40.000 - Cycle d'Eisen... tome 1 sur 5

Nathalie Huet (Traducteur)
EAN : 9782915989274
397 pages
Bibliothèque interdite (08/06/2006)
4.06/5   45 notes
Résumé :
" La pensée engendre l'hérésie - l'hérésie appelle le châtiment ". Infiltrée au cœur de l'humanité, l'Inquisition la sillonne comme une ombre vengeresse, poursuivant et abattant impitoyablement ses ennemis avec une intransigeance absolue. L'inquisiteur Eisenhorn se trouve confronté à une conjuration interstellaire de grande envergure ainsi qu'à des sombres puissances démoniaques qui toutes rivalisent pour la possession d'un texte ésotérique d'une abominable puissanc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Premier tome de la mythique trilogie Eisenhorn avec Malleus et bien sûr Hereticus dans l'univers Warhammer 40.000

L'inquisition, l'une des institutions les plus redoutées de l'Imperium. Un groupe d'enquêteurs d'élite à la détermination d'acier, pour chasser xénos, mutants et hérétiques. Leur bras armé ? Tout ce qu'ils peuvent réquisitionner de forces militaires, y compris un chapitre de space marines.
Eisenhorn est un inquisiteur, membre de l'Ordo Xenos, un pur et un dur, un puritain doté d'un fort pouvoir de persuasion. Confronté à des hérétiques alliés à des extraterrestres corrompus par le chaos, rien que cela, notre héros, un peu monomaniaque, va voler de mondes en mondes à la poursuite d'un ennemi immatériel, source d'un immense pouvoir capable de corrompre l'humanité toute entière.

J'avais au départ, un peu peur de tomber sur une oeuvre un peu trop cérébrale... Suis-je bête. C'est du W40k. le roman démarre à 100 à l'heure, accélère au milieu pour finir à fond les gamelles. Ça dépote, ça défouraille à tout va. Une enquête policière menée tambour battant par un inquisiteur particulièrement en forme avec rebondissements à la pelle. Quand il n'y en a plus, il y en a encore. Pour plagier honteusement Alfaric, je dirais que c'est 24 heures chrono au pays de l'Empereur-Dieu de l'Humanité.
Bon, au chapitre des reproches, on pourrait citer des personnages secondaires un peu trop lisses et stéréotypés, renforcés en cela par un mode narratif à la première personne. On ne s'étend pas non plus trop sur les états d'âme de notre héros sans peur et sans reproche qui compense ce manque à coups de bolter et fusil laser.
Abnett a été meilleur que cela avec sa série des fantômes de Gaunt (qui reste le must, pour moi, dans cet univers), mais l'action omniprésente contrebalance efficacement ces lacunes.

Un excellent divertissement.
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Dans l'énorme collection d'histoires que renferment l'univers science-fictif de Warhammer 40.000, celle de l'inquisiteur Eisenhorn revêt une importance particulière…et pas forcément que pour des raisons fluffiques.
Publié en 2001 en même temps que la sortie d'Inquisitor, un jeu dérivé consacré aux Inquisiteurs qui n'a pas fait long feu, Xenos est le premier volet de la trilogie Eisenhorn.
Écrit par l'anglais Dan Abnett, un habitué du Hobby que l'on retrouve notamment dans la saga de L'Hérésie d'Horus et dans la série des Fantômes de Gaunt, Xenos nous transporte dans le sillage de la plus secrète et de la plus puissante institution de l'Imperium : l'Inquisition.
Et si cette trilogie est aussi importante aujourd'hui, c'est à la fois parce qu'elle illustre de façon littérale les divergences internes qui font rage dans cette institution (et qui étaient décrites par le menu dans le livre de base du jeu Inquisitor) et surtout parce que l'on sait depuis juillet 2019 que Frank Spotnitz, surtout connu pour The Man in the High Castle, développe une série télévisée basée sur la trilogie Eisenhorn.
Un événement en soi puisque c'est la toute première fois que l'univers créé par Games Workshop se verra adapté en live !
Alors, avant tout, de quoi parle ce premier volume ?

Dans les ténèbres d'un lointain futur…
Nous n'allons pas refaire ici une présentation de l'univers 40.000 (pour les intéressés, reportez-vous à cet article introductif) mais il semble nécessaire d'ajouter quelques détails.
Eisenhorn est un inquisiteur impérial. L'Inquisition joue un rôle-clé dans l'immense empire humain qu'est l'Imperium puisque c'est elle qui assure la cohésion de l'ensemble des parties en présence et qui déjoue le complots du Chaos ou des Xenos. En schématisant, l'Inquisition garde les gardes. Mais qui garde l'Inquisition du coup ?
Comme nous l'apprenions dans Inquisitor, il existe plusieurs factions dans l'Inquisition séparées, grosso modo, en deux groupes : les puritains et les radicaux. Les premiers appliquent à la lettre les commandements impériaux et la volonté de l'Empereur-Dieu tandis que les seconds utilisent tous les moyens, y compris ceux de l'ennemi, pour combattre les menaces extérieures et intérieures. Difficile donc de concilier les deux parties en présence…
Eisenhorn nous est ici présenté comme un puritain de la faction Amalathienne, c'est-à-dire qui vise à maintenir le statu quo dans lequel se trouve l'Imperium en partant du principe que c'est la volonté de l'Empereur.
À la poursuite du traître Murdin Eyclone sur la planète-sanctuaire Hubris, Eisenhorn déjoue un attentat majeur avant de se rendre compte que Murdin n'est qu'un pion dans un complot bien plus vaste et dangereux. Accompagné de son équipe d'élite incluant un astropathe, un arbites ou encore une Intouchable, Eisenhorn se rend sur Gudrun à la recherche des commanditaires d'Eyclone. L'occasion de rencontrer d'autres inquisiteurs comme l'ultra-puritain Voke ou le radical Molitor. Mais les choses se compliquent avec l'implication d'une mystérieuse race xenos et de sbires du Chaos.

Vol au-dessus d'un nid de Xenos
Comme toujours avec Abnett, l'histoire offerte est carrée, efficace, rythmée et bourrée de personnages charismatiques. de planète en planète, le lecteur découvre un bout de l'Imperium avec toute l'ambiance gothique et impitoyable qui va avec. le personnage central, le fameux Eisenhorn, est intéressant à plus d'un point de vue puisqu'il offre à la fois une perspective puritaine mais montre aussi qu'il est capable d'enfreindre les codes de cette faction pour arriver à ses fins. Sans être totalement humain dans ses actes (c'est tout de même un Inquisiteur), Eisenhorn se situe à un carrefour qui permet au lecteur d'avoir une certaine empathie pour lui. Ses relations avec ses compagnons de route — Betancore, Aémos ou encore Fischig — renforcent ce versant ordinaire et permet de ne pas se retrouver avec un être impitoyable du genre de Voke qui semble terrifiant d'intolérance (même pour les standards déjà pas très élevés de l'Inquisition).
L'autre point appréciable de Xenos, c'est qu'Abnett ne se contente pas des races déjà bien connues des joueurs pour introduire celle des saruthies afin d'illustrer la perversion exercée par le Chaos à l'échelle d'une race entière.
Enfin, comme toujours, Xenos comporte son lot de batailles et d'affrontements épiques en diable où Abnett n'a plus rien à prouver. C'est haletant et violent, tout ce que l'on aime en somme.
En sous-main, Abnett montre également le pouvoir absolu et colossal de l'Inquisition qui peut tout réquisitionner et passer outre l'autorité la plus suprême, celle des Hauts Seigneurs. Nul doute que la problématique de « qui garde les gardes » sera l'un des thèmes majeurs des deux prochains volumes qui s'intéresseront aux deux autres Ordos majeures de l'Inquisition : l'Ordo Malleus (pour les démons) et l'Ordo Hereticus (pour les traîtres de l'intérieur).

Roman de divertissement ultra-efficace aussi divers dans ses planètes que dans les races rencontrés, Xenos offre un premier tour de piste enthousiasmant pour le « jeune » Eisenhorn. Une autre façon de découvrir l'Imperium, loin des batailles entre Space Marines, alternant enquête policière et action échevelée.
Lien : https://justaword.fr/eisenho..
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Le roman est divisé en 4 parties :
1) investigation sur Hybris (on commence là où finit "Demolition Man")
2) infiltration sur Thracian Primaris (Star Wars, vous avez dit Star Wars ?)
3) poursuite dans l'espace (pas facile de se représenter les tétraspaces xénos)
4) la purge d'Izar (on retrouve bien l'auteur des "Fantômes de Gaunt")
On alterne action, investigations, révélations et bastons dans un sens ou dans un autre.
C'est mi actionner mi techno-triller et mis à part 2 longs voyagent spatiaux cela a de faux airs de "24h Chrono".
Tout est donc très cinématographique et bien rythmé, même si Dan Abnett n'a pas toujours les coudées franches.
Notons aussi que tous les tenants et aboutissants de l'affaire du Pontius n'est pas franchement claire…
… Gageons que les suites apporteront quelques éclaircissements sur ces questions.

L'inquisiteur Eisenhorn et empreinte le long chemin que le mènera de Puritain à Radical.
La voie menant vers l'enfer est pavée de bonnes intentions, et toujours fascinant le côté obscur de la force est…
Notre héros, sombre et solitaire, à la fois implacable et compatissant n'est pas sans rappeler "Harlock".
Et pour faire bonne mesures les scènes de combats entre vaisseaux spatiaux renforcent cette impression.

Comme le roman est raconté à la 1ère personne, les personnages secondaires ne sont pas développés.
Et c'est bien dommage car difficile de ne pas pouvoir faire la comparaison avec une autre série culte : "Capitaine Flam"
Uber Aemos, le vieillard érudit ? C'est le professeur Simon Wright !
Midas Betancore, l'homme d'action décontracté ? C'est Mala !
Godwyn Fishtig, l'homme d'action droit dans ses bottes ? C'est Crag !
Alizebeth Bequin, la sémillante psycher négative ? C'est Johanne Randor !
La galerie ne serait pas complète sans Lowink l'astropathe geek et Maxila, le capitaine de vaisseau cyborg.

Si vous avez envie de pourchasser cape au vent les ennemis de l'humanité à travers l'espace intersidéral, cette série est faite pour vous. Cerise sur le gâteau, la plupart d'en eux sont des ploutocrates corrompus dont on reconnait facilement les équivalents IRL. Que la justice de l'Empereur s'abatte sur eux et leurs semblables !
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Gregor Eisenhorn est inquisiteur. Aidé par différents acolytes aux talents variés (pilote, psyker, savant, assassin, soldat...) il parcoure l'Empire à la recherche du Mal pour l'anihiler à grand coup de radicalisme et d'épée. Ce n'est pas un inquisiteur à la Bernardo Gui : c'est plutôt une sorte d'Inspecteur Harry, qui règle beaucoup de ses enquêtes avec ses pouvoirs psy, son épée et ses armes à feu. Disons qu'il reste peu de témoins une fois qu'il quitte une scène de crime. C'est le bon gars : pas trop fasciste, il n'a pas une lecture très radicale du dogme. Oh, il tue sans pitié tout ce qui est corrompu par le Chaos, mais il est accomodant avec certains aspects de l'hérésie, surtout si ça peut lui permettre de remonter plus haut dans la hiérarchie hérétique afin de décapiter un culte.

Ses enquêtes ? Il doit débusquer des cultistes, des psykers fous et traquer l'hérétique. Il ne reçoit pas de mission de sa hiérarchie, il est assez libre de choisir ses combats. C'est d'ailleurs assez étrange la latitude qui lui est offerte dans sa profession. Il rend peu souvent compte de ses actes à ses pairs, c'est un peu un cowboy de l'espaaace, Le Bon dans Le Bon, la brute et le mutant. Il est cool, Gregor : il a des pouvoirs psy, il a des grosses armes, il balances quelques répliques cinglantes et il dessoude du méchant. Les trois romans proposent des intrigues relativement simples (des méchants aliens, des nobles corrompus par le Chaos, une chasse aux sorcières...) mais qui font bien le tour de la mission inquisitoriale. C'est très pratique pour avoir une vue d'ensemble du travail d'un inquisiteur et de ses acolytes.

Par contre, il y a des choses un peu pénibles. Déjà, Gregor est trop parfait. Même quand il fait croire qu'il bascule vers le côté obscur de la Force, il reste en contrôle. J'aurais adoré un inquisiteur roublard, un vrai salaud qui magouille, mais à la place j'ai plutôt un gentil paladin. Ensuite, les romans n'exploitent absolument pas les sentiments des personnages. C'est souvent axé action, du coup c'est très lisse. Il faut attendre le troisième roman pour avoir un brin d'amour (hyper cliché, qui plus est). le bon point, c'est que Dan Abnett n'hésite pas à décimer l'entourage de Gregor. Par contre, ça veut dire qu'on n'a pas trop le loisir de s'intéresser à ces seconds couteaux qui sont soit trop effacés, soit sacrifiés pour la tension dramatique.

L'auteur a fait le choix d'une narration à la première personne. Et comme Eisenhorn n'est pas, à mon sens, un personnage attachant, celà brime ces aventures. Même quand il devient soit disant plus trouble, Gregor reste trop entier et prévisible pour le lecteur. Je n'ai pas eu peur pour lui, je n'ai pas tremblé pour son âme. J'ai espéré en vain une fin sordide et pessimiste qui aurait donné un cachet ultra cynique à l'ensemble, mais c'est au contraire une fin super ouverte, sans ambition, qui termine mon marathon abnettien.

En résumé, c'est comme pour Gotrek et Felix : on n'en fera pas une fiche de lecture pour le bac de Français, mais ça se laisse lire. Et c'est déjà pas si mal.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Xenos est le premier tome de la trilogie d'Eisenhorn, de Dan Abnett. Dans cette série, nous suivons le grand inquisiteur Gregor Eisenhorn à travers sa quête sans fin pour purifier l'Imperium de l'humanité de l'hérétique, du xenos et du mutant.
L'histoire commence sur un monde très particulier, qui, du fait de son évolution autour de son soleil, se trouve la moitié du temps dans une zone trop éloignée de son dit soleil et la rend inhabitable en dehors des grandes constructions humaines éclairées tout le temps par une énorme boule de plasma faisant office de soleil.
C'est donc sur ce monde que l'histoire commence. Je ne parlerais que de ce monde pour deux raisons: la première, car je ne veux pas risquer de spoiler les potentiels futurs lecteurs, et la seconde car cette planète est le commencement, à plus d'un titre.

Bien entendu, c'est le commencement du livre, mais cela, tout le monde le savait. Ensuite, c'est le début de la vie d'Eisenhorn, si j'ose dire. Bien entendu, avant cette planéte , il avait déjà résolu plusieurs autres affaires, mais celle-ci est particulièrement importante, car ce fut ici qu'il rencontra deux des plus importants membres de son organisation, Fischig, l'Arbites incarnation de la pureté, et Alizebeth Bequin, la toute première et créatrice du groupe d'intouchables qui aida Eisenhorn jusqu'à la fin.
Mais ce fut ici aussi que tout commença, et les choses qu'il découvrira, mais aussi affrontera, seront présentes jusqu'à la dernière page du dernier livre.
Je n'en parlerais pas plus, mais ce livre, tout comme ses deux successeurs, sont de dignes oeuvres de Dan Anbnett. Lisez celui ci, et gardez à l'esprit que tout ce qui est dit sur cette première planète est extrêmement important. Tout découlera de ses découvertes.
Surveillez le Pontius et Cherubaël!
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Chaque membre cliquetant, chaque tête oscillante, trahissait leur nature impie. Je n'aurais jamais pensé que la symétrie pût se révéler si rassurante et que son absence pût être si déstabilisante. Ces êtres étaient corrompus, détournés de toutes les grâces de la civilisation et de toute compréhension humaine des canons de l'esthétique. Leurs corps et leurs membres étaient si irréguliers qu'ils semblaient totalement illogiques, comme si la somme de leurs angles ne pouvait exister dans la réalité.
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L'invasion leur avait permis de se libérer et de se retourner contre leurs propriétaires pour les massacrer. Telle est la récompense de l'esclavage, tôt ou tard.
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L’humanité doit souffrir pour que l’humanité puisse survivre. C’est aussi simple que ça.
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Grégor Eisenhorn,inquisiteur,puritain,amalathien,quarante-deux années standard ,en exercice depuis dix-huit ans.Je suis grand et large d'épaules , fort et déterminé.Je vous ai parlé de ma volonté et vous aurez sans doute remarqué mes prouesses à l'épée.
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