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Warhammer 40.000 - Les Fantômes de ... tome 1 sur 15

Julien Drouet (Traducteur)
EAN : 9782915989106
340 pages
Bibliothèque interdite (02/10/2005)
4.12/5   65 notes
Résumé :
La Croisade des Mondes de Sabbat vient de commencer. L’Imperium de l’Humanité vient de lancer ses innombrables légions de Gardes Impériaux contre ces système séditieux adorateurs du Chaos. Elles doivent remporter la victoire, quel qu’en soit le coût, au nom de l’Empereur.

Plongé au cœur de la tourmente, le commissaire impérial Gaunt mène l’avant-garde impériale avec ses Premiers et Uniques de Tanith. Les « Fantômes » de Tanith. Ces troupes d’infanteri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Faudra bien vous accrocher pour lire ce livre ! S'accrocher tout d'abord parce que l'histoire "déchire", ici pas le temps de respirer ! C'est un roman bourré d'action dans un univers extrêmement profond. L'intrigue est bien construite, complexe et elle est riche en contenu.

Il faudra bien s'accrocher car vous allez descendre au fond du terrier. Rien de propre par ici, l'ensemble dégouline de sueur et de crasse. Ça tire dans tous les sens, ça tue, ça exécute et ça n'a pas de pitié. Oui je parle bien des soldats de la garde impériale et en particulier des Fantômes du Commissaire Gaunt. Des soldats d'élites, les meilleurs du genre. Même en permission ils prennent du plaisir à dévaliser la mafia locale, c'est pour dire.

Faudra bien s'accrocher parce qu'il y a plusieurs dizaines de personnages importants. Certains que l'on croise tout au long du roman mais d'autres qui réapparaissent dans le fil de l'histoire après plusieurs centaines de pages. Pour compliquer le tout, chaque chapitre durant la première moitié du livre est un redémarrage à zéro. Vingt-ans plus tôt, vingt ans plus tard, planète X, planète Y et le tout dans le désordre. On s'y perd un peu et malheureusement passé un certain âge, comme c'est mon cas, lorsque qu'intellectuellement vous vous sentez plus proche d'un poisson rouge que du prix Nobel d'économie, ça rend le tout un peu... difficile. Mais je me suis accroché et finalement j'y ai pris du plaisir.

Allez... vivement la suite !

Wiitoo Takatoulire
Note 4/6
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Ne vous fiez surtout pas au dessin de la couverture qui fait plus penser à un vieux jeu de combat sur console ou PC de la fin des années 80 qu'au véritable contenu du livre. (le début de WH 40K date de 1987 alors que le livre a été écrit en 2005)

Inutile d'être familier de l'univers Warhammer 40.000 pour pleinement apprécier ce livre, mais si voulez savoir ce que sont warp, adeptus mechanicus, chaos et orks, un petit passage par wiki vous renseignera rapidement.

Après un petit préliminaire de combat spatial, Dan Abnett nous embarque sur Fortis Binary, monde usine trop précieux pour régler le conflit par des bombardements orbitaux. On assiste à une guerre de tranchées, façon première guerre mondiale, sous flots d'obus et gaz de combats où les soldats meurent par milliers tandis que les généraux, confortablement installés à l'arrière les envoient à la boucherie.

S'ensuit une virée de vieux soudards dans les bas-fonds pour monter un "coup" agrémentée de mitraillages; Pour poursuivre par un trajet en croiseur super-convoyeur de charge sur fond barbouzard.
On fini par un débarquement en règle sur Menazoïd epsilon, bataille rangée et chasse au trésor.

Tout le livre est parsemé de quelques courts chapitres de flash-back pour la compréhension générale de l'intrigue (car il y en a une....)

Ce n'est pas du lisse, ce n'est pas du propre, c'est du violent, du sanglant, c'est rapide, c'est précis. Une atmosphère militaire comme on peut les aimer.
Un très agréable moment de sf militaire que je recommande à tous les amateurs du genre.
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[Critique sur la base de l'édition originale en anglais]

C’est l’été.



(Je ne sais pas si vous êtes au courant.)



Et l’été, plus le Nébal dégouline de sueur, et gémit quand le Coca Zéro vient à manquer, plus il a envie de lire des trucs de bourrin.



Ça arrive.



L’été.



(Surtout…)



Bon, et là, mes camarades m’ont contraint et forcé (tu parles…) à me replonger dans l’univers de Warhammer 40,000 – cet univers délicieusement fasciste et qui sent le mâle. Et que j’adore. Très sincèrement. Là, je suis PJ depuis peu à Rogue Trader, ce qui m’a aussi donné l’envie de lire enfin Black Crusade… et, oui, de me remettre aux romans de la Black Library. Oui. Il y a quelque temps de cela (tiens, c’était l’été), je m’étais lu les quatre premiers volumes de la considérable saga « L’Hérésie d’Horus », et, ma foi, ça m’avait bien plu, dans l’ensemble. Suffisamment pour que je souhaite retenter l’expérience.



Cependant, si je m’y remets petit à petit (là, je suis en train de lire le cinquième volume, Fulgrim, de Graham McNeill, et pour le moment ça se passe très bien), j’avais quand même une vague frustration à l’égard de… ben, l’univers de cette série. Car elle décrit un moment clef (et qui s’étend pas mal) de l’histoire de Warhammer 40,000, mais, eh, justement, elle se déroule dix mille ans avant le quarante-et-unième millénaire – ce n’est donc pas vraiment l’univers arpenté dans les divers jeux de rôle et de figurines, etc., mais sa colossale introduction (ou préquelle si vous y tenez).



Là, j’avais justement envie de cet univers de jeu, avec l’empereur-charogne qui n’a pas bougé de son trône d’or depuis dix mille ans, et avec sa si charmante Inquisition, ce genre de choses – le véritable univers Warhammer 40,000, Facho++. J’ai fait appel à Ceux Qui Savent, lesquels, hors « Hérésie d’Horus », m’ont suggéré pour l’essentiel deux pistes : d’abord (et surtout ?), la série des « Fantômes de Gaunt », à vue de nez la plus connue de la Black Library avec, eh, « L’Hérésie d’Horus », et, moins ultra-militaire, la série « Eisenhorn » ; et, dans tous les cas, à la base du moins, c’est du Dan Abnett – probablement l’auteur le plus connu et vendeur de romans Warhammer 40,000.



À vrai dire, lire « Les Fantômes de Gaunt » me chatouillait depuis quelque temps déjà – c’est un titre que j’ai souvent croisé… Et, du coup, hop – avec l’omnibus de la trilogie originelle (dite ultérieurement de « La Fondation »), mais en version anglaise ; pas pour la pureté du style, hein, mais j’avais quand même souffert avec certaines traductions des premiers volumes de « L’Hérésie d’Horus », à l’époque, alors…



Et donc, aujourd’hui, First and Only – c’est-à-dire Premier et Unique (ah ?) dans la langue de Guillaume Musso.



Du gros space op’ militaire – la version avec des uniformes sympa en cuir, casquettes, galons, tout ça, plutôt que les grosses méga-armures des Astartes ; ça défouraille quand même pas mal.



Gaunt, donc – Ibram, de son prénom. Le bonhomme n’est pas un officier de la Garde Impériale comme les autres. Bon, déjà, c’est à la base un commissaire politique, alors on évitera de le faire chier sur la doctrine. Mais, en même temps, et c’est beaucoup plus singulier à vrai dire, tout fanatique de la cause impériale qu’il soit, Gaunt a un horrible défaut : il accorde de l’importance à la vie de ses hommes (on évitera de dire « à la vie en général », faudrait voir à pas déconner non plus). Ses collègues, et ses supérieurs, n’ont guère pour habitude de s’en embarrasser ; l’armée impériale est une énorme machine, elle compte des millions, peut-être des milliards de soldats divers et variés – dans un immense théâtre d'opérations à l'échelle de la galaxie ; autant dire qu’elle peut le plus souvent se permettre de sacrifier des régiments entiers, à ce stade simples objets statistiques ; et, a fortiori dans cet empire beaucoup trop grand et beaucoup trop complexe, même les statistiques, on a du mal à en tenir le compte. Alors où est le problème ? Il n’y a pas de problème.



La stratégie, pour certains officiers supérieurs, obéit en fin de compte à des principes agréablement simples : on envoie les pioupious au front par paquets de trouze, on écrase les rebelles/les xénos/les disciples infâmes des Puissances de la Ruine sans regarder à la dépense en vies humaines, et on monte en grade, suffit de ne pas manquer de respect à l’inquisiteur de passage. Le supérieur de Gaunt, là, c’est d’abord le Lord-Général Hechtor Dravere, et c’est un joyeux archétype de ces aimables philanthropes. Il y a littéralement « GROS CONNARD » écrit sur son armure. Et il a de l’ambition, le bougre – frustré de ne pas avoir hérité du méga-commandement de la croisade lancée contre les forces du Chaos dans les Mondes du Sabbat il y a déjà dix ans de cela, il est à l’affût du moindre avantage qui lui permettrait de monter, monter, monter, comme la sève, quoi (en tout bien tout honneur).



Gaunt n’a rien d’un tendre. Le bonhomme est à vrai dire plutôt froid. Mais il prend en compte la vie de ses hommes, oui. Dingue, ça… Faut dire, il ne s’agit pas de n’importe qui non plus ! Gaunt a fait ses premières armes avec les régiments d’Hyrkan de la Garde Impériale, et s’en est ma foi plutôt bien sorti, mais on l’a affecté depuis au régiment de Tanith – oui, « au », au singulier : le Premier et l’Unique. Car la planète Tanith s’est fait défoncer la gueule pile au moment de la Fondation du régiment – les Tanith qui en font partie, eh bien, sont les seuls Tanith qui restent… Raison de plus pour éviter de faire n’importe quoi avec leurs vies, hein ?



Mais, rassurez-vous, ils sont quand même beaucoup moins mignons que… des pandas mignons, disons.



Non, ce ne sont pas des pandas mignons.



Non.



Ce sont des militaires – et des bons. D’autant que, sous le commandement avisé de Gaunt, ils se sont fait une spécialité des opérations demandant, sinon du tact, du moins de la discrétion. Ils font de bons éclaireurs, et de bons chasseurs. Ils sont donc des fantômes, et ceux de Gaunt, à deux titres : leur monde est mort, et ils frappent sans être vus (dans l’idéal).



Dès lors, entre Gaunt et ses hommes, nous avons droit à absolument tous les clichés du film de guerre quand il se focalise sur une petite compagnie de frères d'armes. Bon, c’est le jeu… Notez, Dan Abnett ne s’en tire pas si mal : Gaunt est plutôt un bon personnage, et, à l’occasion, il parvient effectivement à sortir ses braves pioupious de l’anonymat des statistiques – ce qui devrait bel et bien être le propos, au moins pour partie. J’espère quand même que ça s’améliorera par la suite, parce que là c’est encore assez limite…



Quoi qu’il en soit, Gaunt a quelques soucis. En effet, comme le disait le Philosophe, « autant j'suis pas pas pour dire du mal des cons quand ça se voit, autant on va pas parler des cons sans faire un détour par les militaires ». Et, dans la Garde Impériale, il y a beaucoup de cons – de vrais gamins, en fait, à « l’honneur » chatouilleux. Dravere n’aime pas Gaunt – mais le régiment des Patriciens Jantins, notamment, et tout d’abord son chef Draker Flense, le hait purement et simplement ; on se doute qu’il y a une très mauvaise raison derrière tout ça, et, oui, bravo, vous avez exactement deviné laquelle (ce roman est incroyablement prévisible, dans son côté « formule », j'y reviendrai). Et ça dégénère bien vite : les régiments de la Garde Impériale se haïssent tellement, en fait, qu’ils sont prêts à saboter des opérations d’envergue pour régler leurs petits comptes de sales gosses – au point à vrai dire où le roman devient un peu trop puéril.



Et ça, tout inquisiteur vous le dira, c’est mal.



C’est de l’hérésie.



Enfin… Tout bon inquisiteur vous le dira. Parce que – je frémis rien qu’à l’écrire, la suspicion d’hérésie pèse sur moi, et elle vaut comme de juste condamnation en vertu du saint principe de la présomption de culpabilité – il y a des bons inquisiteurs, et des mauvais inquisiteurs ; le mauvais inquisiteur… Bon, je vais pas vous refaire le sketch. Toujours est-il qu’il y a là un inquisiteur sacrément mauvais – et lié à Dravere. Et Gaunt, par des voies détournées, découvre l’existence d’un COMPLOT au sein de la Garde Impériale, du moins dans la croisade des Mondes du Sabbat – un complot qui pourrait dégénérer très vite, si les indélicats en question mettaient la main sur une découverte incroyable… Une arme secrète d’une puissance telle… qu’elle corromprait aussitôt qui serait assez fou pour en faire usage.



Et là, sachez qu’en parallèle je relis Le Seigneur des Anneaux, et que, bizarrement, Tolkien s’en tire beaucoup mieux que Dan Abnett, là.



Bizarrement.



Car, pour le coup, là aussi la formule est trop évidente, trop visible – parfois même agaçante, quand Dan Abnett abuse de son MacGuffin en multipliant les fins de chapitre en forme de pseudo-cliffhangers du genre : « Cette découverte est vraiment extraordinaire ! C’est terrible ! Je n’ose le dire ! » Et il n’ose le dire bien trop longtemps, très artificiellement – quand vient le moment de révéler la chose, du coup, ben, ça tombe forcément un peu à plat.



Et ce n’est hélas pas le seul procédé du genre. L’exploration récurrente du passé de Gaunt, et indirectement de ses ennemis (notamment pour ce qui est de la rivalité entre Gaunt et Flense…), produit le même effet.



Et la dimension « prophétique » de l’implication de Gaunt est aussi lourde que vous pouvez le supposer.



Enfin, les scènes de batailles sont très nombreuses (je savais à quoi je m'attendais, hein, c'est le jeu, mais là c'est peut-être un chouia excessif quand même à mes yeux)... et pas des plus palpitantes, en fin de compte.



Autant dire les choses, dès lors : ce premier tome des « Fantômes de Gaunt » n’est vraiment pas fameux. Ou pas très bon. Voire même limite mauvais. Bon, ça se lit raisonnablement bien, c’est fait pour, mais vraiment sans enthousiasme débordant. À ce compte-là, First and Only, me concernant, est clairement une déception – pas à la hauteur de la bonne réputation de ce cycle chez les amateurs de Warhammer 40,000.



Ce qui, cependant, ne me dissuadera pas de lire la suite – c’est l’été, et je suppose que la série a pu prendre son envol ultérieurement. Reste que je m’attendais à mieux – et que la licence Warhammer 40,000 peut faire bien mieux, sans l'ombre d'un doute ; d’ailleurs, comme je le notais plus haut, j’ai depuis entamé la lecture de Fulgrim, de Graham McNeill, et, pour le moment en tout cas, ça n’est pas seulement (bien, bien) meilleur, c’est tout à fait recommandable et palpitant – y compris les scènes de batailles, bien plus réussies. Et, à vrai dire, de manière générale, c'est autrement plus malin, même avec des bourrins d’Astartes pour personnages : il y a un fond, figurez-vous, et très intéressant. Le roman de Dan Abnett n'est pas tant malin que roublard, lui, et la connotation est tout autre…



Alors, First and Only ? Franchement, au mieux bof, et probablement même pas… La suite quand même un de ces jours, avec Ghostmaker (Les Fantômes dans la langue de Stéphane Bern). En en espérant davantage.



(Fait chaud, hein ?)
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Ce premier tome, intitulé "Premier et Unique", est bien comme il faut : il nous plonge d’emblée dans la boue et le sang !


Les spécificités mises à part de l’univers franchisé, presque débarrassé de ses excentricités :
- pour parler SF, c’est quelque part entre "Le Dragon Déchu" de Peter Hamilton et "Le Dragon ne dort jamais" de Glen Cook
- pour parler récits de guerre, c’est quelque part entre "Les Sentiers de la Gloire" et "Stalingrad"

Le héros éponyme Ibram Gaunt, c’est un Kirk Douglas testostéroné qui aurait revêtu l’attirail du Judge Dredd :
- pour aller commander et motiver ses troupes un bolter dans une main, une épée-tronçonneuse dans une autre
- pour aller dire leurs 4 vérités aux généraux pourris et pour aller saboter leurs intrigues si bien ourdies sur le dos de la chair à canon (parfois avec le bolter ou l’épée-tronçonneuse à la main)
A la vision des "Sentiers de la Gloire" (très longtemps interdit de diffusion en France parce que plein de hiérarques et de notables avaient cru se reconnaître dans les homines crevarices qui y étaient démasqués et dénoncés) j’avais été dégoûté par tous ces connards se servant de populations entières au mieux de leurs plans de carrière et de leurs petits intérêts bien calculés, quittes à faire bombarder leurs propres troupes ou à leur tirer dans le dos… et surtout incapables de comprendre où est le mal dans tout cela, mais aussi et incapables d’imaginer que quelqu’un puisse y trouver à redire. Les masses anonymes étaient là pour obéir et mourir, pas pour penser et rechigner à la tâche. On avait une forte envie de lui décrocher une bonne droite dans la tronche. L’officier humaniste devait se contenter de serrer les poings et de grincer des dents pour éviter le peloton d’exécution. Sauf le héros de cette saga SF, Ibram Gaunt, lui ne se gêne pas !!!
Gaunt est un meneur ! En couvant ses ouailles qui sont tout sauf des enfants de chœur il m’a fait penser au Toubib de "La Compagnie noire" de Glen Cook. Les Fantômes sont de vaillants guerriers de l'Empereur ! De véritables durs à cuire, mais leurs magouilles, leurs combines, leurs fragilités les rendent rapidement attachant et font eux aussi penser à "La Compagnie noire" de Glen Cook. D’ailleurs on retient vite leur nom : un signe qui généralement ne trompe pas… blink

C’est foutrement rythmé et dynamique, c’est intense et agréable à lire, surtout une franchise prétendument destinée au public adolescent, mais aussi politique et réfléchi si on sait lire entre les lignes, bref de la très bonne littérature de divertissement, mais au bout de quelques tomes on arrive à repérer quelques ficelles qui pourraient éventuellement s’avérer gênantes à la longue :
- des récurrences dans les situations (mais j’aime bien quand la justice humaine ou divine s’abat sur les crevards carriéristes)
- une récurrence de dialogues théâtraux (mais j’aime bien ces répliques des classiques des films de guerre d’antan, et la relation Gaunt / Merity m’a rappelé au bon souvenir d’Humphrey Bogart et Ingrid Bergman dans "Casablanca")
- des récurrences dans les dénouements : ce sont des coups d’éclat héroïques qui mettent fin trop rapidement aux événements
- l’auteur a pris le parti de ne pas écrire de long romans : on n’a pas trop le temps de s’étendre sur les complots/intrigues, pourtant bien présents, de décrire les mondes dans lesquels évoluent les personnages (l’ambiance et l’immersion s’en retrouvent amoindris et c’est bien dommage), et les intrigues secondaires se voient réduire au rôle d’interlude tragiques (là aussi c’est bien dommage).


Des tranchées de Fortis Binary aux entrailles de Menazoïd Epsilon, nous suivons une intéressante course au trésor vers l’arme absolue entre les califes et ceux qui veulent être califes à la place des califes. Deux guerres s’entremêlent alors :
- la guerre officielle où les soldats font ce qu’ils peuvent pour ne pas crever inutilement
- la guerre officieuse entre services de renseignements qui servent les ambitions de leurs maîtres
J’ai apprécié l’usage parcimonieux des flashbacks, loin du lourd effet de mode à la "Lost", qui mène à une conclusion astucieuse puisqu’il y a bien longtemps notre lieutenant Ibram Gaunt avait rencontré une jeune voyante psi qui lui avait fait bien des révélations sur son passé et son avenir, tout comme j’ai apprécié la manière dont le suspens est maintenu sur l’identité du pion de l’Inquisiteur félon : du bon ouvrage que tout cela !


PS: On me souffle à l’oreille qu'on se serait inspiré de la série "Sharpe" de Bernard Cornwell, auteur spécialiste des guerres napoléoniennes et des guerres mondiales (les millions de morts de l’épopée napoléonienne ne participent-pas d’ailleurs à la première guerre totale ?).
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Tanith aurait dû fournir plusieurs régiments pour les armées de l'Imperium. Malheureusement, le sort en aura décidé autrement, le premier régiment de Tanith sera le seul et unique, et ses hommes, fantômes d'une planète disparue, seront dirigés par un étranger, le Commissaire Ibram Gaunt...

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Après 172 pages de mise en place laborieuse, le roman s'envole et on ne parvient plus à l'arrêter. C'est un bon point, mais la construction est vraiment dommageable car j'ai failli abandonner ma lecture à de multiples reprises avant cette 172e page salvatrice... Passé cet écueil (et celui d'une traduction vraiment moyenne) on trouvera une bonne histoire, bien ficelée, qui nous plonge dans le quotidien dur et cruel des bidasses de l'Empire (exit les sur-hommes de l'Astartes). On apprend à les apprécier et on peine avec eux. Et si les rouages derrière l'intrigue sont un peu désuets (la guerre des chefs, en deux bouquins 40K j'en ai déjà au moins 4 ou 5 exemples), elle est bien construite et servie par des personnages charismatiques (mention spéciale pour l'Inquisiteur).
Un tome qui pourrait rester sans suite, mais la curiosité me fera surement ouvrir le deuxième.
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Si vous voulez prendre part à l'aventure, préparez-vous maintenant. Oubliez les promesses de la science et de la technologie. Abandonnez tout espoir car il n'y a pas de paix au milieu des étoiles, rien qu'une éternité de carnages et les rires moqueurs des dieux sanguinaires.
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Cet univers est vaste, mais pas assez pour que vous échappiez à votre destin.
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Être un homme à cette époque, c'est être un individu noyé dans la multitude. C'est vivre sous le régime le plus cruel et le plus sanglant que l'on puisse imaginer.
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— Dans notre art de la guerre, il est écrit : « Que ton premier coup soit assez assuré pour tuer, et il n’y aura pas besoin d’un second. »
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Garde tes amis proche de toi et tes ennemis plus proche encore.
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