(Édition Américaine)
Quelques histoires courtes mais pas toujours d'une grande clarté pour présenter quelques uns des personnages qui composent Les Gardiens de la Galaxie (le film). Si pour certains d'entre eux les bandes sont plutôt réussies dans un style moderne et lisible (Nebula, l'équipe Rocket Raccoon et Groot et même Star Lord) en revanche, celles consacrées à Drax le destructeur, Gamora et Warlock confinent, par leurs pyjamas hyper serrés aux couleurs gueulardes et des positions très explicites - comprenez les genoux largement écartés sur des entre-jambes visiblement rembourrées et pas avec du coton -, au kitsch du Style Camp des années 70 avec les pires effets carnavalesques qui soient. On comprend très facilement que, dans les premières pages de cet autre arc narratif du Marvel Universe qu'est Annihilation, le premier - Drax, donc - , métamorphosé, ayant rejeté le style cape et capuchon sur-colorés mauve et fuchia, façon le Batman télé, BING ! BANG ! BOUNG !, des année soixante qui faisait bander les homos américains, prétende ne plus être celui-là car il y a de quoi avoir honte tant - ici, dans ces histoires - cela va loin dans l'extravagance sado-masochiste; Dans celle consacrée à Warlock, ça flirte carrément avec quelque chose qui se situerait entre Pricillia, folle du désert, et le flower power pollué par les pire effets grotesques des défilés de la Gay Pride (débridés et bien marrants au demeurant, c'est pas "gai" pour rien). Ce n'est même pas un clin d'oeil, ça se prend très au sérieux. Alors, sans faire de morale - chacun est libre de vivre sa vie comme ça lui chante tant qu'il ne m'impose pas ses règles -, et même si le ridicule ne tue plus, je me demande s'il n'y a pas, quand même, en dehors du carnaval, une limite qu'on ne doit pas dépasser quand on brutalise l'esthétique...
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